Chapitre 26 : Souvenirs de guerre - j'attrape une starlette Thaïe en plein trou noir

Il y a 4 ou 5 mois, j'ai vécu un équivalent des films HANG OVER. Tout avait commencé par ma venue dans une boîte peu recommandable de la soi11, du moins, pour les mères de famille au dessus de tout soupçon.

Je tombe sur une vieille connaissance à la recherche d'un nouveau boy friend, la femme qui m'a fait découvrir l'existence de la classe 5 en 2012.

C'est son anniversaire. Elle a choisi un lieu de perdition pour le fêter. A priori, le mot fêter est de trop dans ma phrase. Elle n'a pas la fritte loin de là.

Elle me voit. Quand je pense qu'à l'époque, c'était le plus beau cul que je n'avais jamais attrapé de ma vie. Le plus beau du cul en question a pris du plomb dans l'aile on dirait, parce que je peux même dans le noir affirmer très rapidement qu'il y a de la viande désormais dispo en excédent hahahahahaha...

Je nourrissais un sentiment doux à son égard. Cette femme a provoqué en moi des choses fortes. J'avais eu l'impression de me retrouver dans un clip de rappeur américain où on voit les pinup en bikini avec des corps explosifs qu'on ne rencontre jamais dans nos vies de monsieur tout le monde... A cette époque, je m'étais dit que j'avais quitté la vie de monsieur tout le monde avec ces hanches de malade et cette cambrure infernale, énervante, intolérable même...

Bon ben là, fini le truc de la cambrure qui énerve. Charly, one hundred pourcent COLD ! Fumer un physique pareil, quelle nouille... c'est péché là !

Elle me chope. J'ai le malheur de lui demander. Ca va ?

Et là, elle fond en larme de désespoir profond comme elle m'a fait le premier jour. Ca dure 30 minutes. Elle est accrochée à mes bras dans le noir. Elle se campronne.

Je suis devenu par la force des choses un peu dur à Bangkok, mais là, quand quelqu'un touche le fond, putain, c'est impossible de résister et de se la jouer, j'en ai rien à foutre. Elle est au fond du trou bien profond.

J'arrive à la remonter un peu et je largue le paquet à la première occasion quand il sourit.

Elle a niqué clairement mon début de soirée. J'ai le coeur par terre. Croiser du désespoir aussi fort ne laisse pas indemme.

Je sais plus comment je m'appelle.

Dans ces cas là, J'appelle Barcardi à la rescousse. Je me mets 3 ou 4 shots de Baccardi dans le gosier pour retrouver le goût à la vie.

Très rapidement, je suis pété. Et être pété dans un lieu de perdition à Sukhumvit, croyez moi, c'est plus une mauvaise qu'une bonne idée. Ca sent la cartouche qui va partir dans le mauvais vagin à coup sûr.

Putain Charly reprends toi bordel. tu glisses là mon ami. Tu glisses.

Je fais le tour de mon ancien cheptel. Je tournicote. J'embrasse quelques unes au passage. C'est bon, je remonte la pente... Je reprends goût à la vie. Mais la vérité, c'est que je chasse alors qu'il ne faudrait absolument pas chasser.

Je suis en train de glisser. Voilà la vérité.

Je la connais bien cette vérité après 3 ans de Sukhumvit. Mais qui se soucie de la vérité hein ? A 3g, sérieux, la vérité, on s'en tape complet.

Deux heures plus tard, tombe dans mes bras, un drôle d'oiseau. Un truc tout siliconé qui devrait me faire fuir, je déteste le silicone, mais là, vu que je dois bien en être à 6 ou 7 shots de Baccardi, j'ai plus trop le sens des détails hahahahahaa. Je fignole pas, loin de là. Suis en mode homme des cavernes...

Elle s'accroche à mes bras et se blottit dedans sans bouger.

Ha non, elle va chialer celle la aussi ou quoi ?... J'ai ma dose.

Non, elle ne pleure pas. Elle est juste encore plus allumée que moi et tient à peine debout. Là également à jeun, je ne touche JAMAIS aux femmes pétées.

Mais bon, les détails et les règles sont loin dans mon stade avancé... très loin.

Je l'embarque. Elle me conduit à sa voiture et me tend ses clefs.

Je la regarde pour voir si c'est une joke. Déjà une thaïe qui possède une voiture à Bangkok rempli d'embouteillage 24h/24, faut vraiment avoir envie d'afficher son pognon. Mais conduire le truc dans nos états respectifs, la réponse est JAMAIS.

Elle a l'air sérieuse. Je refuse net. Bourré mais pas suicidaire.

On part en Taxi, la voiture reste là.

Elle est en trou noir total.

On arrive dans ma chambre. Et là je me dis :

Putain de merde, qu'est ce que je fous avec ce truc bordel.

Elle me dit qu'elle ne se sent pas bien. Elle attrape ma poubelle et se met à gerber léger. La grande classe.

Elle se retourne et s'endort. Charmant !

Ce qui me convient parfaitement. Je ne me sentais pas le coeur à la virer là maintenant. Je m'endors en promettant que demain au réveil, c'est la porte directe.

Fin du premier acte...

Au reveil le matin... je me fais réveiller agréablement. Madame a l'air d'être bien énervée. La porte va attendre un peu alors... Rapidement, je n'ai absolument aucune possibilité d'arrêter le process. C'est ce qui s'appelle se faire sauter dessus. Et le NON est totalement exclu du dialogue, genre démocratie africaine où on a le droit de voter et d'élire le dictateur de manière démocratique ou ... de mourir...

Rapidement, je découvre que j'ai un incroyable presque jamais vu feeling avec son corps. Il y a une adéquation génétique totale et parfaite.

On fait les animaux et ca décolle très fort dans tous les sens. De la bombe.

On finit nos affaires...

Et c'est là que le rigolo du souvenir de guerre démarre.

Première phrase qui sort de sa bouche depuis que je la connais...

Au fait, tu t'appelles comment ?

Elle me demande mon prénom. On vient de baiser comme des animaux en mode bestial pure, débrayage totale, et maintenant, elle me demande mon prénom.

Ou suis je ?

Elle n'a aucun souvenir d'hier soir.

Je lui fais la scène de HANG OVER. On remonte le temps. Oui, tu as gerbé.

Non !

Si !

Non !

Si si, regardes ton seau.

Ou est ma voiture ?

Bla bla bla

Je me dis, quand même quel pays ! Des femmes capables de se lâcher avec un inconnu totalement sans aucune info... c'est beau. Respect.

Ce n'est pas la première venue en plus.

Elle me dit : tu sais qui je suis ?

J'en ai absolument aucune idée.

Et là, elle me montre sa vie. Son appart, l'enregistrement de son disque en cours, sa bagnole. Il y en a au bas mot pour 100.000€.

Elle me montre ses concerts sur youtube à Bangkok, à Singapoure et Hong Kong. Elle me montre son concert record à 2000 personnes.

Ha, je viens de me taper une starlette locale. Cela change de mes fermières... hahahahaa !

Le souci, c'est que dès qu'elle se met à parler, ca tourne au cauchemar. Elle est d'un bêtise hallucinante. Je ne sais pas comment un producteur a pu miser au moins 100.000€ sur sa gueule. J'ai à ce stade au moins 125 thaïes derrière moi. Elle fait partie du top 10% des plus nouilles. La vie l'a abîmée, cela a l'air d'être clair.

Je pèse le pour et le contre.

J'ai un incroyable feeling avec elle au lit. Presque unique, dans le top 3% des meilleures expériences de ma vie. Mais entre son silicone, sa tête qui ne me revient pas, ses soucis émotionnelles qui transpirent déjà de partout (elle est l'une des deux seules thaïes que j'ai croisé qui est atteinte de la pathologie ETATS LIMITES - ce qu'on connait généralement sous le nom de personnalité narcissique. C'est très présent en France à cause de notre organisation sociale et très rare en Thaïlande du fait que les enfants sont élevés en mode tribu) et ses limites intellectuelles, je prends la décision de ne pas poursuivre avec ma starlette.

Bye bye. Non je ne passerais pas sur le youtube thaïe. Snif Snif !

Et si vous vous demandez ce que cette starlette foutait dans le lieu de perdition où je l'ai attrapé, question que je me suis moi même posé... la réponse est : elle chantait sur la scène en première partie de soirée...

I belong to Bangkok mes amis !

Whaouf Whaouf...

Charles Dereeper

Lu 970 fois Dernière modification le mardi, 16 juin 2020 10:04

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