Chapitre 13: Le challenge de la jouissance féminine !

COSTA RICA BANGKOK EXPERIMENTATION

Pourquoi je ne rentre pas en France ?

Au-delà des nombreuses raisons politiques et fiscales qui m'insupporte au plus haut point, il y a surtout une raison de fond qui me motive, c'est l'énorme hypocrisie des relations amoureuses fondées en arrière plan sur la religion catholique. Vivre au Costa Rica, c'est aussi sortir de ce merdier et découvrir la chaleur des latinos. Certes, les latinos sont cathos, mais ils en font une interprétation différente. Je dois néanmoins confesser que je me sens toujours mal structurellement au milieu des cathos et des musulmans, alors que les Thaïs ou les Japonais, quoique très différents de nous et vicelards dans un autre genre, m'apportent beaucoup plus de joie et de paix. C'est ainsi.

Il y a à peine six mois, je ne savais pas que j'étais un mec spécial. A 38 ans bien tassés, j'étais tout juste inconscient. J'attribuais la qualité de certaines de mes expériences à mes partenaires. Cela ne pouvait pas être moi, mec trop normal. C'est l'enchaînement des réactions très élogieuses qui a commencé à me mettre la puce à l'oreille. Le seul file conducteur entre les différents pays et ces femmes, c'était moi et rien d'autres. Petit à petit, un peu par hasard, j'ai commencé à mettre le nez dans le dossier de la sexualité humaine. Et j'ai sauté au plafond. Je suis un mec au physique normal. Aucune beauté particulière. Aucune laideur non plus. Un sexe de taille standard. Des muscles normaux. Bref physiquement, je n'ai aucun atout ni faiblesse. Et j'obtenais pourtant des résultats exceptionnels que je ne recherchais pas consciemment au départ. Ils se manifestaient. Point.

Mettre le nez dans le dossier signifie de commencer par accumuler des témoignages auprès de la gente féminine sur leurs expériences passées. C'est simple, au début, je ne pouvais pas les croire. Avec la répétition, il a bien fallu que j'accepte. C'est aussi lire. Parmi les dizaines de titres, je ne peux que citer le travail de Elisa Brune et son SECRET DES FEMMES. Je conseille à tous les petits mâles sûres de leur ignorance, de s'ouvrir à un autre univers que le leur et de rentrer dans celui des femmes en lisant cette solide enquête. Il y a aussi le livre POURQUOI LES FEMMES DES RICHES SONT BELLES qui rappellera deux ou trois vérités plus que dérangeantes aux doux rêveurs qui ont à peine le stade maman. Nos petites femelles derrière les principes affichés au grand jour, ne sont pas toutes roses... Petit à petit, j'ai découvert une énorme misère sexuelle et affective généralisée que je ne soupçonnais absolument pas. Je suis un privilégié de la vie. Je le sais. Mais je me suis aussi battu comme un lion pour y arriver à tous ces privilèges (j'ai rarement rencontré des gens acharnés comme je le suis sur mes projets), même si en regardant dans le détail, je dois admettre toutes les inégalités et ma part de chance, notamment ma connexion aux forces invisibles de la vie. En 2005, je me souviens avoir réalisé 30 RDV en six mois à partir de meetic. J'en étais ressorti cassé devant autant de déchets humains. Ce n'était même plus des femmes que j'avais vu mais des êtres paumés qui méritaient une immense compassion. Je me souviens m'être dit, Charles, tu as regardé le diable par les yeux et il t'a mordu. Je ne croyais plus à l'amour. Heureusement, mon destin s'est chargé de me remettre dans le droit chemin.

Il existe une méconnaissance assez gigantesque du plaisir féminin au sein de la population masculine et une incapacité à vouloir la saisir. De ce point de vue, je plains les femmes. Sincèrement. De l'autre, je ne serais pas tendre avec elles, car elles ont aussi une grosse responsabilité. Bref, ce chapitre va paraître écrit par un P4 furieux. Seulement le P4, il vient d'enchaîner une vingtaine de relations en se retrouvant classé numéro 1 à chaque fois. Là, franchement à la louche, statistiquement, j'ai fait mieux que 1000 mecs réunis. Donc, vous pouvez vous laisser aveuglé par votre culture, votre moral ou vous pouvez tendre l'oreille à un autre son de cloche que celui de la norme sociale. A vous de choisir. Ce que je peux vous dire, c'est qu'une femme qui décolle, vous offrira des privilèges qu'elle ne donnera jamais aux autres. Beaucoup d'hommes, que dis je ? si on écoute les femmes, 90% des hommes ne se préoccupent peu ou absolument pas de ce qui peut se passer en elles au moment d'un acte sexuel. Par contre ces mêmes 90% d'hommes sont tous persuadés de faire comme il faut. Hélas, une danse sexuelle n'est pas un savoir, mais une expérience plus proche du stade animal que de notre image intellectualisée et évoluée. Surtout, l'extase est une sensation que la majorité ignore. Du coup, comment être motivé pour chercher un truc qu'on a jamais expérimenté. J'avoue que la contradiction est flagrante et pose des questions existentielles profondes. Pourquoi certains humains décollent assez haut tandis que les autres vivent des sensations normales et ne saisissent même pas qu'on puisse consacrer autant d'acharnement à un contact sexuel et amoureux ? Ces questions, je ne peux bien entendu y répondre à part rappeler l'effroyable inégalité qui règne partout dans les sociétés humaines.

Ce chapitre va en incommoder plus d'un je le sens. Combien d'hommes seront insécurisés et réagiront ? Pourtant les gars, franchement, le bilan est moche. Il serait peut être temps de se réveiller. Je ne peux pas à travers les mots donner envie de vivre l'extase. Je peux juste vous dire qu'il existe un univers de sensations exceptionnelles bien plus puissantes que le reste. Certains penseront que je suis taré. Je vous rappellerais qu'on peut mesurer aujourd'hui le niveau de bien être des humains par les hormones secrétées, notamment la sérotonine, la dopamine et les autres. Clairement, le sexe et l'amour sont numéro 1 dans les recherches. Croire que s'occuper de son enfant ou faire un dîner aux chandelles avec sa petite femme rapporte plus que faire l'amour comme un sauvage en communion absolue avec sa même petite femme, est faux. Et cela peut se prouver. Rien ne dépasse la puissance d'un orgasme, à part bien sûr les drogues qui se fixent sur les neuro transmetteurs et créent des sensations artificielles. En mode naturel, rien ne peut dépasser cette explosion où nous allons tous dire bonjour à dieu pendant quelques secondes.

Je terminerais cette introduction en rappelant une vérité que confirmera une écrasante majorité de femmes tandis que les hommes dénieront comme des salauds. Je vais parler de sexe dans cette page, mais il y a une osmose totale entre amour et sexe chez moi. Si je n'ai pas de feeling, c'est très simple, je ne bande pas, même avec la plus grosse bombe atomique. En décembre, je me suis retrouvé avec une colombienne comme seule les colombiennes peuvent l'être, avec des courbes de folie. Elle avait en plus le plus beau cul que je n'ai jamais croisé. C'était dément. Pourtant, pendant 1h30, je suis resté de marbre. Elle a jeté l'éponge. J'ai jamais pu m'allumer au lit. Sans contact amoureux, il n'y a pas plus fermé que moi. Ce en quoi je diffère totalement des autres, une écrasante majorité des hommes pouvant pratiquer le sexe pour le sexe. Certains prélecteurs de cette page m'ont taxé de sexe pour le sexe. Laissez moi rire. Rares sont les femmes à jouir avec un mec qui est tout seul dans son délire, délire souvent proche du film porno dont la logique n'est pas vraiment représentative de la gente féminine. Tout ce que je vais écrire ci-dessus est tout simplement impossible à mettre en oeuvre dans le cadre d'un sexe pour le sexe. Le lien et le contact amoureux est le fil invisible qui rend opérationnel mes descriptions.

Une fois ces bases posées, il est temps de rentrer dans le vif du sujet...

Si on résume grossièrement et schématiquement la situation, nous avons pour les femmes françaises un bilan extrêmement peu flatteur.

On sait qu'environ une femme sur dix est capable de jouir au moment d'un acte sexuel avec son homme. 9 sur dix en sont incapables. 80% d'entre elles simulent en plus. Moi qui suis télépathe, je préviens au début qu'il est hors de question d'écouter des couinements bidons. Et si une persiste, elle prend direct la porte.

La moitié des femmes parviennent à la jouissance grâce à leur clitoris. L'autre moitié n'a jamais eu vent de la jouissance de toute leur vie. Une grande majorité a un vrai souci de désir. On ne saura jamais si elles sont justes crétines ou si c'est physiologique. En effet, les hommes dans leur médiocrité la plus totale, refusent d'allouer des budgets recherche sur ces sujets. Un exemple comme un autre, en France, le nombre de rond point représente la moitié du nombre total de rond point de toute l'Europe. Stupide pays qui préfère foutre l'argent de ses impôts dans des ronds points que dans l'étude de nouvelles techno pour l'énergie (thorium, photovoltaïque organique ou batterie super condensateur...) ou la compréhension de la jouissance des femmes.

10% est déjà un ratio faible. Seulement, la réalité est bien pire. Les enquêtes montrent qu'au sein de ces femmes jouisseuses, seulement 10% à nouveau (donc au total, nous parlons de 1%, vous avez bien lu, 1% des femmes seulement) parviennent à s'envoyer en l'air avec le bon partenaire, cad une bonne adéquation entre taille du vagin et pénis, adéquation génétique également à travers les aspects hormonaux et les odeurs, enfin adéquation physique avec attraction réciproque (combien de couples sont fondés sur autre chose que l'attraction physique ? Argent, aspects intellectuels, pouvoir... les variations sont multiples). En plus, il faut prendre en compte les faiblesses masculines culturelles, cad l'immense majorité des hommes qui baisent seuls sans contact avec leur femme, en se branlant littéralement par un mouvement de piston au sein de leur vagin élu. Pour les rares qui passent le stade de la branlette, ils bloquent au stade suivant qui consiste à être capable d'aimer une femme tendrement tout en se sachant se montrer parfois animal, joueur, inventif, voire purement bestial. Ils séparent la pute de la mère... Or, s'il y a bien une certitude, c'est qu'une même femme a besoin d'être mère et pute selon les circonstances ! Les femmes poussées au maximum de leurs possibilités révèlent une nature sexuelle souvent sauvage que la plupart des hommes en couple flippent d'allumer. Faire perdre les pédales à une femme est pourtant la chose la plus rémunératrice en terme de sérotonine... (l'hormone du bonheur). Seulement, allumer le désir d'une femme exige de pouvoir être assumé par les mâles. Or, la plupart sont insécurisés au point qu'ils préfèrent largement se contenter d'une sexualité merdique tout en ayant le contrôle de leurs femelles inassouvies qui ignorent par inexpérience ce dont elles sont capables. Gare au réveil. La plupart du temps, le mec est cocu.

Au final, nous avons seulement 1% des couples qui parviennent à s'éclater sexuellement. 1% !!!!!

Les autres vivent une misère sexuelle avec des orgasmes de qualité médiocre, ignorant d'ailleurs la plupart du temps ce que le mot extase sexuelle veut tout simplement dire.

Quand on est frustré sur l'activité numéro 1 humaine (je crois sincèrement que faire l'amour sur terre fait partie de notre top priorité et donne un sens à la vie, du moins quand on sait ce qu'est le partage dans un lit d'émotions, de sensations, de sentiments, d'exploration des corps entre une homme et une femme), alors il faut compenser dans le matériel, pauvreté de chez pauvreté.

On se met à travailler, à gagner du pognon, à s'acheter des objets avec des marques, sorte de codes sociaux qui permettent de se rassurer sur sa valeur. On écrase les autres en les dominant subtilement ou on bascule dans le camps des loosers, honteux de ses faiblesses. La vie passe, les mois et les années défilent, perdus à jamais. La possession matérielle n'a jamais rempli le coeur d'un humain. Elle provoque un immense désert affectif.

Je suis arrivé à un stade où je pense que les oligarchies qui contrôlent le monde, entretiennent du mieux qu'elles peuvent cette frustration sexuelle. Cela leur permet de disposer d'une population asservie qui pense plus à travailler, produire, acheter, donc les entretenir eux et leurs privilèges, plutôt qu'à explorer l'amour, ses visages, ses facettes et le bonheur absolu qu'on peut y trouver. Il faut du temps pour piger ce qu'on aime, ce qu'on veut, ce qu'on peut faire. Qui consacre du temps à cette recherche ? Personne. Je n'ai pas le choix, répondent ils tous en coeur, inconscients de l'erreur dramatique de priorités qu'ils font.

En plus, la religion catholique a tellement foutu la merde dans la tête des gens (combien d'ailleurs confondent au stade 0 dieu avec religion, ne sachant séparer une entreprise de domination de pacotille avec la définition d'une puissance supérieure à l'être humain) que en France, il est impossible à moins d'être vraiment très beau ou très riche d'enchaîner une cinquantaine de relations sur plusieurs années, de manière à se faire une idée un peu plus précise de nos besoins en la matière, par le biais des comparaisons et de l'expérimentation. Les françaises sont imbaisables. Pour leur faire écarter les cuisses, ca prend des semaines de labeur rendant les choses tellement compliquées (songez au fameux JE NE SUIS PAS UNE SALOPE, genre faire l'amour avec un inconnu qui nous attire et lui dire oui tout de suite est mal considéré socialement... pathétique et pitoyable culture).

La courbe d'apprentissage est impossible pour la majorité qui va se retrouver coincer dans des relations inadéquates et n'aura plus comme option pour monsieur, que d'aller se branler sur internet dans le dos de sa pseudo femme (50% des requêtes google chaque jour) tout en picolant avec les copains pour oublier l'horreur de sa vie, tandis que madame lira des inepties dans ses romans stupides et autres magazines à peu près vides de contenus, la moitié étant des pages de pub, s'évadant comme elle peut de son enfer du quotidien, se collant 3 litres de cosmétiques par jour sur les parties du corps parfois les plus surprenantes avec des logiques qui défient à peu près tout type de raisonnement, tout en appelant sa mère trois fois par jour (une grande majorité des femmes françaises vivent à moins de 45 minutes de chez leur mère) car inquiète de consommer des pilules pour dormir, se calmer les nerfs ou savoir si elles peuvent aller pisser dans la douche (laquelle mère carbure à trois fois la dose de ces mêmes pilules magiques et conseille méthodiquement de rater sa vie comme elle même, dans une jalousie de voir leurs filles faire mieux, qui m'a toujours dérangé)... Hommes et femmes, désespérés, se mettent à bouffer comme des sauvages, histoire de manger les émotions refoulées, le bouquet final du spectacle étant les médecins diagnostiquant des dérèglements hormonaux à la pelle pour expliquer les 50% de la population en surpoids ou obèses.... oh secours !

Les mecs au-dessus qui tirent les ficelles veillent soigneusement à ce que ces dizaines de millions de gens ne puissent pas trop être heureux, en encadrant par le biais d'un bourrage de crâne intensif à travers les médias qu'ils contrôlent, des images sociales valorisantes (et 100% destructives en réalité) qui mènent tout droit à l'échec.

Clairement, je n'ai pas envie de rentrer en France pour observer partout autour de moi cette comédie humaine grotesque.

Vive les femmes qui jouissent à la chaîne, vive celles qui donnent une priorité à leur corps, à la perception de leurs sensations, capables de dire merde aux copines, à la religion ou à la société, capables de se laisser aller courageusement, déconnectant ce putain d'intellect au profit de la recherche de leur plaisir. Je remercie toutes ces femmes qui se sont décidés en quelques heures ou parfois quelques minutes en ma faveur. Toutes celles qui m'ont laissé les travailler pendant des heures durant, découvrant avec moi leurs zones favorites. Toutes celles qui m'ont dit des phrases magiques comme les mots PREMIERS ORGASMES VAGINAUX ou, TU ES LE MEILLEUR DE TOUTE MA VIE POUR LE SEXE.

J'en ai fait un jeu ludique à Bangkok, pays boudhiste par excellence dont la morale sexuelle est complètement divergente de celle des cons de cathos que je peux toujours pas piffrer. Je suis en phase d'expérimentation depuis que j'ai décidé de m'intéresser au sujet. Généralement, le premier soir, quand j'accroche un petit avion, je prends mes marques. Puis, entre la deuxième et la quatrième rencontre, je dois atteindre le niveau, TU ES LE MEILLEUR DE TOUTE MA VIE, JAMAIS VU CA. Dès que j'entends cette phrase magique, je file à l'anglaise avant que l'amour / engagement pointe le bout de son nez, me planquant derrière un JE SUIS UN BUTTERFLY dont le coeur est brisé à cause de son divorce. Je ne peux pas m'engager. Je mets en périphérie la poupée. On se recroise à l'improviste et on recouche de temps à autre. Mais je passe à une nouvelle expérience, un nouveau challenge, un nouveau sujet d'étude. Les femmes ont mille et un visage. C'est hallucinant la diversité. On croit pouvoir généraliser mais chacune ont des facettes et un package unique. C'est étonnant de passer de l'un à l'autre sans savoir ce qui est mieux pour soi. Par jeu, ce que j'aimerais, c'est parvenir en une soirée à atteindre le high score NUMBER ONE. Pour l'instant, je n'ai réussi qu'une seule fois lors du lendemain d'une rencontre. La plupart du temps, il me faut 4 nuits. En une nuit, là, franchement, ce serait niveau grand maître ! Bon cela reste un jeu. L'important, c'est la qualité des échanges humains qui ont lieu.

En plus, ce qu'elles ne savent pas, ces délicieuses poupées qui finissent par me classer numéro 1, c'est que je triche en optimisant totalement la sélection. C'est le secret des relations amoureuses la sélection. Je profite de mon côté intuitif télépathe pour les scanner avant.

La top priorité, au-delà de l'aspect visuel de l'attraction physique, c'est de s'assembler sur un plan génétique. Pour la survie de l'espèce, nous savons aujourd'hui par le biais des odeurs notamment, que le brassage des gênes est impératif. Dans les faits, c'est facile. Quand on est un homme, que la femme écarte les pattes, si ça sent la rose, c'est tout bon. Si vous ne sentez rien du tout, c'est que la compatibilité génétique est aussi là. En revanche, si ça sent la marée basse pleine de varech breton, là, faut dégager sans même réfléchir. Il y a incompatibilité. Seulement, vous noterez comme moi qu'on ne peut pas demander à une femme d'écarter les pattes lors d'une première rencontre, voire avant même de lui parler pour éviter de perdre son temps... Techniquement, il y a comme un souci de réalisation.

Je le contourne grâce à l'intuition.

Ensuite, je checke également le désir physique. Cela fait un an environ que je me suis entraîné par le biais de l'intuition à déterminer à l'aide d'une note sur 20 ce qu'une femme peut sentir comme désir physique pour moi. J'ai recoupé bien sûr avec toutes celles qui ont plongé avec moi. Aujourd'hui, je suis à la tête d'une petite routine fiable à 90%. J'en ai tiré des règles également. Je ne touche jamais aux femmes qui ne me collent pas au moins 15/20. C'est le seuil minimal pour se lancer, même si une note de 17/20 est généralement le niveau à partir duquel j'obtiens des choses intéressantes dans l'interaction. Et j'ai pu observer avec Antoine (je bosse pour lui aussi, il m'exploite le bâtard) qu'il existe une différence assez importante entre 17 et 18/20. De 15 à 17/20, les relations sont de très bonne qualité, mais à partir de 18/20, on bascule dans l'exceptionnel, c'est à dire quand la femme perd le contrôle de son corps face à un homme. Ils nous arrivent avec Antoine de s'essayer avec les mêmes femmes à quelques jours d'intervalle. On a pu accumuler en extrapolant les expériences des règles. A 18 et 19/20, l'attraction physique est tellement forte pour une femme qu'elle arrête de réfléchir. Je me souviens d'une coiffeuse qui me collait 17/20 et qui au bout de 4 nuits, m'a sorti la phrase magique. JE N'AI JAMAIS VECU DU SEXE COMME CA DE TOUTE MA VIE. Le lendemain, elle rencontre Antoine par hasard et craque complet dessus à 18/20. Un seul petit point nous séparait. Pourtant, cela n'avait rien à voir. C'était beau de la voir complètement perdre les pédales pour Antoine. Ils ont baisé ensemble, mais la compatibilité et le style n'étaient pas là. Elle est revenue vers moi. Je me suis dévoué et on a recouché ensemble. Elle a conclue que c'était avec moi qu'elle était bien. Antoine n'était pas pour elle qu'elle me dit. Et pourtant le lendemain de cet aveu, elle recroise Antoine et on a pu voir lui et moi à nouveau à quel point, elle était aimantée par lui. Ce fut instructif. Le facteur attraction physique impacte énormément.

Détail amusant, 24h plus tard après cet aller et retour, c'était à mon tour de tomber sur un 19/20, première fois que cela m'arrivait. Elle était passée la veille dans le lit d'Antoine qui avait plus de tequila dans les veines que de sang et elle faisait un bilan mitigée. Un espagnol bourré, ca rigole pas au lit. Eh oui, ca y est, j'ai fait la révélation, Antoine est un espagnol, saleté de sale race de branleurs du sud...

19/20, on l'appelle avec Antoine FANTA (on leur a collé des noms de code pour s'y retrouver vu le défilé sinon on se paume. On est vraiment là pour étudier et apprendre. On fait ça sérieux, méthodique, organisé, débriefé !!!). Cette femme m'a offert d'incroyables émotions. Quoique je fasse, de toute façon, j'étais gagnant. Elle m'aurait bouffer si elle avait pu. Le critère de l'attraction physique mélangé à celui de la compatibilité génétique, ainsi qu'à une bonne expérience du jeu, fait des miracles explosifs. FANTA a une place à part dans mon coeur. Les ingrédients pour une relation stable n'étaient pas là, mais s'ils avaient été là, je plongeais !

C'est à la suite de ces quelques jours que je suis parvenu à la conclusion que mon système de compatibilité génétique, puis de notes sur 20 étaient définitivement fiables. Je pense que les humains en matière de relations amoureuses se gourent complet. Ils se choisissent sur des aspects intellectuels et culturels en occultant qu'ils ne sont que des animaux régulés par une chimie dont on a pas encore percé les mystères. Et après, tout fiers de leurs choix, ils passent une vie entière malheureux à se déchirer en pipotant devant tout le monde qu'ils nagent en plein bonheur... gare à ceux comme moi qui explosent de rire devant leur pauvre comédie. Je deviens selon eux immédiatement un être hautain méprisant donneur de leçon. Comme si mentir était la seule manière de vivre... comme si l'échec était méga super grave... comme si avoir une deuxième, puis une troisième, puis une dixième chance était impossible... comme si on naissait avec la science infuse, l'art de bien baiser ou que notre premier amour devait forcément être le bon. C'est juste de la stupidité à l'état brute.

Bref poursuivons mon reporting.

Mes critères sont exigeants dans leur mise en oeuvre. N'allez pas croire que je fasse deux pas dans la night endiablée de Bangkok la suave et hop hop hop. Il faut parfois ramer. Je suis discipliné. Le gros de la guerre, c'est du casting visuel et du check intuitif. Je suis capable de faire quatre clubs pleins à craquer pendant plusieurs heures et de rentrer seul si je n'ai pas toutes les cases cochées sur mes scans.

J'ai rajouté pour gagner du temps le critère de la jouissance vaginale que je checke par intuition. Il m'arrive régulièrement de passer outre, car il est souvent 3 ou 4h du matin quand on attrape, et la lucidité n'est pas toujours là. Cependant, je me rends compte désormais très très vite si la fille fait partie du groupe des 10% de vaginal ou pas. Si elle ne l'est pas, je disparais dès le lendemain comme un butterfly de nuit. Sur le moment, je la joue traditionnel comme avec toutes les clitoridiennes, je tente de pas trop me faire chier, souvent d'ailleurs, elles sont contentes, voire très contentes, ce qui me laisse toujours surpris vu que je ne tourne qu'à 20% de mon potentiel, ce qui me confirme que la plupart des humains ne soupçonnent même pas ce que leur simple corps peuvent leur offrir en extase et bonheur. Ils vont chercher dans les magasins de la sérotonine, qu'ils ont à disposition en illimité en se livrant à des activités ludiques réprimandées par la salope d'église catholique... ma seule interrogation, c'est de savoir si les dieux ont prévu la case jouissance pour tout le monde ou si physiologiquement, seule une minorité de 10% y a le droit et 90% non. Là, le mystère reste absolu. Cela me semble illogique de ne filer l'accès au plaisir qu'à une toute petite minorité. Mais enfin, plus je vieillis, plus je m'interroge sur la vie humaine sur terre. Comme si c'était un immense terrain de jeu pour aider les âmes à faire leurs dures expériences à travers les humains. La vie sera toujours merdique sur terre. Sinon, personne ne pourrait progresser. On ne progresse pas quand tout va bien. Il faut forcément du merdique. Coller que 10% de femmes en état de fonctionnement sexuel, c'est vicelard, mais c'est l'assurance que beaucoup vont devoir ramer et réfléchir... Du coup, la seule beauté qu'on peut voir consiste à regarder en soi, car dès qu'on lève le nez en dehors, la plupart du temps, on y trouve que de la cruauté désespérante, douloureuse et frustrante. Ou alors, il faut faire comme bon nombre de personnes que je croise, parvenir à ne pas regarder et à se mentir derrière des concepts fumeux qui volent en éclat à la première grosse expérience émotionnelle.

Bref revenons à mon reporting...

Avant, je tentais le jackpot d'offrir la découverte d'un premier orgasme vaginal aux filles sélectionnées en adéquation génétique pure, mais cela m'a passé. Cela me fait même chier désormais. J'ai envie d'un prêt à l'emploi. Ce que je recherche, c'est à faire perdre les pédales à une femme déjà initiée. Je trouve mon bonheur à les pousser. La phase initiation, je la laisse à d'autres. Moi, avec l'âge, je me positionne sur le créneau perfectionnement. Je ramasse une femelle et je la transforme en femelle accomplie qui fait miaou de chez miaou... Pour cela, il existe un outil phare : les mots ! Je suis passé maître dans l'art du conditionnement psychologique. La majorité des femmes sont sensibles à l'encadrement. J'ai bien étudié mon truc depuis plus d'un an. J'ai testé pleins de configuration. C'est vraiment un point fort de mon jeu désormais. Je suis même renversé de surprise face à l'efficacité de la démarche. Cela marche pratiquement avec toutes. Je ne comprendrais jamais la masse des hommes. La plupart des jouisseuses ont besoin d'être poussées, d'avoir confiance. Elle ne demande qu'à se lâcher pour peu qu'on leur demande et qu'on les sécurise. En fait, les hommes prennent de manière fort égoïste au lieu de s'offrir et d'aider à l'exploration. A vrai dire, ce qui se passe au sein d'une femme les intéresse moyennement. Ca en vérité, je peux comprendre aisément que les femmes ne s'éclatent pas au lit avec les mecs. Ils savent pas driver. Et encore moins préparer leurs coups comme des sournois en amont, des heures avant, avec de simples mots. Miaou, Miaou... Il y a tout un univers à maîtriser diabolique.

J'avoue que parmi mes petits jeux, j'adore quand une femme se met à parler très cru après s'être retenue par convention pour finalement balancer un paquet d'horreur en anglais approximatif et à oublier qu'on ne dit pas ces choses là... Le dérapage incontrôlé, j'adore. C'est mon truc. Je passe des heures à savonner discrètement mais lourdement la route qu'elles vont emprunter. Après, quand je les installe au volant, elles partent dans le décors sans trop piger ce qui se passe. Lire leur surprise dans les yeux, voilà mon cadeau et mon carburant. What happen, what happen, demandait récemment une au moins 30 fois. L'autre éclatait de rire devant les réactions de son corps. Evidemment, je garde mes petits secrets pour moi. C'est moche d'expliquer le traquenard subtil que j'ai mis en place. Ca casse le charme. Mieux vaut conserver l'ignorance... Je créé un cadre d'échange intellectuel totalement orienté plaisir. Je les enferme dans un univers décomplexé, loin des codes sociaux, où l'orgasme est roi, à sa place à vrai dire, au centre de la vie. Elles sont des reines. Pour une fois qu'un mec s'occupe d'elle sans plaquer une logique débile sur leur réalité. Elles mordent toute à l'hameçon à pleine bouche !

Je construis. Je prends désormais mon temps. J'ai lu des livres... ahhaha. Je me suis documenté pour m'améliorer. Les témoignages des gigolos et les masseurs tantriques sont ceux qui cartonnent le plus. 45 minutes de préliminaires pour la majorité des corps féminins sont nécessaires. Il faut chauffer la machine tout en douceur, crescendo, inexorablement. La plupart ne me voit jamais arriver. Et quand enfin, elles saisissent que je les ai allumé, il est trop tard pour elle. Leur corps les trahit délicieusement... Je plante mes crocs dans leur cou et je les emmène fissa direct là où j'ai prévu d'aller... et croyez moi, il est hors de question de faire une promenade à la légère. Le sexe touche au sacré.

Pour les privilégiés, elles ont droit à une petite spécialité que je traîne depuis l'an 2000, la douche habillée... le concept est simple : les femmes font chier avec leur brushing permanenté à la con. Etant galant homme (euh, bon, pas plus de deux minutes par jour, le mot galant, à vrai dire, je n'arrive même pas à l'écrire, je dois vérifier sur google l'orthographe. De toute façon, c'est une connerie sans nom ce truc de galanterie, la plupart des femmes aiment les bad boys contrôlables. Les gentils toutou à sa maman, cela ne les amuse qu'un temps), j'ai toujours à disposition un gros élastique pour qu'elles puissent s'attacher les cheveux avant de prendre leur douche. Elles sont toujours surprises avec si peu... Seulement, quand je suis d'humeur cochonne, il m'arrive d'en prendre une habillée, de la coller sous la douche, visant en premier le brushing. En fait, une fois qu'une femme a constaté que sa coiffure était niquée, elle a une réaction du genre, perdu pour perdu, autant en profiter... surtout qu'à priori, peu de mecs s'aventurent à les coller de force habillée sous une douche. La peur et la surprise font très bon ménage avec l'orgasme... Ensuite, je règle un filet d'eau adéquat sur nous et je les passe à la casserole sans ménagement, les fringues collés à nos corps. Je dis pas tous les détails, mais je suis particulièrement entreprenant dans la configuration. J'ignore d'où me vient cette manie. Toujours est il que celles qui sont passées à la douche, ne me regardent plus jamais pareil ensuite. Il y a dans les regards une intimité qu'aucun intello ne pourra jamais atteindre ni saisir, un truc animal. En plus, c'est pratique. Je peux menacer ensuite : si tu continues à me faire chier, je vais te doucher à ma façon... quoique certaines, en salivent rien qu'à y repenser. C'est à double tranchant la menace... Ce qui m'amuse aussi, c'est de toujours prévenir qu'il est dangereux de rentrer avec moi dans une salle de bain... le mieux consiste à y aller nue pour réduire mes tentations...

Le secret en matière de plaisir féminin, c'est justement de comprendre qu'une femme ne pourra jamais mentaliser ce qu'elle désire dans le fond. Si vous dîtes : bonjour ma chérie, je voudrais te baiser comme la dernière des salopes, nous deux habillés, sous une douche chaude, tu es partante ? Evidemment, dans 95% des cas, nous subirons un refus poli et amusé. Oh quel farceur ce Charles quand même. Et pourtant, ce que je peux vous dire, c'est que 100% ont apprécié mes douches spéciales. Aucune ne l'aurait accepté sur un plan mental. C'est là le plus grand secret. C'est là la différence entre un mec qui loose et un mec qui cartonne. Je la pousse gentiment sans lui demander son avis et fermement sous la douche en l'embrassant à la chaîne et d'un coup, au bout de 30 secondes, j'allume l'eau à bloc tout en la maintenant dessous. Elle hurle, se débat entre deux baisers et abandonne vaincue avant de finalement s'apercevoir que c'est bon et de se jeter avec passion dans l'expérience. Et le lendemain, devant les copines, si je peux, je remets une petite couche de conditionnement psychologique, genre : on a pris une bonne douche hier soir à deux, très romantique... Pas un mot de plus. Les copines comprennent rien et ma victime me regarde trouble en se rappelant la scène et inquiète que j'en dise plus. Miaou, Miaou... Je vis pour ces regards uniques chargés en émotions diverses.

Le jour où j'ai pigé comment marchait le jeu, ça a été une révolution. Merci à internet qui m'a mis sur la voie. A force de lire les témoignages des gens et des femmes, j'ai fini par extrapoler une solution. Il y a vraiment un mécanisme à saisir vis-à-vis des femmes et ensuite, on peut improviser dans son cadre avec un succès jamais démenti. Il ne faut jamais en abuser et varier pour surprendre, manipuler sans état d'âme. Exemple, aujourd'hui tu vas prendre chère ma cocotte, comme hier, je vais te démâter ton cul de bombasse et pof au lieu de la secouer à bloc, on fait une séance de câlins yeux dans les yeux ultra doux, méga love avec grosse bougie et musique chill out. En fait, faut toujours leur niquer le mental à l'envers. C'est la règle absolue. Il ne faut pas qu'elle puisse se projeter et anticiper. Sinon, elles se mettent sur pilote automatique et le niveau d'excitation revient aux standards habituels.

Il y a aussi une autre surprise, qui marche sur les russes, sur les costa riciennes comme sur les thaïs. Un simple I WANT YOU fait souvent l'affaire. Pas de baratin. Juste un déterminé I WANT YOU, sous entendu, je te veux toi et pas une autre. C'est toi que je veux au milieu de tous ces avions de chasse. Une femme qui se sent choisie, bizarrement, s'ouvre ! C'est pratique. Cela évite de raconter des conneries pour emballer. Bon, j'avoue, je les lance qu'à 15/20 et plus mes I WANT YOU. Du coup, je ne risque pas de prendre un vent... Faut comprendre aussi un détail. En Europe, il y a 50% d'obèses et de surpoids. Autant dire que sur les pistes, y a du boudin en pagaille. Du coup, si vous balancez à la seule bombe du coin I WANT YOU, le truc ne marchera pas des masses à moins d'être le beau gosse de service. Mais à Bangkok, la demande est inversée. Il y a 15 milliards de bombes partout. Du coup, la compétition n'est pas du côté des mâles, mais des femelles. C'est une place unique au monde à ce niveau. Cela me fait d'ailleurs beaucoup marrer cette inversion. Donc dire I WANT YOU à une femme dans ces conditions, la logique devient efficace. Avec Antoine, nous avons un club fétiche où on tente péniblement de copuler avec la boîte entière. Le problème, c'est qu'ils rajoutent des nouvelles target chaque semaine. Du coup, on a beau mettre tout notre coeur à l'ouvrage, on n'y arrive pas. Trop de stock. On dit I WANT YOU en permanence. C'est une torture. Nous sommes des victimes. Faut nous comprendre. C'est l'armée thaïlandaise. Elle la joue pas à la régulière...

 

J'ai deux challenges pour l'avenir à relever.

Le premier, c'est une faiblesse dans laquelle je me laisse aller encore trop souvent. Grâce à mon côté télépathe, je peux suivre en temps réel à la seconde l'activité émotionnelle de mes partenaires. Faire l'amour, c'est une symbiose, une réunion. C'est donc pratique la télépathie pour accompagner et diriger la danse des corps. Seulement, je constate aussi les moments de décrochage du désir. Rares sont les femmes à avoir un désir stable et puissant sur la durée. Mon ex femme reste une championne incontestée et probablement invaincue à ce jour. Ayant une prédilection pour les femmes vaginales multi orgasmiques, je suis frustré assez vite si je tombe sur un autre type à désir défaillant, instable ou irrégulier. Pourtant, je ne ménage pas mes efforts, en émettant une charge émotionnelle intense pour elle et les aider à se relancer. Mais elles sont nombreuses à décrocher. Parfois elle décroche alors que je sais et je sens pertinemment qu'elle m'apprécie beaucoup et qu'elles en veulent encore. C'est comme si leur corps trahissait leur coeur ou leur tête. Certaines reviennent dans la course, d'autres non. Je gère très mal ces transitions. D'une manière générale, j'ai une carence avec les séquences de frustration qui se manifestent quoique je fasse dans la vie. Au lieu de m'arrêter, de relancer les jeux autrement, de surprendre, de créer (un déplacement un peu brusque d'une pièce à une autre en improvisation totale peut être très efficace... ou l'arrivée de Magic Wand d'Hitachi, mon solide et fidèle aide de camp infaillible, ahahhaha), il m'arrive très souvent d'insister comme un idiot dans la même voie, obtenant pratiquement aucun résultat. Moche, Charles là, zéro pointé !

Le deuxième challenge, c'est de parvenir à les pousser plus souvent à bout. Il n'y a pas deux femmes qui jouissent de la même manière (je parle toujours ici uniquement des vaginales, l'interaction massage du clitoris me fait, je le répète, royalement chier, alors que deux corps dans un accouplement sauvage, me remplit de sérotonine... un vagin qui jouit pas est un vagin mort dans lequel je m'ennuie ferme. J'ai l'impression d'être tout seul comme un con. J'ai bien compris qu'une écrasante majorité de mecs activent une imagerie mentale et s'excitent tout seul dans leur réceptacle, mais moi, très peu. C'est limite impossible de me finir tout seul. Je suis tout malheureux. Hé copine, tu veux pas me filer un peu de ton énergie à toi là ? C'est fou toutes ces femmes qui ne vivent pas leur vagin. Pour moi, c'est l'une des pires tares de la vie humaine sur terre. Je me souviens d'une mi thaïe, mi japonaise atomique. Je la kiffais à mort. Je suis resté plus longtemps que d'habitude avec elle. Mais son vagin ne marchait pas. J'ai vraiment donné tout ce que je pouvais pour l'allumer. Rien n'y a fait. Elle a vraiment essayé aussi de son côté. Mon intuition m'avait prévenu pourtant que c'était mort. Bizarre ce vagin mort. Un matin, on se lève et j'annonce en déconnant : pas de sexe. Elle répond avec un naturel et une conviction sans se rendre compte de la portée : great for me ! Elle a pris la porte l'après midi. Je ne l'ai jamais revu. Choqué là. Une femme qui se réjouit de ne pas avoir de sexe, la première source de joie dans la vie (elle respectait la règle des oligarchies d'ailleurs en étant obsédée par la consommation de produits de marque, je reste persuadé qu'il y a une corrélation à établir dans les comportements humains entre la consommation d'objet et la qualité des relations sexuelles entretenues). J'ai diagnostiqué une incompatibilité foudroyante suite à ce GREAT FOR ME. Je n'ai jamais transgressé mes règles à nouveau depuis. C'est asymétrique à mort les relations amoureuses. Les femmes sont sûres de trouver un sexe d'homme prêt à l'emploi, mis à part les bandes mous et éjaculateurs précoces. Alors que nous, on a 90% de proba de tomber sur un vagin qui ne marche pas. Bonjour la frustration. Les nulles au lit remplissent les rues. Suis certain qu'il y a plus de 10% de mecs qui bandent normal. La balle n'est pas au centre ! Dieu, franchement, si tu me lis, tu pourrais pas faire un geste là ? Car c'est grave la dèche ton truc. Ou alors, cela veut dire que seulement 10% des mecs sont énervés de la bite ? Bof bof, si je fais une moyenne autour de moi, je ne suis pas à 10%...).

 

Bon, revenons à mon deuxième challenge.

Il faut bien reconnaître que certaines femmes ont des petits orgasmes en croisière et peuvent décoller assez fortement dans les grandes occasions. Je cherche justement à me spécialiser dans ces grandes occasions, à les créer à la chaîne, si possible à chaque fois. Un orgasme de croisière, c'est limite un orgasme de perdu. On ne gâche pas les orgasmes putain. Je passe mon temps à expliquer le concept aux femmes. Je me documente pas mal à droite et à gauche depuis plusieurs mois. J'ai lu plusieurs milliers de témoignages sur internet, archivant par thème pour tenter d'y voir clair sur les conditions du décollage grande occasion. C'est un art que de pousser les femmes vers les grandes occasions en permanence. Tout d'abord, il faut des conditions uniques, la surprise est presque toujours de la partie. Il faut donc toujours innover. Cela convient à ma personnalité. Je ne suis pas dérangé par le fait de tout remettre en cause à chaque fois. Mais surtout, il faut assumer. Je me souviens comme un con d'avoir massacré une occase unique en décembre dernier. J'étais avec une certaine NA qui avait découvert par hasard l'orgasme vaginal dans mon lit. La bonne idée qu'elle a eu. Merci Na pour ces moments uniques.

Elle m'a offert mon record absolu de l'orgasme le plus rapide. J'ai toujours pensé pendant des années qu'un homme ne pouvait pas battre MAGIC WAND ou JACK RABBIT, des petites machines de guerre capables d'envoyer dans la stratosphère les femmes en 30 à 45 secondes chrono en main. Et pourtant, une fois, NA est partie en moins de 20 secondes à mon contact. Je suis rentré, j'ai senti une grosse énergie sexuelle qui a parcouru mon corps. Je l'ai regardé. Je lui ai envoyé mon flux. J'ai fait trois allers et retours. Elle m'a regardé, elle a essayé de se retenir surprise et j'ai vu son oeil tourner... elle a décollé. Du jamais vu. L'un des plus beaux cadeaux de ma vie. Elle avait des prédispositions uniques. Un jour, avant qu'elle disparaisse hors de Bangkok, je la monte à 9 décollages. Elle était dans un état pas possible. Je régnais en maître, king of the world, animal à mort. Mes mains ne m'appartenaient plus. J'enchaînais tout parfait. Charles dieu vivant connecté au réseau quantique. Son corps vibrait. Et là, comme une merde, j'ai pris peur de la suite. Je me suis fini au lieu de remiser une nouvelle fois sur le tapis de jeu. J'avais juste à lancer force 12. La tempête était levée et battait son plein. Son corps se tordait. Le feu couvait plein pot. Ce jour là, j'avais bossé comme un roi et j'ai mis à la poubelle mon oeuvre d'art, car je n'ai pas assumé le désir féminin le plus sauvage et le plus profond qui se profilait à l'horizon. Je n'étais pas prêt à provoquer un ouragan, l'orgasme ultime qui retourne une femme pendant plusieurs jours, l'orgasme de l'année ou d'une vie. Le souci, c'est que je n'ai jamais revu NA (suis toujours en contact avec elle plusieurs fois par semaine, elle ne peut pas oublier et moi non plus cette fabuleuse interaction) et je n'ai jamais recroisé de telles dispositions au moment où j'écris ces lignes trois mois plus tard chez d'autres. Pourtant, je n'ai pas ménagé mes recherches... Je sais juste que la prochaine occase, je serais à la hauteur. Provoquer des ouragans est l'une de mes top priorités dans ma vie. J'avoue qu'il faut vraiment être bon dans pleins de domaines et que je manque encore probablement d'expérience. Mais les ouragans deviendront le centre de ma vie... Charles est une machine à ouragan, ahhaahah. Messieurs, planquez vos meufs, car si elles passent dans mon lit, ce sera fini pour vous, ahahahah. Faîtes gaffe au seuil des 15/20. Tant que je suis en dessous, zéro risque. Bon, vu que je ne me suis pas aventuré à emballer les jupons d'une française depuis 2006, vous ne risquez pas en fait grand chose puisque vous êtes en train de lire cette page ! Je pratique la division internationale du travail. Les françaises, je les laisse aux maso besogneux... C'est si facile ailleurs ! Faudrait vraiment que ce soit une française bombasse à mort, avec des courbes exceptionnelles pour reprendre le dur labeur de ma jeunesse...

Evidemment, quand on est français, frustré, fermé, angoissé et peu enclin aux changements, toutes ces considérations semblent légères. Ce qu'il faut saisir, c'est que les expériences que je relate ici s'écoulent sur plusieurs trimestres. Si je compare avec ma vie de merde d'avant en France, il m'aurait fallu au moins 5 à 10 ans pour accumuler tout ce que j'ai vécu pendant ces quelques mois intenses à l'international. Encore une fois, je suis entouré de français qui tournent à l'international, mais aussi de Suisses et d'Allemands. Tout le monde fait un même constat. Les françaises sont les pires baiseuses, coincées, exigentes et impossibles à attraper. Jamais vu rencontré un seul mec dire le contraire.

Quand on me demande quelle est la date de mon prochain retour en France, je me contente de répondre que je ne sais pas, que je suis pas mal occupé... En vérité, je ne perds pas une journée à retourner dans cet enfer, entre les communistes, les parasites qui prennent pour acquis qu'on peut toucher du blé sans rien branler, financé par les autres et tous ces gens apeurés et frustrés, tous ces jeux sociaux merdiques, tout cet aveuglement, toute cette hypocrisie et ces mensonges, en fait, toutes ces trahisons de soi même répétées par millions. Sans moi. Je passe mon tour. Vous l'aurez compris, je suis pas mal occupé... délicieusement occupé même... à la recherche des ouragans géographiquement très concentrés... à portée de mon missile...

 

Mise à jour quelques semaines plus tard

Nous poursuivons avec Antoine notre exploration. Nous avons quelques gros soucis techniques dans la gestion des différentes expériences. Du genre, plusieurs candidates chaque jour qui appellent (la gestion des NON devenant hautement diplomatique et stratégique) ou plusieurs candidates qui se connaissent entre elles. Bref nous sommes repérés, ce qui joue en notre faveur mais provoque également de la casse. Dès qu'on attrape une fille, les copines appellent les anciennes pour les informer. Plutôt moche. On est fliqué. On part dans trois semaines. Il est temps qu'on lève le camp...

Si je reviens dans cette mise à jour, c'est suite à vos réactions. Je ne sais pas si cela marche pour moi dans la configuration spécifique de ma sélection ou si nous pouvons généraliser le process, ce que je constate, c'est qu'une énième fois, avec une nouvelle femme, j'ai obtenu le même résultat au bout de la quatrième rencontre. On se marre, car il y a un côté métronome genre efficacité germanique... Il me faut quatre nuits !

Certains se sont sentis mal à l'aise avec le côté robotisé de mon comportement. A vrai dire, je ne calcule rien. J'agis et ensuite, quand cela a marché, j'observe ce que j'ai fait pour pouvoir dupliquer. Voici mon dernier exemple dans lequel il n'y a rien de nouveau. En même temps on est très loin des stratégies basiques de beaucoup qui consistent à cuiter la nana à la tequila ou au whisky pour la détendre et l'affaiblir même si il faut bien reconnaître qu'une femme ivre se lâche beaucoup plus facilement.

Revenons à mon reporting. Je tente de limiter l'alcool et le vin car je me rends compte que ca attaque mon foie. Je me cuite une fois tous les dix jours environ en ce moment. C'était un lendemain où j'avais avalé une bouteille de rouge dans toute la nuit. J'étais raide. Je rentre avec 40kg.

Le lendemain midi, la tête au carré, fatigué après une semaine entière de vadrouille toutes les nuits pour cause de présence du béber de Hong Kong, j'entame la partie sans conviction. On ne pourra me reprocher de calculer. J'ai le crâne vide des lendemains de cuite.

C'est au deuxième coup que j'ai mis en place sans réfléchir tout ce que j'ai déjà évoqué dans cette page. Elle avait faim. Pendant 15 minutes, on parle d'où on va manger. Au moment de se lever, je la bloque sur le lit par jeu. Elle tente de se relever pendant 5 minutes, mais bon, vu qu'elle pèse le poids des haltères que je prends pour travailler mes épaules, elle abandonne vite. Amusé, j'attrape un téton et j'enlève mes bras, genre, si tu veux, tu peux aller manger, je ne te bloquerais plus, mais tu perds ma léchouillette du téton. Elle reste et signe. Faut dire qu'elle est accroc à cette caresse. Mais je préfère dominer par sa dépendance aux sensations corporelles que par la force... Elle se retrouve impliquée...

A ce stade, nous avons donc une première pièce maitresse qui vient d'être posée : le changement de plan. Donc la surprise. Au lieu d'aller au resto manger, on fait autre chose. Nous sommes en impro. Son mental est pris à revers. Je viens de niquer sa machine à anticiper. Et dans le feu de l'action, il y a peu de chance qu'elle se remette en place. J'ai une fenêtre de tir qui s'ouvre. Je m'y engouffre dedans comme un chacal...

Je remets une couche quelques minutes plus tard en arrêtant de bouger une fois en elle alors qu'elle est montée dans les tours. Et je balance qu'on va aller au resto maintenant car j'ai vraiment faim. Et je fais grève. Donc je continue de pilonner son circuit à anticiper l'avenir en maintenant de l'incertitude. Après une solide négociation où elle doit s'acquitter de nombreuses taxes payables en baisers, nous reprenons les opérations sous terraines. J'en conviens aisément, ces négociations furent totalement abusives vu que je suis planté en elle et qu'elle me regarde en train de calmement exiger des conditions spéciales alors qu'elle n'est pas trop en état de dicter quoique ce soit. Mais bon, un, il n'a jamais été écrit qu'on devait être fair play pour faire jouir les femmes et deux, la cause reste tout de même bonne au final ! Surtout, en créant une situation sans précédent (rappelons que vous messieurs, bourrez les vagins pendant 3 à 10 minutes en pensant tout haut dans votre tête, tiens prends ca salope, t'aimes ca hein que je te bourre ? Tu l'aimes ma bite hein ?) je m'assure de stimuler à peu de prix les émotions de 40kg, petit bout de femmes que j'apprécie énormément. En tant qu'être humain, au moment où j'écris, c'est la plus belle personne que j'ai croisé à Bangkok depuis le début du jeu ! Ah ça ma négociation, elle a kiffé.

Troisième point, en pleine course, je l'implique avec du conditionnement psychologique. Au lieu de pilonner comme tous les mecs font en mouvement régulier, je joue à chercher avec lenteur l'angle en la faisant commenter good or not good (évidemment un bon angle provoque tout sauf un good, le répertoire sonore caractéristique est à maîtriser... ce qui forcément m'oblige à tourner cela en dérision, voire quand j'en trouve un vraiment bon, en changeant tout de suite, arguant que les bonnes choses ne peuvent durer ou exigeant là aussi à nouveau des taxes payables immédiatement sous peine d'une mise en grève. Eh oh, je ne suis pas en période de solde ! La qualité se mérite !).

Bref, avec tout ça, elle est à l'agonie, mais j'en ai pas vraiment conscience vu qu'au bout de quatre rencontres, c'est impossible de connaître l'autre d'autant que je ne l'ai jamais vraiment vu exploser. Je poursuis mon oeuvre par l'encourager à décoller. Je la pousse à mort. J'exige des réponses... C'est la phase finale où il faut autoriser et banaliser. Ou la femelle doit donner un orgasme à son mâle. Je le réclame. GIVE ME GIVE ME. I WANT YOU COME. Les féministes vont détester cette phrase, mais un, je vous emmerde et deux, sur le terrain, une femme a besoin de se sentir femelle pour exploser. C'est un fait indéniable. On baise pas avec son intellect. J'ai toujours trouvé suspect ces femmes qui mentalisent le sexe. Il existe un monde entre le jeu et la mentalisation. Les dizaines de jouisseuses qui sont désormais passées dans mes mains, ne mentalisaient jamais. Mentalisation = névrose = explication de la non jouissance ?

Bref, je stimule ma 40kg par jeu comme un chat joue avec sa souris.

Et pof, elle décolle au milieu de nulle part.

Juste derrière, je capte son regard où j'y lis une énorme surprise et là, je comprends que c'est sa première fois pour elle en orgasme vaginal à la régulière. Beaucoup de filles ici décollent en andromaque, mais cela reste une sorte de masturbation où l'homme sert de sextoys. Là, elle vient de décoller à la régulière. Ce qu'elle confirmera. Et dans la foulée, elle commencera à m'appeler boyfriend et à m'enseigner comment dire CHERIE en thai. Oups... la pattern est complètement mise en place d'un bout à l'autre du circuit...

La mécanique a encore frappé. J'ai déglingué son mental en le contournant, j'ai enveloppé avec des mots, je l'ai impliqué puis poussé et bing. Le process n'est pas si compliqué quand on y réfléchit. Physiquement, j'aime bien attraper tout ce que je peux, épaule, cheveux, bras, fesses, bref, tout y passe. Je serre, je presse fermement, mais cela reste du massage, genre tes ma femelle à moi. J'imagine que cela doit jouer aussi.

J'ai rien calculé. Je n'ai plus aucune ambition d'expérimenter à faire jouir les filles. Je cherche juste à prendre du bon temps, surtout un lendemain de cuite. C'est en y réfléchissant que je me suis aperçu que je n'avais fait que dupliquer toutes mes découvertes du passé en pilote automatique. Expérience, expérience... je crois que j'ai trouvé mon style naturel et qu'il marche très bien pour ouvrir les portes cachées. A noter que je faisais tourner en boucle MORCHEEBA, Big calm que je n'avais pas écouté depuis des années. Super musique pour un premier orgasme, ahahahah. Je crois que cela a joué sur mon envie de jouer, ce truc planant assez langoureux.

En discutant avec les fauves autour de moi, traduisez les énervés de la bite, je me suis quand même aperçu d'un truc. 100% de ces hommes font l'amour en étant sous le contrôle de leur pulsion. Je finis par suspecter que c'est le problème numéro 1 dans les relations sexuelles. J'ai été confronté à ces pulsions sous deux formes. J'ai toujours eu un physique qui plait aux homo. Etant 100% hétéro, j'ai pu voir la violence des pulsions et du désir masculin. En extrapolant, j'ai pu me rendre compte que ce n'est pas évident quand on est une femme sexy que de subir 7 jours sur 7 les manifestations de ces pulsions masculines.

La deuxième forme, c'est la quantité très élevée de femmes qui ne peuvent jouir qu'en grimpant en andromaque sur un homme. Elles utilisent le sexe masculin comme un sex toys. Il n'y a aucun contact dans le rapport. C'est du sexe pulsionnel pur. En extrapolant là aussi, je me suis mis à imaginer ce que pouvait ressentir toutes ces femmes qui se sont fourrer à longueur d'années par des mecs qui s'astiquent le manche dans leur vagin ou ailleurs sans se soucier de ce qui se passe entre eux et les femmes. Quelle solitude pour elles. La même que je ressens quand ces femmes m'utilisent. Je crois que la clef du problème réside ici.

Car dans ma jeunesse, j'étais nul au lit. Et malgré ma médiocrité technique, bon nombre de mes relations ont décollé pour la première fois. Le seul point commun entre aujourd'hui et il y a 15 ans ?

Je n'ai jamais couché avec une femme sous pulsion sexuelle !!!!!

Bon jamais est faux. Il exista un jour une secrétaire du directeur de la rédaction du quotidien financier LA TRIBUNE qui a fait faillite ou presque depuis, qui me rendit dingue de chez dingue. Mise à part son cas, je ne me suis laissé aller qu'occasionnellement aux pulsions.

Je pense qu'une partie des femmes aiment le sexe pulsionnel, mais probablement qu'une majorité est bloquée par ces pulsions violentes.

Antoine me demande alors dans un de nos debriefs : ben, tu branles quoi si t'as pas de pulsions ?

Ben, je lui réponds que baiser avec une femelle est le truc le plus magique qui existe sur terre. Je suis rempli d'amour, de reconnaissance, d'un cocktail d'émotions et de sentiments.

Antoine relance : comment fais tu quand tu ne les aimes pas ?

Effectivement, j'ai couché en étant attiré, mais je n'ai aimé qu'une seule femme dans ma vie, celle avec qui je me suis marié. En fait, ce n'est pas ma partenaire que j'aime en tant qu'individu. Je crois que pour contourner mes pulsions, je dois me brancher sur un amour de type universel. C'est la merveille de la vie que de s'accoupler.

Bilan de la fin de l'expérience

J'ai fini par devenir grand maître. Eh oui ! J'ai rencontré une laotienne. Et j'ai cartonné d'un bout à l'autre. Il y a des jours où tout roule parfaitement. Je n'ai pas vocation à répéter inlassablement les mêmes expériences, la séduction des femmes m'horripilant plus qu'autre chose. Je pense que j'ai attiré à moi cette dernière expérience pour clôturer 3 mois de terrain intense.

J'ai survolé le dîner. Elle avait 37 ans. Une femme mâture avec un cul de dingue. Vraiment de dingue son arrière train. Moi qui ne fait jamais l'amour sous pulsion sexuelle, je comprends que les hommes se laissent aller face à certaines formes féminines parfaites. Elle est arrivée apeurée et s'est ouverte en 1h chrono. Il faut dire que ce soir là, j'étais connecté. Pas une phrase en trop. Léger. Style parfait. Un carton.

On a filé dans ma room en flottant tous les deux. Et là, je me suis mis en route avec le diable dans les mains. J'étais invincible, à la pointe, au sommet de l'art... Elle n'a pas résisté longtemps. J'ai eu le droit à une nouvelle phrase répétée en boucle que j'ai rentré dans ma collection.

HOW DO YOU KNOW THIS ?

Je n'ai pas pu lui répondre que je m'entraînais méga fort depuis trois mois sur tous les vagins que mon intuition m'envoyait. Cela aurait fait désordre. Au lieu de cela, je lui ai répondu à chaque HOW DO YOU KNOW THIS ?

YOU WANT ONE MORE TIME ?

Puis nous sommes rentrés dans le vif du sujet et je suis devenu numéro 1 dès le premier soir. J'ai appris qu'elle n'avait joui en tout et pour tout que 4 fois dans toute sa vie contre 7 fois dès le premier soir dans ma room. On s'est revu deux fois, mais de mon côté, paradoxalement, dès le lendemain de ce succès, l'envie de cesser mon expérience a surgi. Envie de passer à autre chose. Je suis désormais opérationnel. Mon système est extrêmement fiable. Pas besoin d'aller plus loin. Il n'y a plus rien à apprendre.

C'est à ce moment là, quelques jours plus tard, au creux de la vague à titre perso, que NA a ressurgi. La miss aux 9 orgasmes que j'ai raté son ouragan. Voilà 4 mois que je ne l'avais pas vu. Comme elle savait que je quittais la Thailande, elle a pris son courage à deux mains pour braver ses peurs et a déboulé à l'improviste à Bangkok pour passer 6 jours ensemble.

Dès les premiers contacts, j'ai compris (et elle aussi) qu'on ne jouait pas. Cela a été explosif. Il y a une différence majeure entre batifoler et ouvrir son coeur. Je sais batifoler désormais comme un pro, grâce à une méthodologie. Na a rajouté le zeste d'amour qui change la donne. La sérotonine a commencé à couler à flot par pichet plein.

Nous avons chimiquement une osmose physique. Elle me colle un bon 19/20. Et elle a un vagin de compétition qui s'est ouvert à mon contact pour la première fois. Je sais même pas comment les occidentaux qui ont partagé sa vie avant moi ont pu passé à côté d'un tel phénomène. Les hommes sont ils encore plus cons qu'on ne peut l'imaginer ? Na a 34 ans ! Elle en a croisé du mâle !

J'ai vécu plus d'émotions avec elle dès les premiers 2 jours qu'avec toutes les autres réunies en trois mois. Elle a le coeur pur, la tendresse abondante. Elle est d'une simplicité désarmante qui me tue. Elle a un corps de fou. N'importe quelle occidentale roulée comme elle deviendrait à 34 ans imbuvable. NA se trouve UGLY, moche... J'ai eu le coeur retourné par son acceptation de son destin pas facile. Alors en plus de jouer avec son corps que j'ai poussé au maxi (on a bien du tourner à 20 /25 orgasmes par jour, et le premier jour, une bonne cinquantaine, à vrai dire, je n'ai jamais passé autant de temps au lit avec une femme), j'ai ouvert les vannes de mon coeur et l'ait innondé de ce que je sais faire de mieux.

Malgré tous les mecs qui lui sont passés dessus, jamais aucun ne s'était occupé d'elle. Elle a succombé, même si en réalité, elle avait déjà succombé quatre mois plus tôt, préférant fuir. J'ai tenté de la ramener au Costa Rica. J'avais malheureusement oublié que seuls les blancs occidentaux ont le droit de voyager dans le monde peinards sans être emmerdés aux frontières. Une femme thaïe ne peut pas rentrer sur le territoire du Costa Rica sans passer par des formalités prises de tête et longues.

A ce rythme là, Na s'est en quelques jours transformée. Imaginez une femme qui jouit 20 fois par jour... Y a tout qui part en couille. Tout son édifice, son train train saute... Quand elle marche dans la rue, elle ne touche plus le sol, elle plane. Le moindre regard de ma part, la moindre allusion et son corps fait miaou miaou. Une vrai femelle animale. J'ignore pourquoi j'ai besoin de mettre les femmes dans cet état second, mais j'avoue que j'ai pris mon pied. Dès fois à Bangkok, j'ai passé du temps avec des occidentales expatriées à discuter à la régulière, traduisez, j'ai parlé avec des mal baisées chiantes qui sont obligées de faire avec. C'est sympa de discuter intellectuellement. Mais une femme qui fait pas miaou miaou, cela reste quand même chiant, car elle a un ordre des priorités dans sa vie qui déconne... En plus, elle ne le sait pas. Ce qui est encore plus chiant. C'est comme une vérité profonde niée. Le sexe réuni avec l'amour ravage les mythes et les modes de vie triste et pauvre. Si la terre entière passait son temps et son énergie à chercher cela, plutôt qu'à s'offrir des conneries matérielles qui obligent à travailler pour financer, je crois que le monde serait bien différent. De par mon expérience, je peux affirmer qu'une fois qu'une femme a gouté à mon cocktail, elle fait miaou miaou, change de priorités et s'en porte que mieux.

Ce qui m'effare, c'est leur aptitude à oublier. En effet, après chaque séparation, je me suis aperçu que l'ancien système se remettait en place. C'est ça très précisément qui me bluffe le plus. Je montre une autre manière de vivre qui ennivre à mort. Quand cela s'arrête, au lieu de chercher à poursuivre, à trouver le mec adéquat, à dupliquer, à communiquer avec un mec pour lui expliquer comment cela marche, toutes sont retournées à leurs anciennes habitudes et ont fait disparaître ma parenthèse à la poubelle. On vit dans un monde de fou.

Cette femme NA, devrait être étudiée par les chercheuses de la jouissance féminine. Je donne un exemple rigolo. J'ai pour habitude de tester mon Magic Wand sur chaque candidate. Jusqu'à présent, la plus rapide de toutes les femmes à venir avec était mon ex femme, qui avait eu besoin de 40 secondes environ. La plupart ont décollé au bout de 3 à 4 minutes. Et la plus longue fut 40 kg qui est parvenue à résister pendant 8 minutes à la machine. Je me souviens avoir surveillé cela de près en me demandant si Magic Wand n'allait pas être mis en échec pour la première fois. Heureusement, il a fini par vaincre et reste à ce jour invaincu. Enfouaré de machine...

Je l'ai sorti sur NA prêt à ce qu'elle décolle en environ 20 secondes...

Je n'ai à peine eu le temps de lui coller dessus. 3 secondes et c'était fini. Il fallait remballer. 3 SECONDES !!!!

Si ce n'est pas du vagin de compétition hein ?

Sous le poids de notre intensité émotionnelle commune, elle a amélioré nos records précédents qui nous font rire. Le doigt sur le point G ? 10 SECONDES ! 10 !!!! Top chrono. Qui dit mieux. Dès que je la touche, elle vibre.

Les inégalités sont criantes sur cette planète... Je suis rapidement devenu accroc. Il a même fallu que je réapprenne à communiquer avec elle. NA, wait, Na, stop, don't come so fast... le monde à l'envers.

Je lui aurais bien fait subir mon stage intégrale de formation, malheureusement, il a fallu se séparer pour mon retour prévu de longue date au CR et encaisser la douleur d'un truc inachevé.

Je me suis retrouvé une nouvelle fois écartelé par un choix impossible en univers incertain. D'un côté, j'ai des choses à vivre ailleurs (je compte poursuivre notre tour du monde avec Antoine) et de l'autre, j'aurais bien abusé quotidiennement 6 mois ou un an d'elle, abusé pour son plus grand plaisir je peux dire. Nous nous sommes promis de nous retrouver. A vrai dire, je me suis fait la promesse perso de passer deux semaines dès que possible, juste avec elle, quelque soit l'endroit où elle vivra et se cachera de moi. Je chérie cette femme. Je ne me vois pas terminer mes jours avec pour de multiples raisons, mais faire une grosse pause avec, définitivement oui. C'est plus qu'horrible ces questions d'engagement.

NA a clôturé mon expérience sur une note merveilleuse. Je vous souhaite à tous un jour de trouver cette alchimie unique que j'ai eu avec NA, qui envoie dans la stratosphère. Aucun objet, aucune possession, aucun concept ne pourra égaler ce que procure ce genre de lien.

J'ai profité aussi de ces trois mois pour cartographier mes patterns émotionnels d'enfance. En extrapolant les expériences d'Antoine et les miennes, du présent et du passé, par reflet de la réalité, j'ai pu enfin extraire du monde caché mon code émotionnel erroné. J'ai passé des nuits d'insomnies entières à tâtonner et à réfléchir. J'ai toujours eu de grosses facilités avec l'aspect névrotique humain. C'est comme un jeu, une gymnastique de l'esprit. J'adore le défi. Il faut débusquer une boucle qui tourne à l'insu de l'intellect humain, mais qui laisse des traces et des indices un peu partout dans les autres mondes, émotionnel, intuitif, rêve, évènements dans la réalité...

Mes parents m'ont démâté la tronche dans les couches archaïques mises en place avant l'âge de 5 ans. Ma mère a eu la bonne idée de me faire pour attraper mon père qui n'a pas trop aimé le truc parce qu'a priori, il n'avait pas l'intention d'y passer la vie avec ma mère... J'ai d'ailleurs délaissé toute ma vie l'intégralité de mes copains et amis qui jouaient à faire des enfants n'importe comment, pour des raisons plus que légères, égoïsme suprême d'occidentaux imbuvables et prétentieux que de se permettre de jouer avec la vie d'un autre. Certes, j'ai bien saisi aujourd'hui qu'il est plus que probable que la vie choisit avec la naissance son destin et une configuration particulière qui permettra de vivre des expériences bien précises. Mais je reste intolérant sur le fond sur ce sujet.

J'ai pu mettre à jour grâce à ces dizaines de femmes 6 problématiques racines qui me pétaient les couilles depuis 15 ans. J'ai travaillé chaque défense inconsciente patiemment qui bloquait l'accès à l'émotion primaire derrière, ce qui enclenchait des névroses. C'est ainsi que j'ai pu vivre un truc dingue, régresser dans la peau de Charles junior, genre dans les deux ou trois ans d'âge, qui fantasme que son père veut se débarasser de lui, car le père en question est coincé et a envie de se venger. Je crois que inconsciemment mon père a du longtemps me regarder comme le truc qui lui a baisé sa liberté et son choix de vie. Evidemment, les conséquences ont été ultra rudes pour moi. En surface, mon père s'est contenté de m'ignorer démarrant sa vie de père qu'avec l'arrivée de ma soeur des années après (et précisons qu'il n'a jamais varié d'un pouce à mon sujet, je suis resté inexistant d'un bout à l'autre de mon enfance. Il a fallu attendre 2001 quand tout s'est écroulé et que j'étais en plus menacé de mort par des connards pour qu'il vienne à moi). Abandonné par une mère à moitié zinzin dans sa jeunesse (elle a incroyablement changé à partir de 50 ans) et un père totalement piégé, je n'ai pas fini à l'asile grâce à ma grand mère qui a pris le relais et m'a montré l'existence de l'amour avec un grand A. Elle a imprimé en moi les circuits les plus exceptionnels auxquels je me suis rattaché, transformant une situation déplorable en une vie riche que beaucoup n'auront jamais. Ma chère grand mère, je t'aime pour toujours. Et surtout, merci !

Pendant 5 minutes, donc, j'ai regressé en trois vagues successives et j'ai accédé à l'émotion la plus violente de ma vie, de la terreur de mourir, avec appel au secours d'un enfant abandonné et rejeté. J'ai cru que mon coeur allait lâcher tellement il battait fort. J'y suis allé tout seul, au fond du trou noir que la très grande majorité des humains fuit. J'ai une confiance absolue dans ce genre de voyage intérieur. J'en ai déjà fait. Quand on remonte, on touche toujours le pactole derrière.

Ce qui me fait doucement rire, ce sont les réactions que j'ai reçu de nombreuses personnes qui ont lu la première partie du récit de cette aventure et qui se sont laissées aller à des jugements hâtifs. Rien dans la vie n'arrive par hasard. J'ai appliqué ce à quoi je crois, à savoir que toutes paroles dans la bouche d'un ami, toutes interactions avec des humains proches ou inconnus, tout évènement positif ou négatif (en valeur relative, car rien dans l'absolu ne peut être juger positif ou négatif) a un sens et doit être relié à une évolution humaine. Il existe une partie centrale présente en chacun de nous, au fond, dont le seul boulot est de nous faire évoluer. Cette partie a tous les pouvoirs à sa disposition, y compris de créer des réalités supports pour nous aider à y voir clair. Oui, j'ai baisé de la femelle à la chaîne. Mais chacune m'a aidé à composer mon puzzle. Il y a eu une logique dans le hasard supposé des rencontres. Je n'ai jamais cessé de surveiller chaque paramètre qu'elles mettaient toutes sur la table, chaque émotion qu'elles vivaient avec moi ou me faisaient vivre. Je n'ai été que partiellement dupe pendant quelques semaines de ce que je vivais. Quand les coïncidences ont commencé à s'accumuler, j'ai vite saisi que je jouais à un autre jeu que celui de devenir une machine de guerre au lit.

J'ai donc rapidement commencé à extrapoler tout ce matériel de manière à piger la logique générale et finir par comprendre la pièce de théâtre qui s'est jouée dans ma petite enfance entre mon père, ma mère, ma grand mère et moi même.

La grande majorité des gens que j'ai rencontré dans ma vie, ne se sentait pas concerné. Les autres ont des problèmes psychologiques mais pas eux. En fait, pour être honnête, j'ai vu deux types de réaction. La première est le déni total, genre, j'ai eu une enfance heureuse, ou alors, j'ai eu une enfance normale, rien à signaler (mais bien sûr, comme chacun sait, 90% des parents réussissent à élever leurs enfants sans les abîmer.... euh 10%, mais 90% des gens se reconnaissent dans les 10%, ce qui comptablement est tout à fait normal quand on s'ignore). La deuxième réaction est, je n'ai pas eu une enfance facile, mais je m'en suis sorti, à quoi bon remuer la merde ?

Ben oui, à quoi bon ? Quand on explique que leur vie entière n'est qu'une illusion organisée autour de leurs thèmes d'enfance, qu'il existe un pan entier de leur réalité qui leur échappe totalement et qu'ils n'ont jamais sélectionné et vécu que ce que leur système ne pouvait tolérer par rapport à leur émotion d'enfance, ils ne saisissent pas. Pensez donc. Ils ont tout pouvoir. Ils choisissent leur vie. Evidemment, quand ils se lancent dans des activités incertaines comme la compétition sportive, le trading sur les marchés financiers, les différents jeux, les relations amoureuses de qualité et bien d'autres choses, ils s'écroulent. Attention, ce n'est pas de leur faute. Jamais. Il s'agit de malchance, de politique ou que sais je encore. La vérité est juste que certaines activités sur terre sont exigeantes et tueuses de mythes et de mensonges humains.

Sur les marchés financiers, 98% des comptes à effet de levier sont perdants au bout de seulement quelques semaines ou quelques mois. Seules 2 personnes sur 100 parviennent à dompter les enjeux. Je n'ai jamais vu personne ou presque parmi les 98% s'interroger sur le fait qu'ils sont eux mêmes responsables et chercher une solution à l'intérieur d'eux. Et cela fait 20 ans que je traîne dans le circuit... Evidemment, puisqu'ils ont eu une enfance heureuse... qu'ils ont reçu de l'amour... et surtout qu'ils n'ont pas de problème !

En réalité, dès qu'il existe un enjeu majeur, gains d'argent, conquête d'une femme ou d'un homme et de son amour, image sociale impliquant l'estime de soi, des sujets pourtant phares, les émotions d'enfance entrent en jeu. La plupart des gens que j'ai rencontré ne se lançaient pas dans ce genre d'enjeu et ne s'impliquaient jamais dans quoique ce soit, une manière comme une autre de ne pas mettre le nez dans les sujets qui puent (je veux dire, dans les sujets qui n'existent pas...). Mieux vaut regarder la TV et laisser les autres créer la vie de leur rêve, avoir de l'amour, de l'argent, de la liberté... Evidemment, quand ces mêmes autres se vautrent de temps à autre, surtout, surtout, il faut leur tomber dessus et se venger, ces salauds qui osent. Ils n'ont que ce qu'ils méritent. Ils n'avaient qu'à rester à leur place. Bien fait pour eux.

J'ai vérifié ce circuit de pensées des centaines ou des milliers de fois depuis que je l'ai compris dans ma jeunesse, vers 17 ans !

Je ne suis pas sorti de ces trois mois avec un savoir faire dans la jouissance féminine. Je suis sorti libre de problématiques émotionnelles majeures, les fameuses pattern qui tournent en boucle en souterrain, là où nombreux n'y voient que le hasard et ses manifestations.

Pourquoi avoir attendu autant de temps ?

Parce que j'ai démarré ma vie d'homme libre à 30 ans. Avant, je pataugeais dans le marécage que j'ai récolté de mon enfance. Et rapidement, 3 ans après que j'ai commencé à m'envoler, j'ai rencontré mon ex femme. Je me suis investi dans cette relation contre l'avis de mes sensations, parce que j'avais besoin de faire une pause dans l'enfer que j'avais vécu. L'enfer signifie vivre sans savoir et surtout sans sentir qui on est. Evidemment, selon mes critères perso, une grande majorité d'humains sont dans l'enfer... y compris moi jusqu'à 30 ans quand un mec est parvenu à me connecter. Mais pour avoir expérimenté les deux sortes de vie, l'une paumé, l'autre connectée à soi dans les profondeurs, à son identité profonde, de mon point de vue, mon jugement sur l'enfer me paraît logique.

Qui suis je ? a longtemps été la question numéro 1 de mon existence.

A chaque fois que je définissais qui suis je, quelques semaines ou quelques mois plus tard, je parvenais à mettre en miette mes raisonnements. Je me souviens quand j'étais jeune avoir eu en permanence dans ma poche la dernière définition de moi écrite sur un papier que je consultais chaque jour.... invariablement, ces définitions finissaient à la poubelle, car je parvenais à les casser.

Et quand je pose la question qui suis je ? à mon entourage, du moins quand je la posais car cela fait des années que j'ai arrêté, ayant perdu mes illusions sur la nature humaine, je n'obtenais invariablement pas ou peu de réponses.

En fait, l'identité ne peut que se sentir et non se définir. Voilà le piège qui m'a égaré pendant au moins 10 ans. Ce n'est pas un savoir que d'être, mais une sensation, un sentiment d'être. Partant de là, toutes les constructions intellectuelles qui consistent à affirmer son identité de soi sont foireuses et peuvent facilement être démontées par un esprit vif et au parfum.

Avant 30 ans, j'étais dans l'enfer, paumé. Quand ma femme est apparue, j'ai décidé de faire une pause et d'arrêter la quête en me laissant aller à la facilité.

J'ai fait le choix consciemment prêt à assumer les conséquences et j'en ai pour mon argent avec cette femme... C'est à la fois la meilleure et la pire interaction de toute ma vie, de très loin devant les autres, pour les deux aspects positifs et négatifs. 4 ans de paradis, 3 ans d'enfer.

Quel bénéfice de me libérer en remuant la merde ?

Le libre arbitre ! Et surtout l'accès à la qualité supérieure... Combien de personnes vivent une interaction explosive comme j'ai pu avoir avec NA ? Et encore, je ne fais que suspecter mon avenir radieu qui m'attend en matière d'amour.

Charles a de la chance. Voilà à peu près ce que j'entends depuis toujours.

En matière financière, j'ai établi un record perso à 121.000 euros de gains en un mois quand tous mes business ont craché en même temps. Ce n'est arrivé qu'une seule fois. J'ai aussi enchaîné de nombreux moi à 30 / 50.000 euros. A comparer au fait que j'étais ruiné en 1999 et qu'en 2002 et début 2003, je tournais au RMI après un énième coup de semonce négatif en 2001. Je l'ai remué ma merde avant de trouver ma porte de sortie... Quand on pense que j'ai démarré avec quelques centaines d'euros d'investis sur un truc auquel je pensais depuis un an, tandis que ma copine de l'époque avec qui je vivais m'expliquait par A plus B que je brassais du vent et que je ferais mieux de prendre un job à la con comme tout le monde et de fermer ma gueule...

J'ai appris une chose : quand tout est aligné à l'intérieur, le meilleur surgit dans la vie réelle qui n'est qu'un mirroir et un reflet. J'ai travaillé pendant 20 ans à évoluer sur le sujet de l'argent. Un beau jour, l'argent a coulé à flot quand je fus prêt émotionnellement. Nous sommes très loin de la vision communiste française qui consiste à passer un diplôme enseigné par des cons finis qui ratent leur vie, à prendre un job tout aussi chiant que la lecture de la bible et à passer 40 ans de sa vie dans des jeux de pouvoir et des soucis de compétition sociale plus stériles que la castration.

Ma vision des choses, c'est que notre vie extérieure reflète notre évolution intérieure et non l'inverse. Si on évolue et on change, notre réalité extérieure se synchronise mécaniquement sur le nouvel ordre intérieur et non l'inverse. Si on est pressé, ce qui est mon cas, alors, on mise tout sur l'évolution intérieure, ce qui donne une vie extérieure riche en rebondissements et passionnante.

NA pour moi est le début d'un cycle d'expériences amoureuses dont la qualité sera exceptionnelle. Je n'ai aucun doute. J'ai tâtonné dans le noir profond. J'ai plongé. J'ai nettoyé ma merde plutôt que de fuir en coulant une chape de béton type tchernobyl sur tout ce qui ne sentait pas bon. Surtout, j'ai appliqué la pratique militaire que j'ai appris sur les marchés financiers au monde de la relation amoureuse pour accélérer ma courbe d'apprentissage. Il faut répéter, répéter et répéter les erreurs et les succès pour assembler le scénario caché. Pas la peine de rester sur une relation pendant des mois ou des trimestres, alors qu'en trois ou quatre rencontres, on connaît déjà les tenants et aboutissants. Gérer la courbe d'apprentissage par l'expérience, c'est la clef. Optimiser à mort le temps qu'il faut pour assimiler est capital.

Voir tous ces gens ne rien tenter par peur d'échouer, c'est juste un supplice pour moi que de les regarder. Il est absolument impossible de parvenir à un quelconque résultat sans se lancer dans l'expérience de la réalité et subir les erreurs et échecs qui vont guider vers la porte de sortie. Sans parler de tous ceux qui n'essayent qu'une fois et qui rebroussent chemin. 10 échecs consécutifs OK. Mais abandonner au bout d'une à deux fois, cela reste quand même petits bras à mort... Il faut de nos jours, tout et tout de suite, sans effort ! C'est le déclin des sociétés parvenus au sommet. En coupant l'instinct de survie et le goût pour le risque, l'effort, l'acceptation des déconvenues, l'adversité, on produit une bande de loques humaines vouées à disparaître dans le temps infini qui s'écoule.

Enfin pour finir, surtout surtout en fait, il faut faire confiance à cette partie immortelle qui se joue de nous et collaborer avec. Evidemment, causer avec elle ne s'apprend pas en quelques jours... Mais si on insiste un peu, elle ne demande que cela.

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