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charlesdereeper@yahoo.fr (Charles Dereeper) Blog Fri, 19 Jun 2020 08:06:31 +0000
Chapitre 27: Les contradictions du bonheur humain que je n'ai jamais dominé http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-27-les-contradictions-du-bonheur-humain-que-je-n-ai-jamais-domine.html http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-27-les-contradictions-du-bonheur-humain-que-je-n-ai-jamais-domine.html Chapitre 27: Les contradictions du bonheur humain que je n'ai jamais dominé

APRES 18 MOIS DE SILENCE

Il y a un sujet qui revient en boucle depuis que j'ai 19 ans. C'est la liberté et le bonheur.

Au cours des 24 dernières années, j'ai enchaîné 11 cycles. Je suis au démarrage du douzième depuis la semaine dernière, ce qui motive quelque part en arrière plan cet édito.

Si je devais résumer l'horrible problème qui nous habite nous les humains, c'est la quasi impossibilité technique de résoudre l'équation du bonheur et encore plus, celle de la liberté.

Je veux dire, résoudre le problème sans se mentir ou sans mentir aux autres.

Je vais aborder les relations amoureuses, puis les chemins de vie enfin le carburant derrière ces 2 pans entiers de la vie, la croyance et les illusions.

J'ai utilisé un modèle de vie pendant 24 ans qui a bien délivré. Je me suis littéralement éclaté et je n'ai conservé qu'un seul regret. Ce n'est pas cher payé, un seul regret pour le niveau d'éclate que j'ai obtenu.

Malheureusement, ce mode de vie qui m'a globalement bien réussi, ne marche plus. J'arrive à ses limites. Je suis coincé. J'ai pressé le fruit jusqu'à extraire le maxi du maxi.

 

COMMENCONS PAR LE SUJET DES RELATIONS AMOUREUSES

Certains sont heureux, mais invariablement, quand on les met en situation (et j'ai rencontré pas mal de personnes capables de refuser la mise en situation pour éviter d'avoir à affronter la vérité, ce qui est une forme d'intelligence majeure que de savoir renoncer à une expérience de vie attractive pour ne pas menacer les mensonges qui servent de fondation à un bonheur sous contrôle), donc quand on met en situation les gens moins intelligents qui n'ont pas compris à quel point la part du mensonge était fondamentale pour tenir la distance, alors le bonheur s'écroule devant les contradictions dans le domaine des relations amoureuses.

Pour résumer la contradiction fondamentale, mon copain Béber a eu une image énorme.

Ce qui nous rend heureux à court terme, ce sont le silicone et les yachts alors qu'a long terme, aimer une femme, faire des enfants et faire un bon dîner arrosé avec des amis nous remplit de joie.

C'est un excellent résumé parce que le problème numéro 1 avec le bonheur est qu'il est impossible d'avoir les deux en même temps et que sur la durée, n'avoir qu'un seul finit toujours par lasser et prendre la tête.

Voilà ce que j'essaye de solutionner depuis 24 ans sans succès.

Je n'ai jamais rencontré personne qui avait été capable de ne pas s'emmerder à la longue avec la version long terme du bonheur ou avec la version court terme. J'ai passé moi même 5 ans dans chaque version de manière ultra intensive. Deux opposés mais une même conclusion. Il faut les deux sinon, je craque ! Et les deux ne sont pas juxtaposables.

 

LES SOLUTIONS QUI NE MARCHENT PAS A MON SENS

La plupart de mes potes ont essayé de me vendre la solution de la tromperie.

J'ai lu récemment que 60% des américains et 40% des américaines trompaient leurs conjoints.

Des centaines de millions de gens dans le monde occidentale résolvent mon souci par la tromperie.

Pourquoi je ne veux pas de cette solution ?

De deux choses ou l'une. Ou bien il y a un lien profond entre l'homme et la femme et dès que le mec va aller foutre sa bite dans un autre vagin que celui autorisé, la femme le sentira. Soit par un rêve. Soit par une sensation. Soit par une intuition... les femmes ont un radar ultra perfectionné pour sniffer ce genre de truc.

Ou bien la femme ne le sent pas. Mais là, cela signifie que le lien n'est pas profond et donc que la relation long terme est de qualité médiocre. Autant rester dans la dark side et faire la fête du slip permanente sans s'enfermer dans une relation long terme médiocre. C'est tout aussi lassant la dark side, mais quand même plus marrant à vivre...

(Euh, pour les non avertis, j'ai un blog Thaïlande dédié à la dark side... enfin la version officielle, parce que tout le monde est effaré de ce que j'écris dedans en pensant que c'est too much et que je grille mon image ou que c'est romancé, alors que la vérité est que j'ai tout édulcoré, la réalité étant au moins 2 à 3 fois plus trash et hardcore...)

Donc tromperie, sans moi...

Mes copains ont cherché ensuite à me vendre une autre solution pour pouvoir gérer le côté silicone en même temps que amour stable avec enfants.

Faire accepter à la femme les tromperies.

Alors là, sans moi. La construction psychologique de la femme repose sur la lutte avec la mère pour gagner l'intérêt du père. Donc de la jalousie. C'est le fondement des femmes.

Et à l'âge adulte, elles devraient être capables d'accepter l'inacceptable alors qu'elles sont intégralement construites depuis toujours CONTRE ?

Sans moi...

J'ai testé d'autres solutions.

La manipulation du ressenti des femmes.

Imaginons que je sois avec une femme long terme, donc coincé avec les hormones qui me tiraillent pour aller chasser un avion de petite vertu pour un soir ou quelques jours.

Il va falloir tout un travail de préparation en amont. Quand ma femme long terme pétera une crise de jalousie non fondée, j'enregistrais le cas de figure, ostensiblement quitte à tenir un calendrier accessible facilement par le couple. Puis je provoquerais sciemment de faux signaux capables de susciter de nouvelles crises de jalousie avec un alibi béton pour ensuite me laver de tout soupçon. Qu'est ce que j'obtiens ? J'obtiens que la femme perd confiance dans son ressenti, son système d'alerte. Si je lui prouve par A plus B qu'elle vient de se planter 5 fois d'affilée, cela devient impossible de me choper la sixième fois quand elle a une alerte alors même que justement c'est la fois où il faut me choper.

C'est imparable.

D'autant que les femmes sont rapidement aveuglées par la jalousie sans discernement.

Sauf que... on parle d'une relation long terme avec de l'amour.

Comment faire pour aimer une femme, la regarder dans les yeux alors qu'on se livre à de si grossières manipulations avec elle ?

Perso, ce n'est pas compatible.

Cela revient à trahir mon coeur !

Donc sans moi...

Ensuite, il y a les autres stratégies mises en place par les hommes.

La branlette pour une énorme partie d'entre eux. Ils doivent refouler et se palucher dans le dos de leurs femmes plusieurs fois par semaine. Ils finissent tous frustrés sans même être capables de se l'avouer.

Sans moi...

Le truc le plus marrant, c'est l'énorme déni des femmes blanches qui sont persuadés qu'un homme qui a besoin tous les jours est obsédé et a un souci psychologique.

Et il y a des médecins officiels qui ouvrent des cliniques pour "traiter" ces cas pathologiques...

Personne n'est dérangé par le fait qu'environ 500 millions de mecs blancs ne tiennent pas 48h sans se toucher le quiqui. Elle est belle la pathologie... Cela ressemble plutôt à un machin qui s'appelle la nature...

L'option branlette est celle qui leur convient le mieux aux femmes. Il suffit juste pour elle de faire un déni sur cette réalité et elles sont peinards. Cela fait partie de la société blanche occidentale qui nique les hommes au profit de l'intérêt des femmes.

Un homme bien dans le monde blanc est un homme qui nique madame 2 à 4 fois selon les semaines et qui gèrent les intempéries avec ses films de boule en cachette pour compenser les disettes.

Donc non merci, sans moi...

Ensuite, certains de mes potes évitent soigneusement tout type de mise en situation.

Ils ont cherché à me vendre une solution de renoncement.

Cela veut dire qu'ils choisissent leur lieu de vie en permanence pour éviter le contact avec la gente féminine baisable. Cela devient de plus en plus facile de trouver un spot vu que 50% des femmes dans le monde sont globalement obèses ou en fort surpoids, de quoi retrouver rapidement le chemin de son ordinateur et d'aller se palucher peinard devant les petites ukrainiennes bombasses aux yeux bleues... qui acceptent de faire tout ce que bobonne refuse à la maison...

Donc ils renoncent au silicone définitivement par le choix des lieux de vie. Et à l'intérieur, ils acceptent plus ou moins le choix. La programmation mentale et le conditionnement, après avoir vécu dans plusieurs pays pendant de nombreuses années, je suis bien placé pour savoir que cela marche.

Mais sans moi...

Comment être heureux en sachant que je me mens sciemment ?

Quoique je réfléchis assez fort à cette option depuis quelques mois. Le mensonge est une part intégrante du bonheur.

Le mensonge ou la bêtise sont les deux outils les plus respectables dès lors qu'on cherche à être heureux. Cela me paraît de plus en plus évident.

Et être heureux est plus intéressant dans la vie qu'être intelligent ou de connaître la vérité, en ce qui me concerne.

En outre, avec cette option choix du lieu de vie, il faut avoir un niveau d'hormones contrôlés. Ce serait bien prétentieux de ma part après ce que j'ai vécu depuis 6 ans si je pouvais affirmer sans l'ombre d'un soupçon que je dirais merde sans jamais faillir à l'attrait du silicone...

C'est ce qui m'inquiète le plus aujourd'hui. Je ne me fais moi même plus confiance. J'ai vu trop de gens trahir dans un déni leur cause ou leur coeur et j'ai trop manipulé de gens de mon côté, sans me trahir, mais en trahissant les autres, ce qui revient au même.

Enfin, le souci avec les hormones, c'est que cela recharge en permanence. Du coup, quand il y a trop plein, la moindre étincelle et le dérapage est incontrôlable... boom une cartouche qui part sans préméditation...

Comment pouvoir affirmer que je ne déraperais plus jamais pour les yeux d'une seule femme ?

Ce serait un tel mensonge que de le dire...

Sans moi...

Donc au final, la contradiction n'a pas de remède à ma connaissance.

Cette contradiction évoquée ci dessus ne concerne que les relations amoureuses.

 

LES CHEMINS DE VIE

Le souci, c'est que j'ai retrouvé la même contradiction avec les chemins de vie !

J'ai testé avec le même acharnement différents modèles de vie.

J'attaque comme je le disais plus haut mon douzième test !

A comparer avec certains qui misent sur le modèle général que propose leur pays et déroulent le scénario toutes leurs vies sans alternatives. Ma vie doit leur sembler dingue.

Quand j'étais jeune, je cassais mes jouets. Je faisais des erreurs et mes premiers cycles prirent fin à cause de mes erreurs assez grossières.

Je ne me souviens plus bien, mais je crois qu'à 20 ans, j'ai pigé que ca déconnait en moi et j'ai démarré un cycle de 10 ans de lecture. 1000 livres de psycho, de philo, de techniques, de témoignages... J'ai littéralement lu pendant une décennie.

Pour la petite histoire, je viens de recommencer 18 mois dans un autre domaine sur le même rythme. J'avais besoin d'une mise à niveau en business.

Conséquence de mes 10 années dans ma jeunesse, à partir de 30 ans, j'ai arrêté de faire des erreurs humaines. Quelques unes. Mais compte tenu de mon niveau de prise de risque permanent, mes taux de connerie sont à un très bas niveau.

J'étais confiant... donc pour mon futur...

Enfin, j'étais opérationnel. J'allais pouvoir créer quelque chose de grand...

Malheureusement, je me suis heurté à une nouvelle limite. LA LIBERTE HUMAINE.

Ce blog du Costa Rica a toujours été écrit avec en toile de fond cette notion de liberté. J'ai probablement reçu 500 témoignages de lecteurs retournés qui avaient compris en me lisant qu'ils s'étaient enfermés sans liberté dans un modèle de vie et que cela ne leur plaisait pas.

Pourquoi est ce que je passe mon temps à pleurer sur la liberté ?

Tout simplement parce qu'à partir du jour où j'ai arrêté de faire des erreurs perso d'humains, le destin ou dieu ou le random négatif persistant, à vous d'appeler cela comme vous le voulez même si dans le fond, il s'agit de la même chose, a remplace mes erreurs d'avant et a continué la destruction de tout ce que je construisais.

A ce jour, à 42 ans et 6 mois, je n'ai jamais réussi à construire quoique ce soit à long terme.

Rien !

Après 24 ans d'expérience et une courbe d'apprentissage méchamment travaillée, je construis des trucs de plus en plus perfectionnés, ce qui exige de la part du random négatif persistant d'être de plus en plus grossier pour détruire mes édifices.

En clair, les évènements qui amènent la destruction sont tellement improbables que quand je les raconte, les humains normaux jamais confrontés à un souci de liberté ont presque du mal à me croire.

Et pourtant, c'est bien ma réalité.

De cette drôle de vie, sans trop de liberté, car je suis finalement enfermé dans une boucle, un peu comme le film UN JOUR SANS FIN, sauf que moi, c'est DEUX ANS SANS FIN... j'ai pu réfléchir du coup sur les chemins et recouper cela avec la quête du bonheur et des relations amoureuses long terme.

En effet, dans le fond, on finit aussi par s'emmerder enfermé dans un chemin précis.

Reprenons.

Par exemple, imaginons que je trouve ma voie (l'expression usuelle des mecs du développement personnel hahahahaa...) et que je passe les 40 prochaines années de ma vie à la poursuivre.

Absolument rien ne me garantit que je ne vais pas finir par m'emmerder. J'aurais la stabilité, la joie de construire et de développer à long terme un truc que j'aime, une grande première longuement attendue.

Mais peut être que le changement me manquera aussi terriblement ? Je n'ai jamais vécu mais si j'extrapole mes expériences, je ne peux que soupçonner en toute logique que "the voie" va faire chier la couille au bout d'un moment...

J'ai essayé aussi des cycles (deux pour être franc) dans le passé où je branlais que dalle, prenant ma vie dans le sens inverse de sa logique. Zéro construction. J'ai craqué à chaque fois. Ne rien branler comme la majorité des gens, vivre dans la rat race sans prendre de risques, sans rien créer, en ayant peur d'échouer, à contrôler son risque et tout justifier en se mentant, ben j'ai échoué... là aussi.

J'ai craqué.

C'est très clair que je préfère l'option construire et détruire, ou construire un seul truc sans fin jusqu'à la mort que de ne rien branler.

En même temps, le scénario central qui se répète en boucle depuis 24 ans, celui de cycle de 1 à 3 ans qui monte très fort et qui s'éclate en l'air avec des évènements hautement improbables pour le détruire, je m'en suis lassé aussi.

J'aime démarrer de zéro. C'est le coeur de mon réacteur. Je suis avec les années devenu un spécialiste du rebond éclair et de l'échec éclair aussi...

Peut être que le projet de ma vie devrait être d'aider les autres à changer de vie, à sortir de l'immobilisme pour les lancer. Ca j'en connais un rayon... hahahahaha. Peut être que je pourrais trouver de la stabilité long terme dans mon instabilité cyclique ?????

En attendant, ce qui me dérange plus que tout, c'est que nous finissons tous par nous ennuyer à long terme sans changement et il est très pénible que de changer de cycles. Cela se fait souvent dans la douleur.

Donc on trouve notre bonheur en ayant besoin de changement et de stabilité. Ce qui est totalement contradictoire...

La question est de savoir où on met le curseur entre les deux opposés ?

Même si pour moi, on touche à la notion de chemin de vie et donc par conséquence, on touche au destin et à la liberté humaine, donc à l'impossibilité de pouvoir placer le curseur à l'endroit qu'on veut, vu que pour changer, cela fait toujours mal et que personne ne va se sabrer la gueule comme un samouraï tout seul.

C'est impossible de nier l'existence pour certains de la présence de destin, donc d'une influence extérieure aux humains, hors de contrôle, qui impose avec une logique imbittable des choix non désirés ni désirables...

Donc la question est de savoir où le destin place le curseur dans nos vies concernant la contradiction CHANGEMENT / STABILITE.

 

QUOI DECIDER ?

Je sais pas quoi faire de tout cela pour être franc.

J'ai 42 ans et 6 mois.

Ne rien faire et je sais où je vais. Faire et je sais où je vais.

Ma toile du futur est blanche au moment où j'écris ces lignes. Et je suis dubitatif à créer un truc qui partira à la poubelle dans deux ou trois ans.

Je n'ai rien qui vient de mon passé à défendre. Tout a été détruit. J'ai abandonné tous mes rêves qui me restait. J'ai vécu tout ce que je voulais vivre. 11 cycles de vies différentes qui m'ont permis de jouir de beaucoup de facettes de vie. Je ne regrette rien (sauf mon ex femme, seule exception en 24 ans, mais comme on le sait tous, l'amour est un authentique cadeau empoisonné quand il arrive trop tôt dans la vie)

Le fait est qu'après 11 vies différentes, je n'ai plus rien comme avant qui m'excite les neurones. J'ai juste ce challenge de péter régulièrement les 100.000€ par mois avec un business. Mais c'est de l'occupation. Parce que dans le fond, j'en ai rien à foutre. Le fric, c'est un jeu. Une quantité d'un outil d'échange qui s'attrape en échangeant avec les autres humains.

Se tuer la vie pour du fric, il y a un moment où il faut savoir dire stop. Se battre à fond, essayer d'être le meilleur. OK ! Mais pas à n'importe quel prix. Des mecs parfois viennent me provoquer en m'expliquant qu'ils ont gagné plus de blé que moi dans la vie. Ca tourne pas rond. Le fric n'est pas un outil de comparaison entre humains. C'est une jauge de performance en valeur absolue.

Bref, c'est de l'occupation. Sauf pour les gens qui font confiance aux gocho français. Là, le fric, c'est de la survie difficile. En même temps, quand on est assez con pour gober les salades des gochos, il faut bien payer à un moment...

La vie m'a placé dans une situation d'échec et mat.

Je sais pas quoi branler.

Je suis capable de faire beaucoup de choses, mais ca sert à rien au final. Car cela finit à la poubelle.

Mon copain Tonio adore la phrase : rien ne dure dans la vie.

Je trouve que le truc le plus dur, c'est de trouver une occupation à faire qui a du sens pour soi. Je ne parle pas des trucs valorisés par les sociétés pour nous contrôler. Donner du sens à sa vie en respectant le regard des autres et en Asie, ils sont obsédés encore plus qu'en Occident par LA FACE, cela ne mène nulle part.

Sans moi...

J'en ai rien à branler de savoir ce que pensent les autres si au moins je pouvais trouver un truc auquel je crois vraiment. Que les autres valorisent ce à quoi on croit, c'est juste un détail, une cerise sur un gateau.

Parce que dans le fond, le jeu de la vie repose sur la croyance. C'est la clef ultime que de croire à ce qu'on fait ou croire à dieu. Croire même si c'est une illusion, voilà le pied intégral. Voilà ce que le Costa Rica m'a volé. Voilà ce que j'ai perdu en 2010.

Quand on perd la croyance, on est dans la dark side. C'est foutu !

J'ai pas mal étudié la notion de croyance avec un copain depuis 8 mois. On a débattu comme des sauvages dessus.

Le grand film MATRIX avec sa pillule bleue et rouge a posé le débat il y a 20 ans. MORPHEUS dit à NEO : je ne promet pas que ce soit génial. Je ne garantis que la vérité.

Et une fois que les humains sont confrontés à la vérité, ils sont baisés et certains ont même envie de retourner en arrière dans le grand mensonge d'un coup de baguette magique...

Haaaaa délicieuses illusions protectrices. aaahhhhh douces croyances.

Revenez à la maison...

Et en plus NEO, comme presque tous les films, poursuit son destin jusqu'au bout, donc donne le maxi de sens à sa vie et il finit par crever. Je sais pas si vous avez remarqué, mais tous les gens qui ont un destin marqué, ils finissent assez souvent dans des sales plans...

Je me suis amusé dans le passé à collectionner tous les cas de mecs qui avaient cru et au final, avaient payé une facture salée... Il y en a un paquet.

Les films américains qui ont pour obligation de toucher un public mondial (pas comme les films débiles français) bossent sur la symbolique. Et le fait que le monde entier achète la symbolique du mec qui va jusqu'au bout de sa logique de vie et qui se fait exploser à la fin... me fait poser la question de l'intérêt de collaborer avec la puissance supérieure qui impose le destin. Je trouve qu'elle facture très cher ses services...

Certes, certains avancent qu'on choisit soi même son destin à sa naissance...

Perso, je crois que je préfère tourner en boucle plutôt que de faire un destin incroyable en collaboration avec la puissance supérieure et de mal finir... à la Jeanne d'Arc avec ses voix intérieures au contact d'un bon feu de cheminée ou même le petit Jésus qui a expérimenté un rapport charnel avec les clous dont je me passerais bien...

Pour la première fois de ma vie, je n'ai absolument aucune idée. Je démarre un cycle sans conviction. C'est peut être la nature même de ma nouvelle boucle. VIVRE SANS CONVICTION...

PFFFffff, je n'ai pas démarré que je me fais déjà chier...

Ne rien faire, ne pas bouger, ne pas croire, c'est la mort.

Je vais devoir apprendre à me mentir mieux que cela...

La seule certitude de ce nouveau cycle, c'est que j'arrête la prestation de services, sous toutes ses formes. Je ne collabore plus. Je ne m'associe plus. Je ne m'occupe plus des affaires des autres.

Je suis assez curieux de ce qui va m'arriver... vraiment curieux. Que va t il sortir du chapeau ? Sur coup là, je suis tout ouïe.

Si je devais deviner, je mise sur les fondamentaux... la création, le mouvement, me mentir pour croire à un truc super alors que j'y crois pas...

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charlesdereeper@yahoo.fr (Charles Dereeper) Blog Fri, 19 Jun 2020 07:59:00 +0000
Chapitre 26: Si on reparlait de cul hein ? http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-26-si-on-reparlait-de-cul-hein.html http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-26-si-on-reparlait-de-cul-hein.html Chapitre 26: Si on reparlait de cul hein ?

LECTEUR, VOUS PERSISTEZ...

Bon me voilà en 2015. De retour au Costa Rica. Y'en a qui ont du pifomètre... Je n'ai pas reçu beaucoup d'emails sur le blog en décembre 2014 pour le Costa Rica. Je mets un pied à Ojochal et je bouffe une quinzaine d'emails en rafale... Je suis pisté... J'ai checké mon phone et mon ordi à la recherche de spy application... C'est louche tout ça...

Bon, ce blog du Costa Rica est censé être une aventure humaine. Mais certains persistent à y voir du cul. Alors que mon blog de Thaïlande relate pour l'instant mes explorations en matière de relations amoureuses et sexuelles http://www.charlesdereeper.com/vivreenthailande/

Sérieux, j'ai mis des bons titres sur le blog de Thaïlande : monter une école pour apprendre aux vagins à jouir... pfff, c'est de la bombe celui là non ?

Ba regardez l'email que je reçois :

 

Bonjour Charles,


Je suis une bordelaise, qui s'intérresse un peu au Costa Rica, et se questionne pour quitter la France, mais où comment, pourquoi, etc, bref ce n'est pas le sujet qui m'amène à toi !

Par hasard je suis tombée sur l'un de tes articles où tu décris ton parcours amoureux (sexuel, sensuel), et c'est amusant la vie, car parmi les nombreuses questions que je me pose, il y a celle-ci : comment mes expériences avec certains hommes sont parvenues à faire baisser ma libido, et même détruire cet instinct naturel qui me faisait aller droit vers le sexe quand d'autres me qualifiaient de bizarre ou d'osbédée ?

Par bonheur, j'ai fini par rencontrer un homme qui place la sexualité au centre de son existence, et malheur à moi, malgré l'amour, le plaisir physique, et la complicité artistique et intellectuelle (car nous sommes artistes tous deux), je n'ai pas réussi à prendre au sérieux son engouement pour la chose.

J'en suis même venue à dévaloriser sa position alors même que toute ma vie j'ai cherché cet homme qui saurait aimer, comprendre et accepter que je sois obsédée par le sexe !

Si je viens à toi, sans même te connaître, c'est que malgré le détail que tu fais de tes rencontres, qui peut avoir un côté un peu flippant de consommation, j'y ai trouvé toute une approche bien plus intelligente et en profondeur de ce que nous autres humains sommes.

Ton approche du sexe, cette télépathie dont tu parles, le fait que tu l'abordes comme un art m'ont intérressée et ont parlé à ce qu'il y a de plus profond en moi.
Sans compter les problématiques parentales que tu évoques, les voyages intérieurs, et tous ces poids et névroses que l'on traine et dont je peine à me sortir pour être enfin moi-même, reliée sur toute la longueur avec soi-même et donc aux autres ou à l'autre !

Je ne vais pas t'apesantir de mon vécu, je pense que tu as bien compris que ce que je viens chercher ce sont des conseils pour déployer mon désir, revenir à une forme plus animale de ma sexualité, et surtout retrouver le plaisir et la logique interne qui me permette de replacer le sexe au centre de ma vie, quand tout le monde m'a encouragée à me "méfier de mes pulsions".

Je n'ai pas eu 250 amant dans ma vie, disons une bonne trentaine, peu me restent en mémoire vis à vis de leurs exploits eu lit, je dois reconnaître que la grande majorité ne savent pas baiser, j'ai été mariée 10 ans, et sexuellement ce n'était pas très fun, bref depuis 4 ans je m'amuse un peu plus, mais ce n'est pas encore ça.
Perdue de vue mon animalité, et ça me fait flipper !

L'orgasme vaginal je connais, le clitoridien aussi, je me masturbe depuis l'age de 5 ans (du plus jeune que je me souvienne!), j'ai fantasmé sur plein de trucs porno, sm et autres sans aucun complexes depuis très jeune, et j'ai longtemps été en décalage avec la grande majorité des filles ou des femmes, qui restaient bien pudiques et réservées sur leur vie sexuelle.

Avec les années j'ai craint ce côté de moi trop sexuel qui me poussait à me faire appréciée pour cela par les hommes, et puis parfois à faire des conneries.

J'en ai développé une jalousie chronique, bien que déjà j'étais très possessive, mais là c'est dramatique, je me trouve très conne et à côté de celle que je suis.


Je viens ici modestement invoquer ton aide, si tant est que tu acceptes que nous ayons quelques échanges de mails, et que peut-être tu m'aides à trouver la porte de sortie de ce tunnel.


Je sais bien que tu ne me connais pas, pas plus que je ne te connais si ce n'est ton blog, je pourrai si tu le souhaites te faire une plus large présentation de qui je suis, si cela t'intérresse.


J'espère que tu auras le temps et l'envie de répondre à ce mail.


Bien à toi,

Du cul avec le blog du Costa Rica... pffff. Non non non et non. Pas ici bordel. Y a des mères de famille au dessus de tout soupçon qui lisent là. Putain ! J'ai une image de marque à respecter. Je veille à ne pas écrire trop grossièrement... bite, couille et vagin sont désormais exclus !

Pourquoi ne pas aller lire le blog de Thaïlande qui parle de relations amoureuses et sexuelles... ?

Et me voilà moi canard boiteux de la race humaine, consulté pour du cul. En plus.

Bon OK, j'ai encore eu quelques confirmations récemment à Bangkok que je n'avais pas perdu la main alors que j'ai sérieusement levé le pied depuis trois mois (si si sérieux, je tourne presque exclusivement avec 3 régulières dont une girl friend et un coup extérieur par mois, maxi deux. Il est loin le temps où on arpentait Bangkok la nuit dans des parties de chasse en team plusieurs fois par semaine, armés jusqu'au dent, chargés en substances alcoolisées).

Une petite masseuse bien énervée qui a voulu déraper en fin de massage, en pensant que ce serait du classique hahahha. Elle ne m'a pas vu arriver elle. Rien calculé, limite me prenant pour un con de touriste...

Elle me dit : 10 minutes vite fait, je n'ai pas trop le temps.

Je la scanne : une classe 5. Ouhhhh, merci Budha. Elle était appétissante avec son arrière train cambré... J'ai sorti mes pinceaux, ma feuille blanche et mon matos car une classe 5, ça se monte avec professionnalisme.

Une classe 5, c'est un support pour créer un moment unique ! Un truc d'artiste...

Je reste grand fan des classes 4, mais une classe 5, je les connais par coeur, des incomprises par les hommes, des orgasmes de faible intensité qui s'enchaînent rapidement les uns aux autres, qu'elles cachent par honte souvent. Ce sont des femmes à gang bang, les classe 5. Leur physiologie les prédestine à ça.

Je l'ai plié la masseuse... Elle a trouvé le peintre fort à son goût. J'ai honoré le drapeau français.

Le coup des 10 minutes a été rapidement oublié. Elle était impossible à arrêter. Enfin un mec qui savait gérer ses rythmes, pensez donc. Elle en voulait à mort. C'est la magie du boudhisme. Vous allumez avec métier une thaïe et vous récupérez une affamée en bout de piste qui se met à baiser avec un inconnu comme une morfale comme si c'était la dernière fois de sa vie !

Bref. Une énième classe 5 abandonnée au milieu de la connerie des hommes incapables de piger quoique ce soit... quel gâchis !

Les mecs putain, je vous le dis et redis, certaines femmes peuvent jouir en 20 secondes chrono, maxi 3 minutes quand vous pompez lentement, 15 fois d'affilée sans souci.

Putain, c'est pourtant simple.

Si vous pompez 5 - 10 minutes non stop comme des cons à fond, cela ne peut pas marcher. Elles ont besoin de repos entre chaque envolée. Et il faut savoir les rallumer après chaque décollage avec douceur.

On accompagne la classe 5 !

Une fois qu'elle est mûre à 15 orgasmes, faut la finir. Là et seulement là, vous la terminez comme un bourrin. Vous prenez votre manche et vous vous transformez en Rocco. Non mieux, vous apprenez le métier à Rocco putain. Vous lui apprenez la vie à Rocco. Vous lui mettez sa race question cul, quand votre classe 5 est mûre. Vous le calmez le Rocco ! Il rase les murs quand vous avez fini votre oeuvre...

Une classe 5, elle est faîte pour encaisser. Alors pas de quartier. C'est le bouquet final du feu d'artifice où ils envoient la sauce de tous les côtés.

Vous la finissez comme un chacal, un taulard, un enfouaré de salaud. Tout l'étage de votre immeuble doit savoir que vous êtes en train de terminer votre classe 5, tellement elle beugle, ok ?

De toute façon, ca fait 30 minutes qu'elle a déconnecté son cerveau, la classe 5 qui tombe sur un mec qui la comprend. Elle miaule et fait arreuhhhhh quoique vous fassiez. Elle serait capable de s'inscrire à l'église du coin pour peu que vous la finissiez correctement.

PFFFFF, comment se fait il qu'il y a autant de classe 5 à l'état de friche pendant qu'une armée de classe 1 et classe 2 se la raconte alors qu'elles sont méga chiantes au lit.

Désespérant ce monde !

Bon passons pour cette fois messieurs, même si franchement, je ne vous félicite pas. Revenons à nos moutons. Je vous rappelle que je suis en pleine consultation pour redonner le goût à une femelle d'être femelle. Putain, j'ai une sacré mission moi aujourd'hui. A distance en plus. Trop fort le Charly... à 10.000 bornes, par télépathie...

Réfléchissons.

Déjà, il ne faut pas oublier que je n'ai pas fourré une blanche depuis des années. Si on fait abstraction de mon ex femme, la dernière fois que j'étais en activité avec des blanches, c'était en 2005. 10 ans. Autant dire que je suis total largué...

J'ai quitté la France il y a 5 ans. Je suis sorti du goulag. Donc là aussi, je cumule. Je suis largué. Les délires de notre pays, ca s'oublie tout doucement avec le temps.

Il faut bien comprendre que j'ai muté. Comme je l'ai déjà écrit, il est effarant de constater à quel point l'environnement immédiat influence l'être humain dans son quotidien. Passant d'un univers à l'autre, Costa Rica et Thaïlande, j'en suis le premier témoin. On se demande si nous les humains, nous avons de la conviction dans ce que nous sommes ou si on s'adapte juste à ce qu'on a sous la main...

Donc les blanches qui ont des soucis pour fourrer comme elles le veulent, je ne crois pas que je suis adapté à conseiller la problématique.

Maintenant, j'ai déjà partiellement répondu à l'email.

Le problème des français en matière d'argent ou de cul, c'est qu'ils sont tous refoulés et n'assument pas leur propre nature. Ya qu'à voir les gochos qui parlent de pognon.

Donc, si on vit au milieu d'une bande de refoulés, on se retrouve à s'adapter à un univers qui va générer des comportements de notre part, des comportements de refoulés.

La TV, internet, les journaux, les copines, la famille, le boulot, tout le monde est de mèche pour appliquer la norme sociale, même si celle ci est stupide, par exemple, empêcher les femmes de baiser dans tous les sens, parce que cela oblige les hommes à être bons pour pouvoir tenir leurs femelles.

Les français n'aiment pas la compétition. Ils prennent une énorme branlée économique à l'internationale, tout comme je suppute qu'ils ne cherchent pas à s'améliorer dans leur vie perso. Je pense que tout est fait en France depuis des siècles pour casser la femme.

Je le vois en comparaison à Bangkok.

La Thaïe baise. Elle n'est absolument pas attirée par le jeu des françaises qui baisent, genre, qui se transforment en femme objet, je suis ta salope, baise moi, je suis ta chienne et j'en passe. Comme si la femme blanche catho avait besoin de se sentir putain et cochonne pour se lâcher.

La Thaïe baise. Point barre. C'est normal de baiser. C'est agréable. Le plaisir sexuel n'est absolument pas vécu de la même manière. Tout est très simple. Ce sont des bonnes sensations au quotidien.

En Thaïlande, on s'occupe du corps. C'est définitivement un lien différent.

Alors ?

Ben...

Je préconise un petit stage de 6 mois à Bangkok au milieu du champ de tir international. Je suggère de faire copine avec quelques thaïes bien actives qui vivent sans complexe leur vie sexuelle et qui sauront dégagées un environnement favorable, une nouvelle norme sociale avec d'autres valeurs qui influenceront par mimétisme, inconsciemment la blanche coincée dans son goulag intérieur, l'être humain s'adaptant encore une fois à son insu à ce qu'il a sous la main.

Cela s'appelle l'ambiance de vie.

C'est pour cette raison que je ne rentrerais jamais en France. L'ambiance de vie, celle qui nous influence à notre insu, donc ce qui nous drive très fortement, cela ne correspond absolument pas à mes aspirations...

Si cela ne vous correspond pas non plus, ben cassez vous au lieu de tenter l'impossible, être différent au milieu d'une bande de refoulés castrés de la bite adorant par dessus tout piquer le pognon des entrepreneurs pour pouvoir ne rien branler. Pourquoi lutter ? Pourquoi subir l'influence de tous ces médiocres ?

Il est si simple de changer d'univers. En plus partager avec pleins de gens une ambiance de vie qui nous plaît, c'est beaucoup plus constructeur pour soi ! Je suis raide dingue de Bangkok pour de nombreuses raisons, la plus forte étant l'ambiance qui y règne. C'est un cocktail qui me parle.

Après pour finir cette histoire d'email et de consultation tournée en délire, de par mon expérience, qui repose sur 3 mecs autour de moi et moi même, avec qui on totalise plus de 600 expériences, un femme s'ouvre avec un mec naturellement quand ca colle. Si elle ne s'ouvre pas, faut changer la combinaison.

Dans mon exemple, la masseuse, elle s'est ouverte et en était surprise. La gamine qui partage ma vie depuis 7 mois, c'était la première fois de sa vie, de sa longue vie inchiffrable avant moi, qu'elle perdait le contrôle et se lâchait avec un mec. Cela reste un mystère pour elle, même si je dois confesser que j'ai mis le gros paquet pour huiler son dérapage... un concentré d'expérience. S'il y avait une infime chance qu'elle dérape, croyez moi, je l'ai exploité...

Comme je l'ai écrit ici, à l'aide d'outils comme la télépathie et une solide stratégie, j'optimise à mort le process des rencontres, ce qui fait que mon taux de compatibilité explose par rapport à la normalité. Je ne suis pas un champion pour ouvrir les femmes. Je suis un champion pour sélectionner les femmes avec qui j'ai une chance de les ouvrir, donc un champion de la sélection de combinaison gagnante.

Reprenons mon exemple de ma girlfriend, la gamine. Mes potes étaient là. Je leur ai affirmé que je tenais le numéro gagnant dès le premier soir. Ils m'ont dit : comment peux tu être aussi sûr ?

J'ai répondu : pattern, stratégie et télépathie.

Ils n'étaient pas convaincus...

Bilan ?

7 mois plus tard, la gamine est là, installé dans mon appart, devenant concrètement ma troisième relation la plus importante de ma vie. Dès la première heure, j'ai pu l'affirmer. Elle arrive après une bonne centaine de femmes avant elle. Je n'ai jamais affirmé que je tenais un numéro gagnant avant elle, que j'allais installé chez moi ! Je tenais des numéros gagnants intermédiaires, sur un plan cul. La gamine, j'ai vu tout de suite en elle certaines caractéristiques incontournables à mon goût pour une vie courante, à savoir l'accès à l'innocence intact et une volonté d'honnêteté émotionnelle, donc une volonté de ne pas trahir ses sentiments, émotions et convictions. Je supporte pas très longtemps les girouettes qui se mentent.

Si un mec n'est pas capable d'ouvrir sa femelle et la faire se lâcher, ce n'est pas qu'il n'est pas bon. Il n'est juste pas bon pour cette femelle là !

Après je ne nie pas qu'il y a un sacré bande d'ignare de la bite sur le marché, qui pour leur défense, n'ont pas eu la possibilité de se faire assez d'expérience vu que toutes les blanches sont sclérosées dans leur délire de sainte nitouche.

En ce qui me concerne, j'ai optimisé ce que je pouvais optimiser pour savoir ouvrir une femme, mais j'ai essayé récemment d'appliquer cela sur une combinaison que je savais foireuse. Et ca a foiré. Il fallait absolument que j'essaye. En fait, en ce moment, je me lance dans des expériences foireuses pour voir le process qui foire au ralenti. Cela enrichit mon expérience.

Je pense que la combinaison est la clef incontournable, le savoir faire arrivant en deuxième position et n'étant pas obligatoire !

Donc au final, mes conseils en tant que intérimaire docteur du vagin qui marche pas à 100%, c'est :

1 - se casser de France et découvrir un univers de femmes lâchées débridées sexuellement

2 - changer de mec jusqu'à trouver celui qui fait perdre les pédales au lit

Ils puent mes conseils putain...

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charlesdereeper@yahoo.fr (Charles Dereeper) Blog Fri, 19 Jun 2020 07:46:42 +0000
Chapitre 25: Adversité et repos http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-25-adversite-et-repos.html http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-25-adversite-et-repos.html Chapitre 25: Adversité et repos

LA VIE EST EXIGEANTE...

Tout est toujours bloqué à Ojochal depuis maintenant 13 mois au niveau de l'électricité. J'ai joué dans les règles du jeu et comme à chaque fois, je me suis fait balader. La vie est vraiment un remède à l'honnêteté, sérieux.

Par mesure de protection, je ne vais pas écrire le détail de ce que nous affrontons, car nous sommes en zone rouge.

Ce que je constate, c'est qu'on en revient aux fondamentaux, l'affrontement, celui qui gagne étant celui qui est le plus déterminé et le plus malin. Cela tombe bien, j'ai un entraînement de combat dans ces domaines.

En face, une énième équipe de fonctionnaires qui abusent et sur abusent de leur maigre pouvoir pour faire chier gratuitement. Et je pèse mes mots. Ils font chier gratuitement, car la manière dont ils ont tout bloqué est juste absurde sur le fond.

Il a fallu donc jouer la partie ou tout perdre.

Perdre à cause d'un fonctionnaire ? Impossible pour moi. Je les méprise trop. Cela reviendrait à descendre au fond des égouts dans leur boue qui pue. Ces médiocres bureaucrates vérreux.

Donc option affrontement obligatoire.

Je suis resté une semaine entière à éviter le sujet. Oscar qui commence à bien me connaître a soigneusement évité de m'en parler également... Il a bien senti que j'étais furax au delà de toute rationnalité.

J'ai passé en revue les plans extrêmes comme à chaque fois que l'abus est trop élevé, cad corruption ou intervention physique. Qu'est ce que j'aurais aimé le charcuter ce connard. Ya vraiment des mecs qui méritent la correctionnelle physique violente.

J'ai appris avec l'âge à me tempérer et à utiliser le temps qui passe pour faire refroidir la machine.

Bref au bout d'une semaine, j'ai oublié le colombien et j'ai cherché une solution conventionnelle face à des abrutis de fonctionnaires. Le piège...

Un piège est l'art de l'illusion.

J'ai fini par en créer un adapté à la configuration. J'ai débriefé avec l'architecte qui est lui aussi totalement pris au dépourvu devant la stupidité de la situation vu que tous les dossiers sont prêts y compris les accords environnementaux favorables. Il m'a suggéré un plan encore plus extrême que le mien. Sacré latino. Mort de rire. C'est vraiment le chaos ici.

L'Amérique Latine ne pourra jamais émerger économiquement. C'est comme l'Afrique. Trop de mecs sont barrés. Mais au moins, on est peinard. En France aussi, j'ai les mêmes emmerdes avec la ville de Rennes qui a perdu tous ses procès contre moi et qui continue encore et encore à abuser et me bloquer. Au moins au Costa Rica, y a les mêmes connards de fonctionnaires, mais sans les emmerdes du communisme et avec un climat plus décent.

J'ai passé encore quelques jours à réfléchir, puis je suis allé trouver Oscar qui avait lui aussi une solution. Quand je lui ai exposé ma solution, il a lâché la sienne et s'est emparé de la mienne et comme à chaque fois, dans notre team, il a trouvé une tactique pour la réaliser que j'aurais bien été incapable d'imaginer.

Dans toutes actions, c'est fou comment la stratégie et la tactique ont besoin l'une de l'autre. Je suis plutôt fort en stratégie mais normal en tactique. Et Oscar détient à chaque fois, l'autre versant. Il est fort en tactique mais plutôt faible en stratégie. Notre team est une arme de guerre.

Cela m'a coûté 2500 dollars pour créer mon piège putain. Pour rien. Rien n'a changé sur le fond ! En tous les cas, c'est une oeuvre d'art ! Odir le frère d'Oscar est venu me féliciter. Je l'ai regardé interloqué. C'est lui qui a réalisé. Pas moi. Je me rends compte à quel point on a tous besoin les uns des autres. Odir trouve méga cool ce que j'ai conçu mais je trouve méga cool la manière dont il a bossé pour créer concrètement l'idée.

 

LA NOTION DE TEAM

Comme tout est bloqué, que les maisons sont finies et que j'ai pas envie de démarrer une cinquième maison sans avoir passé le stade électrique, il n'y a plus de travail.

Oscar, son frère et son cousin bossent pour moi maintenant depuis des années à temps plein. Que faire ?

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Ces gens sont tellement habitués à vivre à la dure qu'il estimait normal que j'arrête de les payer pendant les prochains mois jusqu'à 2015 où on décrochera l'autorisation spéciale du connard de service.

D'un côté, larguer 1600 dollars par mois pendant 5 mois dans du vent ne m'enchante guère, forcément. De l'autre, je ne peux pas les abandonner et les reprendre, les traitant de cette manière aussi opportuniste.

Il a donc été convenu que je payerais pendant cette attente assez longue leur frais de vie, principalement leur bouffe, car ils vivent dans leur maison sur leurs terres. Ils sont autorisés à aller bosser ailleurs en attendant. Ils ont ma garantie financière qu'ils peuvent bouffer. C'est ce qui compte le plus à leurs yeux.

Seul Oscar restera sur place.

Ils ont bien sûr halluciné, car en univers latino, le monde est plus que rude. Mais un team est pour moi le seul rempart viable dans la vie sur terre actuelle. Si on se soutient pas en team, on est mort, car tout seul, c'est impossible d'arriver à quoique ce soit.

C'est bien d'ailleurs ma conclusion de mes différentes expériences d'expatriation. Quand la vie est très rude, les gens sont touchants. Dès que la vie devient plus cool avec une forte réduction du stress de survie matériel, ils deviennent imbuvables.

J'ai l'impression que l'humanité n'est pas prête moralement à assumer l'abondance matérielle.

La famille d'Oscar a bossé pour moi. Sous prétexte que j'ai le pognon, ils ont construit un univers plus que sympa qui vaut financièrement des vies entières de salaire de tico. Il y a un moment où forcément, je vais me sentir obligé de partager avec eux les fruits. Je ne peux pas encaisser à mon seul profit. Oscar, le deal, c'est 10.000 USD sur un compte offshore par baraque vendue. Je ne sais pas comment se finira Ojochal, mais je vais trouver une solution pour que les deux autres profitent aussi de ce qu'on fait ici.

 

UNE NOUVELLE MISE AU VERT

Après trois mois d'excès à Bangkok où j'ai bien tiré sur la corde (on a festoyé comme des rois avec ma bande de chouilleurs) puis une semaine à Rennes de junk food où j'ai pu me rendre compte de la quasi impossibilité de se nourrir sainement en France, même avec du pognon, je suis arrivé à Ojochal avec un ventre arrondi, tout particulièrement sur les côtés...

J'avais arrêté le sport depuis trois mois pour diverses raisons (la principale étant que je me suis tapé une MST sans symptôme apparent ce qui m'a pris 4 semaines à piger que mes fatigues venaient de là et non de mon rythme de vie, une classique en plus qui a sauté en deux jours d'antibio ou l'art de flinguer un mois entier de vie pour rien).

Avec mon régime alimentaire spécial que j'ai relaté sur mon blog SANTE ici, l'arrêt de trois mois a fait que j'ai assisté à une fonte musculaire impressionnante. J'attaque le sixième mois de ce régime et franchement, c'est le truc le plus satisfaisant que je connaisse. Je ne vois pas trop ce que je peux améliorer mise à part que je dois faire des recherches sur l'eau. Le professeur Montagnier (Monsieur Sida) a sorti des résultats tout à fait hallucinants sur les caractéristiques de l'eau et de l'électro magnétisme qui correspond à 100% à mon expérience personnelle de la vie au delà du rationnel basique.

Il est clair que l'eau est la variable clef sur terre et que tout est codé de manière électromagnétique et non pas seulement les émotions ou le destin des gens que je capte. Ca fait du bien de voir des recherches scientifiques de ce genre. Je me sens moins seul dans mon délire... Les expériences sont imparables de Montagnier (qui est remarquablement solide humainement, franchement, il m'a impresionné) et ferment le caquet de tous les ignares rationalistes paniqués à l'idée qu'ils ne contrôlent pas ce qu'ils pensaient contrôler...

Je vais faire des recherches et les publier quand je trouverais le temps pour appliquer cela à ma consommation d'eau.

Seulement, ce régime alimentaire exige du sport permanent. Il a en outre un effet secondaire, il réduit encore plus bas le métabolisme de base puisque le corps n'a plus aucune énergie à dépenser à juste digérer l'absorption de la source d'énergie, la bouffe. Tout est optimisé à mort.

Du coup, le moindre excès calorique se traduit par de la prise de graisse. Je suis coincé. Je ne pourrais plus jamais manger comme une vache à moins de vouloir en devenir une.

D'un autre côté, je suis au maxi de mon énergie en permanence. Je n'ai plus jamais été malade en dehors des cadeaux BONUS que certaines demoiselles me laissent en souvenir...

Bon ca va putain. Je suis tombé que deux fois cette année sur au moins 30 nanas... à chaque fois avec les clamydias. Pas de quoi affoler les foules... faudra que je la raconte sur mon blog de Thaïlande celle là. Ma deuxième régulière me l'a filé et il a fallu que je vende la sauce à la première régulière. Allez expliquer à votre femme, maîtresse, amante ou ce que vous voulez que vous lui avez refilé la tchouille... succès garantie... croyez moi. Gros moment de solitude... parce que c'est ça ou ne plus la baiser sans capote. Vaut mieux avouer que capoter...

Bref, en dehors de l'eau, je ne suis pas prêt de revenir à mes anciennes habitudes alimentaires à base de céréales et de légumineuses. J'en ai jamais remangé. Les seules fois où je me suis aventuré, je me suis tordu de douleurs dans le ventre.

En les supprimant, c'est la première fois depuis des années que mes abdos sont visibles. C'est une usine à graisse ces trucs. Même avec le quinoa, le riz ou le sarazin, céréales non mutées qui permettent en théorie de se prémunir des maladies auto immunes, je n'étais jamais sec du ventre. Certes, je ne suis pas épais. Mais n'empêche !

Que du cru. Des saveurs puissantes en plus. J'avale des quantités de fruits et de crudités.

En ce moment, je suis assez chaud sur le GUAVA, sorte de pomme que je mélange avec de la pastèque et du gingembre du jardin. A Bangkok je mélange le GUAVA avec les pommes d'eau rouge. J'ai rapporté au Costa Rica dans mes bagages un extracteur de compétition, le même que j'ai à Bangkok.

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Sinon, c'est la saison des mangoustan et des ramboutans. Ils sont frais et explosifs en bouche. Yen a partout dans les arbres.

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J'ai aussi fini par comprendre comment manger les mangues du Costa Rica. Elles sont meilleures peu matures contrairement à celles de Thaïlande qui valent le détour quand elles sont à point...

Sinon, je me fais au blender depuis quelques semaines un mix de papaye melon maracuya qui déchire.

Il paraît que le mélange Vodka Redbull est équivalent, me disent en choeur les deux Tony de Bangkok... bof bof, j'en reste sur mes mix de fruits... en plus, ca m'évite de baiser des grosses hein les gars... non parce que ce qu'ils cachent, les deux la bas, c'est qu'une fois qu'ils ont carburé à la vodka redbull, ils ne voient plus à 2 mètres devant eux. Et ils confondent les boudins avec les bombes assez rapidement.

Je sais pas si c'est la vodka ou le redbull, mais je dis juste qu'il y a un des deux paramètres qui semble rendre aveugle le mec en période de chasse... A moins que ce soit un effet rétrécissant dans la pupille, genre 60kg transformés en 40...

Bon, tant qu'ils ramènent pas des garçons maquillés avec des robes, passe encore leurs écarts de qualité...

Le lendemain, ils leur restent plus qu'à dire qu'ils ont fait trou noir et se souviennent de rien, tout particulièrement de l'énorme baleine de fin de nuit dans le même état qu'eux qu'ils ont rapporté. Facile la combine...

Moi, j'ai raccroché l'alcool dur. Quelque fois dans l'année seulement.

Ma dernière grosse cuite a maintenant 4 mois. On s'est aligné une bouteille de rhum vieux à trois en une heure chrono.

Ce fut épique.

A la fin, après avoir raconté pendant des heures un paquet de conneries tous les trois, il paraît que j'ai parlé pendant dix minutes une langue peu compréhensible, bien que je prétende qu'il s'agissait de français. Vu l'état avancé de mes deux compères, je me demande bien de toute façon ce qu'ils pouvaient en savoir de ce que je racontais... Y en a pas un qui a été capable de donner des détails crédibles du discours.

J'ai mis ensuite le cap sur ma chambre et je n'ai absolument aucun souvenir derrière. J'ai retrouvé le lendemain matin un bordel sans nom... J'avais éparpillé aux quatre coins du bungalow toutes mes affaires... pour une raison inconnue. J'ai mis 15 minutes à retrouver où j'avais foutu mes lentilles de contact.

On a tous dormi 2 jours après. Faut dire que cette cuite là qui mettait fin à 3 jours de festin, elle a immortalisé le shoot.

Bref... je m'en tiens aux fruits la plupart du temps...

Concernant le débat des proétines, que j'ai aussi abordé superficiellement sur le blog SANTE, mon opinion est faîte. Les tests sont foireux car les études portent sur la quantité et non la qualité des protéines avalées. Je ne crois plus au végétalien ou au végétarisme. On découvre en ce moment que les végétaliens ont moins de problèmes de santé que la moyenne, mais qu'ils s'exposent néanmoins à différents soucis. En plus, on ne sait pas ni tester ni modéliser ces différents régimes en terme d'impact sur l'espérance de vie. Qui plus est, rares sont les gens à adopter sur l'intégralité de leur vie un régime alimentaire spécifique, ce qui rend encore plus complexe et douteux les résultats des études. J'avale donc mes trois ou quatre oeufs frais par jour. Les tests ont montré que les mangeurs de poissons n'étaient pas touchés comme les mangeurs de viande par les soucis santé. Le problème n'est pas la viande en elle même (bien que je n'en mange pas mais surtout parce que je n'ai pas confiance), mais l'industrialisation de la production de viandes.

Je fais assez attention à la nourriture qu'on donne aux poules. Je me suis aperçu que les oeufs étaient de meilleures textures quand elles avalaient un combo de maïs, riz et graines de lin.

Le jardin à Ojochal produit pas mal de trucs à manger, y compris un paquet d'oeufs. On est innondé de papayes. Même les chats ne veulent plus en manger... les poules sont devenues indifférentes aux bananes...

J'ai mis la main sur un des derniers ananas blancs avant la saison des pluies. Une tuerie. Je me le suis fait one shot en entier ! Pas de quartier.

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Production du jardin...

Donc la crevette que j'étais devenu s'est rafistolé à Ojochal comme à chaque fois. Ojochal est le seul endroit au monde où je dors paisiblement. Tout le monde m'oublie quand je suis ici, notamment à cause du décalage horaire de 13h avec Bangkok et 8h à Paris. Mon radar ne capte plus rien et me laisse en paix.

J'ai repris mon entraînement tous les deux jours. C'est long à 40 ans putain.

Une semaine de bouffe française = un mois de récup pour effacer l'ardoise !

 

DEUX SOUVENIRS...

Mon premier scorpion dans ma chambre m'a filé une frousse sévère. J'avais fini par me convaincre que les scorpions n'étaient pas intéressés par ma baraque. Je n'en avais jamais croisé depuis mon arrivée au Costa Rica. Heureusement que mon gang de chats veillent au grain. L'espérance de vie de tous éléments vivants intrusifs ne doit pas dépasser les 12h dans la maison. Et encore, le truc a intérêt à savoir voler... sinon, il est cuit dès la première heure.

Bon le scorpion, c'est moi qui l'ai fini. Putain de bestiole. Juste à ma descente de lit. J'aurais pu mettre le pied dessus si ma petite chatte n'était pas en train de lui coller au derche.

Les scorpions et les serpents, cela reste le truc le plus chiant de l'univers tropical.

Et sinon, pour la deuxième fois de ma vie, la précédente datant de 1995 à Vincennes, un éclair m'a pété à la gueule sous mon nez, à moins de 100m. Je déteste ça. La foudre qui s'allume devant vos yeux et un énorme tonnerre dans la seconde. C'est un truc à avoir une crise cardiaque. Le routeur internet a sauté. Il a fallu faire venir le technicien... Il faut plusieurs minutes pour récupérer son état normal tellement la peur est violente !

 

VOYAGER !

Je vais tester une nouvelle forme de voyage. Le décalage horaire de 13h me bousille. Beaucoup de gens consomment des somnifères dans les transports internationaux. Je m'y refuse. Du coup, on dit qu'il faut une journée par heure de décalage de l'horloge biologique pour l'adaptation. Dans mon cas, j'en prends pour 13 jours environ. J'ai donc décidé d'arrêter les pauses et de me bouffer 22.000 km d'un bloc. 24h d'avion. Pof !!!

Je fais SAN JOSE MADRID. Pause de 3h. MADRID DUBAI. pause de 2h. DUBAI BANGKOK !

J'ai trouvé cette combinaison sur un site anglais. C'est fou le monde aujourd'hui. Je suis français. J'achète en Angleterre, des billets pour partir du Costa Rica, passer par l'Espagne, transiter par Dubai et finir à Bangkok, la dernière zone de liberté de l'homme sur terre.

Je vais arriver démâté total. Mais au moins, j'optimise la phase de transport. On verra bien. J'en ai marre de perdre du temps dans les escales.

 

QUELQUES PHOTOS POUR NE PAS OUBLIER

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Le nouveau chien d'oscar

On a sorti un gros tracto car le petit kubota n'y arrivait pas. Il fait chaud. on transpire à donf. On est mort de fatigue. Ce jour là, y avait le feu. Tout le monde à la manoeuvre, soudé !

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Une nouvelle piscine qui pousse sous la main de Minor

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La maison numéro 4 de 100m²

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Le pouce de la victoire...

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Ce tracto sert tous les jours ! Ce fut un investissement avisé ! Transport des matériaux, gestion du terrain...

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La gestion de l'eau...

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Odir

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Le sourire d'Oscar !

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Minor qui se la joue équipe de France

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La vue depuis la nouvelle maison

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Quand je suis à Bangkok, Oscar me fait un reporting avec son smart phone au moins une fois par semaine du chantier. Il est arrivé souvent qu'on discute d'une décision technique, lui le matin au Costa Rica, moi dans la nuit de Bangkok en sortie. Cette quatrième maison a été réalisée à l'envers. Les murs sont montés après le toit, à cause de la saison des pluies et du soleil.

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charlesdereeper@yahoo.fr (Charles Dereeper) Blog Fri, 19 Jun 2020 06:55:10 +0000
Chapitre 24: Un visiteur du net à Ojochal dans mon bungalow http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-24-un-visiteur-du-net-a-ojochal-dans-mon-bungalow.html http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-24-un-visiteur-du-net-a-ojochal-dans-mon-bungalow.html Chapitre 24: Un visiteur du net à Ojochal dans mon bungalow

JE VOUS JURE QUE JE NE L'AI PAS PAYE !

 

Il faut quand même que je vous donne ma version avant...

J'ai reçu un jour un email d'un lecteur de ce blog que j'ai extrait de tous les autres. Quand un gars a la petite flamme allumée au fond de lui, je le reconnais en quelques dizaines de secondes (tout pareil que les femmes qui ont la petite flamme ailleurs... hahahahaha. Au fait, j'ai créé un nouveau blog de Thaïlande ici : 16 chapitres le tout écrit en 6 jours, une vraie machine à écrire le Dereeper dès lors qu'il analyse ses souvenirs de guerre...)

William, il s'appelle l'auteur de cet email. Je vais les publier petit à petit tous ces emails : http://www.charlesdereeper.com/vosreactions/?qa=questions

Je découvre qu'il est magazinier dans un équivalent de biocoop en Alsace. Il pisse le talent de tous les côtés à l'écriture. Je le sens. C'est comme Oscar la première fois que je l'ai rencontré en 2010. Il a ouvert la bouche pendant 10 secondes et l'affaire était pliée. On en a rigolé hier dans la voiture. Je me souviens encore de sa phrase 4 ans plus tard.

Il voulait savoir combien j'avais payé cette saloperie de Husky pourrie déglinguée du crâne. A l'intonation de sa voix au moment de la question, j'ai mon radar qui a tilté : vlà un gagnant au milieu de tous ces dingos. C'était un master winner oui de oui !

Bon donc, le William (qui au passage a beaucoup apprécié le Oscar et tout pareil pour Oscar, ce qui est très drôle vu que les deux sont en contact avec le même tilt d'origine...), je le fais traîner 7 mois environ en lui promettant des trucs puis en l'alertant que je ne serais pas en mesure de tenir mes promesses car débordé de taff. Je n'ai pas bossé pendant deux ans consécutifs. Mon retour de septembre 2013, il est intense. 2014 est blindé de taff.

Je ne sais donc pas comment William a pu me pardonner ces 7 mois de retard, parce que moi, si c'était moi, les 7 mois d'attente, hum hum, je sais ce que j'aurais fait...

Il a tenu bon. Au bout de 6 mois, conscient que je ne peux pas laisser l'occase avec William, je lui envois quelques missions que j'extrais de mon taff pour amorcer la pompe et lui donner du blé à moudre... tout autant que pour gagner du temps et ne pas le décourager.

Il se révèle efficace, rapide, précis dans ses missions. hahahahah, je le sais déjà que ce mec est un winner perdu au fin fond de l'économie française. Il a juste besoin que quelqu'un le propulse.

Septembre arrive. Je saute sur l'occasion pour le rencontrer enfin, à Ojochal. J'ai besoin de le sniffer avec mes radars.

Le premier jour, je ne dis rien. Je ne pense rien. Je suis explosé de taff. J'ai décidé d'absorber sa présence pour voir ce que mon crâne va en sortir. Sans jugement, ni question. Rien. Du pur vide comme je le fais en permanence. La cervelle rationnelle, cela fait bien longtemps que je ne lui fais plus trop confiance.

Le deuxième soir, c'est totalement étonnant. Je me mets à créer devant lui en direct live un projet d'avenir pour nous deux. Je suis en impro total. Je ne réfléchis pas. Tout sort tout seul au réveil d'une sieste où j'ai la tête dans le cul et les neurones à l'arrêt. Je suis limite spectateur de mon jus de crâne qui vient d'ailleurs. J'ai capté l'énergie de William et je l'assemble pour la monétiser dans le business, devant lui.

Depuis le départ, à la première minute de la lecture de son email, j'ai eu un gros tilt intuitif. Je comprends en même temps que je lui parle dans ce canapé, le pourquoi de toutes mes sensations. On a un rendez vous de programmé lui et moi. Et je viens de recevoir le deal...

Le plus drôle, c'est qu'avant de m'asseoir dans le canapé, je n'avais absolument aucune idée de ce que j'allais bien pouvoir faire avec lui. Il correspondait pas à mes affaires en cours ni à mes besoins immédiats. Sa mise à niveau était un handicap majeur. Comme quoi, ca sert à rien de réfléchir. L'inspiration est la clef de tout ! Même si l'inspiration est une putain de salope par moment parce qu'elle poursuit des buts incompréhensibles qui font mal.

Dans l'ensemble, j'ai mal reçu William. J'enchaîne les journées à 10h de taff. Je ne suis pas dispo dans ma tête. Je fais du mieux que je peux. Mais je n'ai pas la présence amicale que j'ai d'habitude quand c'est plus cool. En clair, je ne vis pas dans le présent.

Je note juste que William dort comme un bébé dans le bungalow bois. Il dit avoir fait la meilleure nuit de sa vie ! Carrément ! La magie du bois et d'Ojochal ! Et je note que les jus de légumes, c'est pas son truc hahahaha...

Il n'a pas eu le temps de se taper un petit choc hypoglycémique... 3 jours, c'est trop court. Raté. Zut ! Par contre, j'ai réussi à l'affamer. Hé ho, faut quand même laisser une trace... Le dernier jour en effet, avec ses 150 grammes de riz basmati bio, il a vidé un gros pot entier de sauce tomate. Il avait la dalle. Le pauvre. J'ai eu honte de moi... J'attaque ma huitième année de métabolisme de base au minimum. J'oublies la réalité calorique des autres à la longue. Se siffler un pot entier de sauce tomate, c'est moche. Pardon William. Je suis une merde.

Je note aussi que malgré ses 6 mois en Colombie, William ne connaît pas bien les fruits tropicaux. Il m'a rappelé à quel point c'est long de découvrir la vie tropicale. Après 5 ans, j'ai encore testé des nouveaux fruits cette année. Et dieu sait si je traque ces sensations. L'une des plus belles sensations m'a été offerte par des litchies fraîches. Des grosses baveuses à tomber à la renverse. Avec les mangoustans, les mangues de Thaïlande et l'ananas du Costa Rica, c'est mon top 4 increvable. J'ai beau en avoir avalé des centaines de fois, je monte au plafond à chaque nouvelle rencontre !

Je ne comprends pas les touristes qui viennent avec leur appareil photo découvrir les lieux du Costa Rica ou de la Thaïlande. Il rate la plupart du temps, l'immense patrimoine culinaire que sont les fruits tropicaux. Moi si j'étais eux, je me ferais un gros trip dégustation avant de bouger mon cul dans tous les sens à la recherche de quelques shoots visuels ! (mention spéciale pour les femmes, bouger son cul de manière langoureuse dans tous les sens, est très valorisé sur ce site... je ferme la parenthèse parce que Charles, vas tu un jour arriver à te mettre dans le crâne que les femmes sont autre chose que des objets s....... désolé, je suis dur d'oreille par moment. Bon, je vais le copier 100 fois pour demain avec signature de ma mère, comme à la belle époque... bonjour les restes des principes de l'éducation nationale française...)

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William qui se lance dans la rédaction d'un long article sur les labels bio appuyé sur le bureau tout en teck assemblé par Oscar et son cousin. Et ci dessous, William qui barbotte dans la piscine de pierres de rivière.

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A la fin des 3 jours, je demande à William d'écrire ses impressions sur Ojochal, le Costa Rica et son expérience ici. Je m'attends donc à un reporting de sensations sur son voyage. Mon objectif est de montrer la magie du net. Un pauvre email perdu sur un tout petit blog et hop une réalité créée 8 mois plus tard qui va déboucher sur des nombreuses années derrière, c'est certain.

Et lui, il m'envoie à la place, tout autre chose, l'exercice d'ailleurs le plus difficile pour un rédacteur, le plus chiant aussi à faire : un portrait. Il m'a tué le bonhomme.

Un portrait sur moi.

Le premier d'ailleurs qu'on écrit.

Je dois vieillir, j'ai du atteindre l'âge limite où on est en mesure de se faire faire des portraits. Putain, ca craint ! Ca y est. Je suis vieux. Merde. Chié !

Je l'ai convoqué pour nous créer un avenir commun pro, dans un projet qui va brasser beaucoup d'énergie positive pour une fois (ce qui va changer de l'immo et de la finance ou du SEO) et lui, me répond par un ressenti de notre contact, alors que j'ai été merdique, car trop pris. Franchement, l'aventure dont j'ai dessiné les contours en impro totale, elle sent bon. Il pourrait être excité. Non, il s'est concentré sur le contact, faisant abstraction du pognon. C'est un pur de pur le William. Il est temps que je le salope et le pervertisse un peu. Faut qu'il vienne faire un stage à Bangkok chez les barrés... qu'il rencontre des sauvages... avec une horde de femelles à dompter ! Histoire de le remettre dans le droit chemin...

Je ne vais pas vous mentir. Il m'a séché avec son portrait. Il m'a calculé pendant trois jours l'animal. Je n'ai pas fait gaffe. L'autre truc, c'est que je n'ai pas compris à quel point il se posait des questions sur la rencontre. Je ne dois vraiment pas être câblé comme les autres, sérieux !

Voici son email !

Charles

Bonjour à tous !

Je tenais à vous dire que j'ai pu rencontrer Charles ! Eh ! Oui ! C'est possible ! Je vais vous raconter la petite histoire. Cela fait des mois que j'échange quelques mails avec Charles. Un beau jour, dans un de mes messages, je lui dis que je vais passer 15 jours de vacances au NICARAGUA. Je partirai le 9 septembre. Il me répond le jour suivant ; là, il m'avoue qu'il part le même jour pour le COSTA RICA, pays voisin du NICARAGUA.

Il ajoute qu'il serait heureux de me rencontrer et surtout de ne pas hésiter si j'avais le souhait de passer quelques jours chez lui. Tiens donc, me voici invité par le sulfureux Charles de la toile, j'étais sur le cul. Evidemment, j'accepte, car j'étais très excité de découvrir un personnage aussi emblèmatique que caractériel. Je voulais creuser, savoir ce qui se cache derrière ce Charles Dereeper. Une chose est certaine, vous allez déçu si vous pensez que le personnage est comme sur le web. Mais continuons, le 9 septembre je m'envole pour le NICARAGUA. J'atteris à Managua avec comme seul équipement un sac sur le dos. Je parcours une grande partie sud du NICARAGUA. C'est un voyage riche en aventures. Il m'amène par la suite à franchir la frontière terrestre, avec un espagnol que j'ai rencontré en chemin. Après moultes péripéties, nous arrivons dans la ville de Alajuela. Le lendemain, nous nous séparons et je contacte Charles par skype.

J'avais un problème. Charles habite Ojochal. C'est un minuscule village perdu au fin fond du COSTA RICA, à 15 km de Uvita. Or, j'étais loin de ce lieu. Il fallait que je prène un bus de la capitale San José, qui elle est située à 30 minutes d'Alajuela. A partir de là, il faut bien compter 5 à 6 heures de trajet. Autant dire que c'était la misère complète ! J'expose mon souci à Charles. Il me dit de patienter 15 minutes. Au final, il arrange la situation. Il me conseille de prendre une compagnie de vol intérieur SANSA, d'effectuer le voyage San José – Quepos. Il y en a pour 25 minutes de vol seulement ! Je fus agréablement surpris. Les côtés postitifs sont nombreux : il me dit qu'il me rembourse le vol qui était quand même de 70$ mais également que oscar son loyal employé tico vient me chercher à l'aéroport de Quepos. Ca m'a vraiment laissé une impression très bonne ! Il est temps pour moi d'aller à la rencontre du personnage. Encore un signe du destin, c'est mon jour de chance ! Il ne restait plus qu'une place disponible dans l'avion. Heuresement ! Je pu donc partir !

J'étais de plus en plus excité voir angoissé lors de la descente d'avion à Quepos. Je me relaxe 5 minutes sur les sièges quand soudain un type m'aperçoit et me lance "William, is it you ?". Je réponds d'un oui affirmatif. Le type c'était oscar. De prime à bord, il me paru sympathique. Et c'était vraiment le cas. Au fur et à mesure que nous discutions dans la voiture en espagnol, je découvris un type ouvert et aimable. Une heure de route dans le 4x4 V6 et nous arrivons enfin à la demeure de l'infréquentable du net. Le coeur serré, palpitant comme une dinamo, je referme la portière du véhicule puis m'avance en compagnie de oscar sur le pavillon central de la première des maisons en bois. Suspens... la porte s'ouvrit ! Je vis Charles sortir de manière plutôt tranquille. Physiquement, c'est un homme svelte. A mes côtés, il fait petit. Il faut dire que je suis grand. Je mesure 1m 92. Prise de contact rapide et nous partons faire la visite des lieux, le tour du propriétaire. Je fis la connaissance des autres employés ticos, de la famille à oscar. On mange des fruits exotiques ensemble.

A chaud, je peux dire que Charles n'est pas aussi sulfureux qu'il n'y paraît . Cependant, il dégage une force et une confiance intérieure hors norme. C'est quelqu'un de très attaché aux principes essentiels de la vie. Il me montre son poulailler ; nous ramassons les oeufs pour l'omelette du soir. Un diner avec Charles c'est un peu comme un véritable retour à la source nature avec un grand N : oeufs frais, légumes du jardin, herbes aromatiques et vin organique. Voilà comment nous avons passé la première soirée autour de la table tous les deux. Nous avons ce soir là beaucoup discuté sur la notion de destin et de liberté. A ma grande surprise, je découvre un personnage calme, posé, aux convictions fortes ; une personnalité tranchée avec une solide expérience de la vie en général. Après, un échange très enrichissant, nous allons dormir respectivement vers une heure du matin. Les deux jours suivants, je fis plus ample connaissance.

Physiquement, Charles fait super attention à la façon dont il s'alimente. Il suit un régime composé de jus de légumes. Il ne consomme pas de viandes mais que des oeufs. Il aime les animaux, il a 4 chats. J'ai eu le privilège d'en approcher deux. Les autres sont trop craintifs. On n'a pas passé une montagne de temps à l'extérieur car Charles est une personne submergée par le travail. Néanmoins, dès qu'il avait un moment libre, il me le consacrait. Tous les soirs on parlait énormément. Les sujets allaient de vie à l'international, expatriation, vie amoureuse et sentimentale, relations humaines...l'autre facette de Charles, un homme riche, nourrit d'expériences, mais quelque peu désabusé ! Selon lui, la liberté totale n'existe pas, il y a un destin écrit et parfois il s'avère mauvais. Dans tous les cas, on ne peut pas ramer à contre courant, parce que le destin aura toujours raison de nous.

Autrement, nous avons été à la plage. On s'est baigné dans sa piscine extérieure. J'ai goûté aux plaisirs des fruits tropicaux, notamment les mangoustans, et bu de l'eau de coco. C'était vraiment un séjour décontracté. Cela m'a permis de me recentrer sur moi même, faire le vide dans ma tête et de me concentrer sur l'essentiel !

 

En résumé, qu'est ce qu'il en ressort ? Comment pourrais je qualifier Charles ?

Je pense que c'est une personne provocatrice sur Internet qui souhaite écarter tous ceux qui ont peur de vivre leur destin, leur légende personnelle. Je vais reprendre une de ses expressions fétiches, il veut chasser les individus qui ont le syndrôme du poisson rouge qui tourne en rond dans un bocal. A défaut d'être un grand salopard, je lui ai même trouvé un côté plutôt attachant. Il a plein de compassion, de la patience, pour les aventuriers, d'une manière globale pour toutes les personnes qui ne se font pas pipi dessus. Je crois qu'il aime la vie et les personnes courageuses. C'est un homme passionné, de défis, d'ambitions, épris d'un élan de créativité perpétuelle. Il est toujours prêt à partager, à recevoir, un tant soit peu qu'on le soit aussi. En tout cas, ce n'est pas mon séjour qui va en dire le contraire. Pour finir, je suis persuadé que Charles l'enfoiré, aime avec son coeur ! Certes, il baigne d'un amour mystérieux et discret, mais une fois le sas franchit on découvre un être sensible et généreux.

NB : Mention spéciale à oscar qui m'a laissé son adresse e-mail, ça m'a vraiment fait chaud au coeur, ça m'a touché. Encore merci !

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charlesdereeper@yahoo.fr (Charles Dereeper) Blog Fri, 19 Jun 2020 06:36:23 +0000
Chapitre 23: Pourquoi j'ai choisi le tropical http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-23-pourquoi-j-ai-choisi-le-tropical.html http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-23-pourquoi-j-ai-choisi-le-tropical.html Chapitre 23: Pourquoi j'ai choisi le tropical

RETOUR EN JUIN 2014 A RENNES

Pour rentrer dans le lard de mes chers fonctionnaires à têtes blondes dans deux tribunaux différents, je suis passé 5 jours à Rennes. Une première depuis mon départ.

Lever le matin au début du mois de juin, que ce soit à Paris pendant deux jours ou à Rennes ensuite, avec 9 à 10 degrés maxi.

Autant dire que la séquence sortie de la douche se calcule au millième de secondes tellement je me les gèle. Sympa le printemps... à deux pas de l'été...

En journée, il parait qu'il fait beau avec 17 / 21 degrés... A Rennes, je me fais rincer plusieurs fois. Le ciel est gris sans lumière.

J'étais content de refouler la terre de Rennes. En seulement 4 jours chrono, j'ai retrouvé en bloc toutes mes sensations de 2007 / 2009. Le climat est juste invivable selon mes critères perso. Au bout de 4 jours au volant de ma voiture, au contact de tous ces tarés de fonctionnaires qui font chier pour finalement perdre devant toutes les juridictions dès qu'on remet en cause le bienfondé de leurs déclarations, sous le ciel de merde, je me suis souvenu que dans le passé, je payais jusqu'à 66% d'impôts en cumulé total pour vivre ca... et là, j'ai retrouvé mon impulsion d'expatriation. J'ai retrouvé la justification, le moteur, le jus.

La France, c'est niet. Impossible pour moi.

Je suis parti en courant.

Qu'est ce que le monde tropical ? Je pourrais tartiner des pages et des pages. Je crois qu'un bout de ma collection d'images qui m'inspirent, valent tous les discours. On aime ou on aime pas. L'un de mes plus vieux associés vit à Malte sur un caillou avec des constructions toutes blanches et une absence totale d'arbres. Et il adore son lieu de vie. Chacun a sa chance sur terre, car tous les goûts sont présents. Faut juste faire en sorte que ca matche. Moi le tropical, ca me branche à mort.

Voici donc ce que j'aime chez Monsieur Tropical en plus des sensations corporelles de bien être permanentes liée à la chaleur humide. Je sais que certains ne supportent pas ça. Moi, ce climat me caresse. Le soir quand il fait 28 degrés, je trouve ca idéal.

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charlesdereeper@yahoo.fr (Charles Dereeper) Blog Fri, 19 Jun 2020 06:09:55 +0000
Chapitre 22: Vos questions de lecteurs http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-22-vos-questions-de-lecteurs.html http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-22-vos-questions-de-lecteurs.html Chapitre 22: Vos questions de lecteurs

HAHAHAHAHAHAAH...

Je reçois plusieurs fois par semaine des emails du genre de celui que je vais publier aujourd'hui. Pourquoi est ce que je prends celui là en particulier ? Pur hasard ! Sauf que le hasard n'existe pas vraiment...

 

J’ai lu avec attention 80% des chapitres de votre si généreux blog : Merci !!! Il fallait bien que quelqu’un vous le dise en le pensant vraiment et non par pur bienséance : merci !

Deux choses cependant m’échappent :

- Que vous est-il arrivé de si douloureux pour que je ressente aux travers de vos mots (surtout dans les derniers chapitres) tant de désillusion ?

- Comment ou de quoi vivez-vous au juste car j’avoue n’avoir pas toujours compris de quoi il en retournait sur ce point ?

Voilà. Mes questions vous paraitront peut-être indiscrètes et/ou inutiles mais j’aimerais comprendre, juste comprendre.

D’après vos récits et votre verve acerbe, il semblerait que nous ayons beaucoup de points de vues partagés (mais je ne cherche pas un mari, rassurez-vous ! J) et, je me retrouve, un peu comme vous, à un tournant de ma vie où la seule « issue » qui m’apparaisse viable, pour mon âme et non pour ma bourse, est l’expatriation.

Comme vous, j’ai également pas mal voyagé à travers le monde et, comme vous, je n’ai pas compris COMMENT il pouvait y exister tant de si belles différences volontairement cachées à la masse bovine des peuples dit civilisés et « avancés » que nous sommes.

Comme vous encore, du moins au début de votre aventure visiblement, j’ai l’espoir d’une possible réunification de mon âme avec ma planète. Mais…

Je cherche ce lieu, « le lieu » qui me permettrait cet échange vital. Et, au risque de paraître « hallucinée », je me fous de tout perdre pour cela !

Car, ce que j’ai le plus à perdre aujourd’hui, c’est moi ! Or, ici, je n’ai plus aucune chance de me « sauver ».

Cela m’amène plus que de raison, le sourire narquois de mon entourage et ses remontrance aussi mais, ils ne peuvent pas comprendre, ils sont aveugles…

Pour autant, dois-je accepter ce qui n’est au final que leurs suppliques pour ne pas me perdre (de vue) ? Dois-je continuer à jouer ce jeu qui n’est pas le mien ? Dois-je renoncer à ce que je suis ?

Oui, je suis une femme (mais j’ai plus de quarante ans J) et oui, je suis « folle » (pour ce troupeau abêti qui me juge sévèrement et injustement) mais NON, nous ne pouvons pas perdre espoir ou renoncer pour servir d’autres causes que la nôtre !!!

Et, si le cœur vous en dit, Cher Charles, c’est avec plaisir que je poursuivrai ce monologue (futur dialogue ?) avec vous.

En attendant, je vous remercie de bien vouloir répondre, si cela ne vous ennuie pas, à ces deux questions qui me préoccupent tant.

Bien amicalement,

3 points à répondre

Le premier est que vous êtes un paquet à vous demander d'où je tire mon blé. Faisons simple. Je gère 4 entreprises distinctes, certaines oeuvrant dans le même secteur de la finance. J'ai une dizaine de personnes qui bossent avec moi directement et une autre dizaine indirectement. En outre, je suis totalement optimisé en approche mondiale pour les aspects administratifs et fiscaux. C'est la moitié du boulot cette optimisation.

J'ai d'ailleurs décidé d'écrire un dossier cet été sur la manière dont il faut intervenir à l'international pour tout optimiser et ne pas se faire tondre.

Voilà les quelques indices que je vous donne sur ce sujet qui revient sans cesse.

Je me bornerais juste à dire que gagner de l'argent, genre au moins 10.000 euros par mois mini, est accessible à partir du moment où on fout à la poubelle la culture économique de la loose française (circuit diplôme à la con qui sert à rien, statut salarié esclave, se faire pipi dessus à la moindre prise de risque, absence complète et stupide de formation continue et perpétuelle... j'en passe) et qu'on se met à consommer les Etats et fonctionnaires pour ce qu'ils sont, en les mettant en compétition les uns CONTRE les autres. Gagner de l'argent passe obligatoirement par la case, création de produits ou services et mise en vente. Il faut savoir décrypter la demande et ses variations perpétuelles et proposer des solutions qui permettent de séduire les consommateurs au détriment de la concurrence. Il existe des centaines de milliers de niches sur terre à exploiter dans l'économie mondiale. 90% des gens que je rencontre qui peinent à gagner leur argent, sont incapables de comprendre la portée de ces phrases fondamentales. C'est la base de l'économie mondiale et de la réussite financière individuelle dans le monde de l'entrepreneuriat.

 

Le deuxième point : qu'est ce qui m'a éclaté au plus haut point ?

Il va falloir repasser pour que je l'écrive, car je ne l'ai jamais dit à personne. L'écrire est encore moins envisageable.

Arte a publié un reportage récemment qui a secoué tous les petits intellos qui s'illusionnent sur la performance de leur cerveau : https://www.youtube.com/watch?v=ElADxSAF6dw

Il y a également un reportage sur le deuxième cerveau dans le plexus solaire dans le ventre qui tourne sur le net et qui fait du bruit en ce moment.

Disons juste que dans le package de merde que j'ai du avaler, j'ai découvert que mon deuxième cerveau n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. J'ai dépensé 4 mois entiers à raison de 2 à 3 heures par jour pour reconstituer le piège car je savais que je m'étais fait baisé, mais je n'arrivais pas à piger comment. Il fallait que je sache. Evidemment, quand vous consacrez une telle montagne d'énergie, de discipline et de détermination, vous finissez toujours par y arriver. Ce que j'ai découvert, m'a bousillé la vie pour toujours. Impossible de croire à quoique ce soit derrière et encore moins d'aimer.

L'être humain ne dispose pas du libre arbitre. Ca fait bien longtemps que j'en ai pris conscience (en 2002 pour être précis) et que je ne m'illusionne plus ni sur mes succès ni sur mes échecs. La science commence tout juste à publier des machins pour nous éveiller sur le sujet ultra explosif de la liberté humaine. Nous sommes littéralement des toys pour un organisme supérieur dont la logique échappe dans bien des cas, le mien étant en tête de mes interrogations dubitatives... A moins que la finalité de la vie soit l'expérience de l'absurdité.

Troisième point : reprendre son choix de vie en main et tenter une expérience internationale plutôt que de continuer à tourner en rond dans son bocal de poisson rouge français. C'est une question qui revient perpétuellement dans ma boite email. Il est impossible de répondre intellectuellement.

Tout n'est qu'arbitrage. On gagne à bouger certains pions, mais on perd des trucs qu'on aimait bien d'avant dans les nouveaux schémas. Les nouveaux gains valent ils les pertes ?

Je vais donner un exemple concret bien gras pour illustrer le concept. Je baise en ce moment depuis 7 mois une régulière. C'est simple, je crois que personne autour de moi et moi même n'avont jamais vu une fille aussi limitée intellectuellement. Elle est drôle dans son idiotie légendaire (elle massacre méthodiquement l'anglais, étant incapable de s'exprimer sans doubler les mêmes mots en permanence, ce qui nous déclenche des fous rires perpétuels). Elle est fraiche. Elle est méga bonnasse quoique moyenne au lit, mais sa caractéristique principale est qu'elle ne doit pas cumuler plus de 4 neurones branchées en même temps quand elle commence à essayer de réfléchir. Et je pèse mes mots. Jamais vu ça. Elle a pratiquement aucune intelligence. Et pourtant, je découvre à son contact qu'elle offre des choses qu'aucune fille câblée normalement ne pourra jamais apporter. Des choses qui comptent, qui ont de la vraie valeur sur un plan émotionnel. Cette expérience me marque car elle me fait vivre toutes les contradictions de la vie.

L'expatriation, c'est la même chose. En France, on a une sécurité qui fait d'ailleurs que les français sont les gens les plus pessimistes et les plus flippés de la planète de pays développés. Alors que le système français fait partie du top 5 des systèmes les plus protecteurs du monde. Quitter ce cocon pour de l'incertitude et un contact plus serré à ses aspirations, c'est le même arbitrage impossible entre une nana con comme un manche à balai mais riche émotionnellement, et une fille avec qui on peut tout partager intellectuellement et qui pète des durites émotionnelles tous les 4 matins pour un oui ou pour un non. Et n'allez pas me dire qu'on peut trouver une intello, bonasse et équilibrée émotionnellement en même temps, hein ?... Les cygnes noires existent, mais ils font partie de la distribution gausienne ailée des cas rares...

Moi je dis, au final, faut toujours essayer les deux options en contradiction et faire son choix après...

Comme je l'ai déjà écrit dans un autre chapitre, il n'existe aucun pays parfait, aucune expérience collective réussie. Il faut analyser chaque proposition et choisir celle avec laquelle on matche. Un peu comme le climat : lire pourquoi j'ai choisi le tropical

Vous connaissez tous le bocal français insupportable pour ceux qui ont envie de progresser, et tout à fait acceptable pour les stagnants qui s'y complaisent pleinement, protégés à mort par le système.

La réponse est donc : tentez l'expatriation quelques années, en pays émergents ou en pays développés. Et ensuite, choisissez définitivement. Il est impossible de choisir sans faire l'expérience des polarités.

En ce qui me concerne, ce sera définitivement en dehors de la France. Là où j'aurais du aller dès 2008 si je n'avais pas un putain de deuxième cerveau qui m'avait piégé.

KOH SAMUI + BANGKOK

Ojochal est le paradis, mais pas pour un mec de 40 ans, énervé. Il faut une grande ville vivable dans le package en plus d'Ojochal et malheureusement, il n'y en a pas. San José est une horreur ambulante. Miami, c'est pas ma came et tout ce qui trouve à quelques heures d'avion non plus.

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charlesdereeper@yahoo.fr (Charles Dereeper) Blog Fri, 19 Jun 2020 05:56:04 +0000
Chapitre 21: 1 an bloqué par les fonctionnaires http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-21-1-an-bloque-par-les-fonctionnaires.html http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-21-1-an-bloque-par-les-fonctionnaires.html Chapitre 21: 1 an bloqué par les fonctionnaires

Fonctionnaires tu es, fonctionnaires tu ressembles partout dans le monde...

Avant de démarrer ce chapitre, je vous signale que j'ai commencé un nouveau site santé dans lequel je vais regrouper certaines ressources et tests que j'ai exposé juste en partie dans certains chapitres de ce blog. Je me suis associé avec d'autres personnes qui présentent d'autres projets en même temps, tout le monde étant motivé par l'art de bien vieillir. Le nom du site est http://www.kocwc.org/

J'ai démarré en juillet 2013 la découpe du terrain en 6 propriétés distinctes. A cette époque, j'ignorais dans quoi je me lançais. En effet, la fonction publique du Costa Rica semble vouloir faire la compétition d'inefficacité la plus totale avec la fonction publique française... et dieu sait si les fonctionnaires français mettent la barre haute en terme de non productivité...

J'ai commencé par obtenir un vrai permis pour faire un chemin sur mon terrain à l'aide d'Emmanuel, un archi d'Uvita qui a ses portes d'entrée à la municipalité du coin. Le chemin, c'était une étape capitale. Bon disons le franchement, j'ai d'abord fait le chemin et ensuite, je suis allé chercher le permis... En tant que français, j'ai une expérience terrain assez développée de ce qu'est un fonctionnaire.

Ensuite, j'ai attaqué la découpe.

Cela démarre par un géomètre qui crapahute dans le merdier végétal un peu partout à mesurer tous pleins de trucs.

J'ai donné des instructions claires. Mais à mon avis, il s'en branlait complet de mes instructions de découpe le géomètre. Il y avait 20.000m² à couper en deux. Il a fait une fois 5.000 et une autre fois 15.000m²... Costa Rica... à moins qu'il ne parle pas le même langage universel concernant le mot moitié et le chiffre 50%...

Surtout, ensuite, il a fallu attendre l'établissement et l'enregistrement des titres de propriétés. Un premier est arrivé en janvier 2014, 6 mois plus tard après la première demande, avec la fameuse histoire des 5.000m² au lieu de 10.000m². Là, j'ai su que j'allais en chier...

Le deuxième titre est arrivé en mars 2014. Le troisième en avril et les autres en juin 2014. Un an pendant lesquel je me suis demandé si j'allais me faire planter sur la totalité. J'ai craqué pendant deux mois en stoppant toutes les activités de construction. Perdu confiance complet. Oscar est resté 6 semaines à rien faire.

On a démarré la quatrième maison finalement sans attendre les résultats finaux.

J'ai du modifié mes plans. Une parcelle de 5.000m² au lieu de 10.000, ce n'est plus le même programme. J'ai dessiné un nouveau plan de maison différent, plus petit, le but étant d'avoir une maison dans une gamme de prix nettement inférieur à la troisième que je m'étais construite pour moi et que j'habiterais probablement jamais. On a tout compressé et tout optimisé pour baisser les coûts, en évitant les chutes.

Au total, j'ai attendu un an !

 

Fonctionnaires tu es, fonctionnaires tu es fou

J'ai mis 5 mois à obtenir le branchement de l'eau sur mon terrain. Les mecs sont venus trois fois. Ils nous ont fait recommencer deux fois l'implantation des tuyaux + une modif derrière. Imaginez devoir creuser 300 mètres de trou pour enterrer un tuyau en fonction d'instructions qui vous sont données.

C'est du boulot. La moitié du terrain est une forêt tropicale traversée par une rivière qui serpente.

Vous faîtes le boulot, vous en chiez à mort et vous appelez ensuite le mec pour lui dire qu'il peut brancher.

Il arrive, regarde le truc et vous dit que cela ne va pas, ce qu'il a lui même demandé quelques semaines plus tôt.

Il ne faut pas faire comme ca pour un problème d'accès et il exige alors une nouvelle implantation des tuyaux le long du chemin.

Là, la première pensée qui passe dans le crâne, c'est :

Dis donc connard, la balle que je vais te mettre, tu la veux où ? Dans la tête ou dans le coeur ?

Passé cette première pensée, calmement, il faut répondre :

Oui monsieur.

Déterrer ce qui a demandé tant d'efforts et replanter plus loin ce putain de tuyaux.

Il est revenu et ca n'allait toujours pas.

Il a fallu réadapter encore jusqu'à ce que sa grandeur majesté de trou de cul de fonctionnaires de merde soit satisfait.

Derrière, il a fallu encore attendre un mois le temps qu'il daigne brancher cette putain d'arrivée d'eau et qu'il foute ses putains de compteurs au bon endroit.

Bien sûr, pour un service de cette qualité, il a fallu aussi payer. 200 dollars par maison.

Un beau jour, l'eau a circulé sur le terrain. Un miracle de la nature, hahahahah.

 

Fonctionnaires tu as signé, fonctionnaires tu seras con toute ta vie

Venons en à l'électricité.

Là, déjà on parle de 20.000 dollars. Autant dire qu'il y a du blé en jeu.

Ensuite, on a affaire à nouveau à des mecs complètement allumés qui changent d'avis tous les 4 matins.

Pour démarrer, il faut mettre sur la table 9000 dollars, juste pour voir, juste pour ouvrir les débats... A ce stade, tout le monde dit que l'affaire sera pliée en deux mois... mais bien sûr...

6 mois plus tard, rien n'est réglé. Y a tout un tas de mecs barrés qui viennent donner leur opinion sur comment faire. Ils sont jamais d'accord entre eux et faut toujours faire venir un nouveau mec. L'emplacement des poteaux, la nature du câble, faut bien six mois pour se décider hein ? Pour un fonctionnaire, en tous les cas...

Un jour, j'ai fini par péter un plomb. Ce qui les retenait, c'est que de l'eau stagnait à un endroit. Il fallait faire venir un expert en quebrada. Le truc qui n'a aucun rapport avec les poteaux et l'électricité, surtout que les poteaux traversent déjà la rivière.

J'ai fait un rêve à deux jours de mon départ pour Bangkok le soir même de mon pétage de plomb. J'ai réuni Oscar pour lui exposer la solution de mon rêve. On s'est retrouvé à nouveau en brainstorming. En une heure de temps, on avait la stratégie et la mise en oeuvre. Comme à chaque fois qu'on unit nos deux cerveaux, ca se complète et ca fait tilt.

Ce que je peux vous dire, c'est que l'expert en quebrada, il est pas prêt de la retrouver la retenue d'eau. Il va chercher longtemps... Oscar a créé une petite oeuvre d'art, un bijou de réalisation de paysage naturel... hahahah

Je ne vous parle pas non plus des arbres qu'on a pas le droit de couper, mais qu'on vous suggère de couper quand même, tout en faisant passer l'idée que ce serait vaguement pas mal si on ne voyait pas que ca a été coupé... parce qu'il faut un permis pour couper, le tout en vous expliquant que si vous déplacez un gramme de terre, il faut le déclarer et obtenir aussi un permis... bienvenue chez les timbrés.

Bref, cela fait longtemps que j'ai mon idée sur les fonctionnaires et la manière dont on les manoeuvre.

Je suis devenu de plus en plus sourd quand on me dit que les fonctionnaires ne veulent pas. Par expérience, surtout dans les pays où il est possible de les corrompre, il faut mieux faire, puis maquiller proprement, puis ensuite, faire l'innocent, perdre la mémoire, nier méthodiquement et les mettre devant le fait accompli...

Si à ce stade, cela bloque toujours, il faut sortir les enveloppes... Parce que dans le fond, si ca bloque, c'est juste parce que le mec sent qu'il peut exploiter à son profit la chose. Rien de plus.

Tout le monde se branle sur le fond de ce qui se passe.

Pendant ce temps là, le temps passe... les mois s'enchaînent... on perd du temps, de l'énergie, de la créativité. Je comprends pas comment le monde a pu se fourvoyer autant avec la fonction publique, comment la sphère privée a perdu petit à petit ce en quoi elle est en droit d'attendre. Les fonctionnaires sont des humains. En ce sens, il est impossible de faire fonctionner une organisation humaine sans contrôle et sanction.

Je ne suis pas impliquée au Costa Rica émotionnellement. Je constate juste que c'est le même merdier qu'en France et dans de nombreux pays. Je finis par conclure qu'il existe sur terre des médiocres qui trouvent pour des raisons politiques un terrain pour exploiter leur talent. Ils deviennent fonctionnaires et se mettent à appliquer des réglements édictés par d'autres fonctionnaires. Au final, on obtient un monde taré. J'ai bien conscience que sans règle, le monde est également invivable. Mais la solution de la fonction publique qui a été choisie depuis des décennies, n'est vraiment pas la panacée. L'erreur a été de ne pas mettre en place un gros contre pouvoir, type la cour des comptes en France avec pouvoir de sanctions judiciaires. Si on mettait en prison tous les fontionnaires qui déconnent, si on les sanctionnait financièrement, nulle doute qu'il arrêterait de se la péter. Si on exigeait une performance et une efficacité de la fonction publique avec encore une fois des dommages et intérêts en cas d'échecs, nulle doute que tout ce petit monde se mettrait à bosser un peu plus normalement.

Quand on voit qu'à Rennes, les fonctionnaires ruinent des milliers de propriétaires de biens immobiliers sur la seule raison que les pompiers ne peuvent pas entrer en cas d'incendie... les biens sont requalifiés en non habitables. Tous ceux qui habitent parfois depuis des décennies, des fenêtres sur cour, perdent leurs biens. Certains font 40 ou 50m². Et ces connards de fonctionnaires sont tout contents. Ils pensent faire régner l'ordre alors qu'en réalité, ils ne sont même pas capables d'interpréter correctement les textes de loi. En même temps, quand on a trois neurones sous le capot, on ne devient pas fonctionnaires...

A Rennes, également, mon studio qui faisait 8,75m² au lieu de 9m², donc un quart de m², validé par les notaires au moment de la transaction deux ans plus tôt, a été également pris dans la tourmente des abrutis de la ville de Rennes qui se sont appuyés sur un pseudo réglement sanitaire pour prendre un arrêté préfectoral et le rendre inhabitable. J'ai pris les armes en 2009 et après 5 ans de procédures, un peu partout, pour toujours un quart de m², l'art de se branler dans le vide, le préfet a été déclaré abusif par le conseil d'Etat. La faute a été établie. J'ai encore deux ans de procédures devant moi pour attaquer et espérer toucher un dédomagement.

Le souci en France, c'est que la machine à fonctionnaires est trop grosse. Elle est encensée culturellement en plus. Tout le système a dérapé vers une logique collectiviste ou des branleurs incapables de survivre dans l'économie mondiale, donc des ratés professionnels se retrouvent avec un maxi de pouvoir et une organisation pour les soutenir.

Heureusement au Costa Rica, on peut s'en sortir. Et la logique est plus le chaos sans lendemain que la destruction de la sphère privée économique dans un combat méthodique et politique comme en France.

Ce que je trouve de fou, c'est que les acteurs privés payent des impôts qui financent des gens dont le seul but est de faire chier les mecs qui ont payé. Je ne sais pas comment autant de gens parviennent encore à payer sans se révolter concrètement au lieu de juste gémir.

Bref, après des trimestres, je pense qu'on va finir par en venir à bout et avoir la paix dans le projet à Ojochal.

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charlesdereeper@yahoo.fr (Charles Dereeper) Blog Fri, 19 Jun 2020 05:50:26 +0000
Chapitre 20: Gagner ou perdre face aux femmes ! http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-20-gagner-ou-perdre-face-aux-femmes.html http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-20-gagner-ou-perdre-face-aux-femmes.html Chapitre 20: Gagner ou perdre face aux femmes !

HAHAHAHAHAHAHA.... !

Le grand sujet des femmes...

Je vais vous parler aujourd'hui de faiblesse dans le domaine des relations amoureuses du point de vue de l'homme. La faiblesse des hommes fait la force des femmes. Oui, c'est vrai. On le lit partout et il est impossible de nier cette vérité. Mais ce que peu d'hommes pigent dans leur vie, c'est que les femmes ont aussi des faiblesses en dehors des beaux gosses, des mecs fortunés, connus ou à compétences hors barême.

Tout a démarré...

C'est marrant parce que toute ma vie de 15 à 40 ans, j'ai été très largement dérangé par les mecs misogynes. Ils avaient tous le même profil. Des beaux mecs qui enchaînaient les femmes jusqu'à mal en parler.

Il paraît qu'on est toujours dérangé par les vérités qu'on ne veut pas regarder en face...

J'aimerais que la vérité qui me dérangeait ait été que je sois un beau gosse qui s'ignore... héhéhé. En réalité, ce qui m'a complètement échappé, c'est mon inexpérience des femmes. C'est pas en sortant 30, 40 ou 50 françaises qu'on y comprend quelque chose à ce sale jeu.

Les beaux gosses misogynes le deviennent par contacts nombreux avec la gente féminine.

Ca, j'avoue, je ne l'ai pas saisi. Il aura fallu que je m'envois autour de 75 femmes en trois ans dans différents pays du monde pour piger.

Maintenant, ça va, j'ai imprimé le sujet... et je suis devenu par la force des choses misogyne également. Il n'y a aucun moyen d'y échapper.

Je crois qu'il vaut mieux finalement rêver et rester dans une douce illusion vis à vis des femmes plutôt que d'expérimenter pour mieux cerner la réalité. Parce que cette réalité pue un peu. Bien sûr, il y a toujours les 5% de cas rares tout jolis derrière lesquels tout le monde s'abrite, se rassure, rêve... pour ne pas regarder la distribution des 95%...

A Bangkok, on a pas mal potassé le sujet depuis trois mois (après un run de plus d'un an en ligne droite où on a fait à peu près n'importe quoi...), aidé par mon deuxième Tony de Bangkok (à ne pas confondre avec tonio l'espagnol qui fait parti aussi du team) qui après 5 ans sur le terrain et une certaine sensibilité doublée d'un très bon esprit analytique, est devenu un as de la compréhension des femmes. Il m'a économisé beaucoup, beaucoup de trimestres de tâtonnements (quoique tâtonner le cul des femmes pour apprendre n'est pas désagréable en soi... hahahahah).

J'en ai pris conscience récemment, car j'ai un allemand de 50 ans collé aux fesses de ma régulière, qui est en train de sauter. Tout allait bien pour lui avant que j'entre en compétition frontale, sans le savoir d'ailleurs, ces garces de thaïes sachant mentir ou omettre avec un art suprême. J'ai pu lire son comportement depuis qu'il est sur la sellette officiellement, à travers ses messages que ma régulière me montre. J'ai lu son désarroi, ses tâtonnements et aussi son inexpérience complète malgré ses 50 ans qui l'empêche de saisir ce qui se passe.

Et c'est là que j'ai percuté à quel point en 18 mois, j'avais explosé ma courbe d'apprentissage. C'est d'ailleurs en partie en pensant à son expérience douloureuse, provoquée donc à cause de moi, que j'ai accéléré le calendrier de mon évolution sur le sujet des femmes. Pas envie de finir à 50 balais comme lui, dans le noir, à me faire manipuler parce que je suis une quiche qui subit la norme sociale du respect de la femme. Et ce jeu n'est en rien une affaire d'intelligence. Cet allemand a du blé. Il est chef d'entreprise avec une longue expérience internationale. C'est un truc de survie. Il passe complet à côté de l'épreuve en s'y prenant vraiment comme un manche, sérieux !

chap20-1

Revenons à nos moutons à nichons...

Il faut dire que les Thaïes sont beaucoup plus dangereuses que les françaises (et en même temps, beaucoup moins casse couilles aussi), car elles agissent comme des hommes au niveau comportemental. Elles nous renvoient donc le même challenge à relever qu'elles ont à traiter elle même pour attraper un amoureux. On se retrouve en face de nous mêmes. En clair, elles se font tirer de tous les côtés, enfiler chaque jour ou presque. Du coup, elles sont aussi intenables que nous le sommes...

Rien à voir avec l'asymétrie qu'on connaît en occident où les hommes sont censés être obsédés perpétuel et les femmes, des gentilles innocentes qui subissent la pression des pulsions masculines... quand on voit les thaïes sur le terrain, on pige rapidement qu'il ne s'agit que d'une vulgaire histoire de culture, de norme sociale et de religion. Les femmes sont aussi bien faîtes pour baiser en permanence que ne le sont les hommes, à moins qu'on leur bourrine sournoisement leur crâne dès l'enfance en leur expliquant qu'en gros, on ne baise pas tous les jours. C'est pas bien...

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J'ai pas mal réfléchi à modéliser à partir de notre base d'expérience de Bangkok et Costa Rica. On a un avantage majeur en effet en tant qu'homme, c'est qu'on détient le pognon et l'aptitude à faire de l'abstraction stratégique... ce que les femmes sont bien incapables de faire.

Ce n'est pas de la misogynie mesdames. C'est une réalité... la stratégie, c'est pas votre truc. Heureusement pour nous putain...

chap20-3

En revanche, les femmes détiennent un terrible atout pour faire galoper les hommes, soit un beau visage, soit une belle paire de seins, un superbe cul ou un comportement torride au lit avec au menu sex no limit.

En tant que mecs, il faut bien reconnaître qu'on a aucun contrôle de la situation sur ces sujets là.

Aussi, par analogie avec ce qui se passe dans plusieurs pays que j'ai expérimenté (c'est important de jouer dans plusieurs normes sociales diférentes pour éviter les manipulations), je pourrais résumer le jeu avec quelques grands repères.

Une majorité d'hommes aujourd'hui perd la guerre des sexes au jeu amoureux. Les femmes ont réellement le pouvoir dans la majorité des pays, protégées par la politique, le droit, la religion et la norme sociale. Heureusement encore une fois que les hommes n'ont pas abandonné la suprématie dans le pognon. Sinon, on aurait signé notre arrêt de mort. La liberté financière des femmes, faut le mettre le hola rapidement avant qu'il ne soit trop tard. Sinon, bonjour les dégâts derrière. Les mecs réveillez vous, pendant qu'il est encore temps.

Du fait de leur pouvoir, les femmes abusent. J'ai bien conscience que si les hommes avaient le pouvoir, ils en abuseraient aussi. Mais j'en ai rien à battre. Je suis un homme. Je milite donc pour mon propre pouvoir. S'il doit y avoir guerre, autant gagner.

Concrètement, la guerre, cela veut dire que 80% des hommes (au physique normal et sans atout pour les faire ranker plus fort sur le marché de la femme, donc sans pouvoir, argent, notoriété, compétences particulières...) sont brisés dans des aventures amoureuses où ils ont ouvert leur coeur sur une mauvaise partenaire qui trichait plus ou moins. Les femmes changent tellement souvent de feelings, avec le cortège de pensées qui vont avec, qui font 180 degrés sans aucun souci quand l'état émotionnel se modifie, qu'on peut parler facilement de triche.

En clair, oui, une femme peut vous kiffer, mais cela est vrai tant que vous ne sautez pas sur une mine, traduisez que vous ne heurtez pas un sujet non négociable explosif... Sur les 75 que j'ai fréquenté, une bonne quinzaine m'a vraiment kiffé, c'est à dire que le long terme était sur la table de leur côté. J'ai fait la sourde oreille.

Ce qui est marrant, c'est d'expérimenter quand on y croit pas. J'ai provoqué des crises pour voir comment la logique long terme tenait le coup face à une crise court terme... J'ai vu.

Après les grandes déclarations et les vraies ouvertures du coeur, j'ai vu ce que c'était que de sauter sur une mine à froid, délibérément pour voir le niveau de conviction de la femme. J'ai poussé le bouchon assez loin. Celles qui sont revenues à la charge, c'est qu'elles en voulaient vraiment, parce que franchement, j'ai mis la dose !

Trois ont eu de la conviction... Et en même temps, j'ai pas testé à long terme sur plusieurs années leur conviction... mais avec ce que j'ai fait, y avait une vraie volonté.

Je sais maintenant ce que c'est qu'une femme prête à s'engager avec un homme. Je ne parle pas des engagements de madame tout le monde qu'on peut voir partout. Ce genre de plan, à la première secousse, ça saute.

Je parle de femmes qui sont prêtes à assumer même en cas de difficultés.

Quand aux autres, soit je ne vaux vraiment rien de chez rien sur le marché du coeur... ou soit, hum hum, vous connaissez déjà ce que tous les hommes qui ont tâté 100 sujets et plus, finissent par conclure...

Revenons à la guerre de l'amour entre hommes et femmes.

Au delà des 80% de perdants, il reste les 10 à 20% d'hommes beau gosses ou comestibles ou qui ont des atouts majeurs dans leur jeu, qui ne s'investissent pas (ou partiellement et pour cause, quand on rentre dans un stand de tir avec un flingue à la main... on tire massivement jusqu'à plus soif !). Le clan des beaux gosses enchaînent les relations. Ces mecs terminent au compteur avec 200, 300, 500 relations... Ils laissent dans leur sillage un paquet de femmes sur le carreau !

Je ne sais pas si le clan des beaux gosses fait plus de dégâts que le clan des 80% de mecs normaux, mais il est certain qu'ils font un carnage.

Idem du côté des 20% de belles femmes, femmes bandantes ou chiennasses au lit, trois catégories particulières qui bousillent un paquet de mecs dans leur vie.

Quoiqu'ils arrivent, grosso modo, les 80% de femmes normales gagnent la guerre sur le clan des hommes normaux.

C'est marrant, entre deux avions, je discutais hier à Miami south beach avec un grand black baraque. On parlait de cul à Bangkok. Il était mort de rire, mais il a lâché sans que je lui demande, qu'il était bien gêné par le pouvoir des femmes aux USA. Je l'ai regardé surpris. Il venait de verser de l'eau à mon moulin. Partout, les femmes gagnent majoritairement. Elles ont toujours le dernier mot. C'est la réalité qu'il faut accepter en tant que mecs normaux.

Toute la question pour survivre en tant qu'homme normal, est donc de trouver une faille dans cette bataille cruelle. Une faille présente uniquement chez les femmes, un comportement qui donne un avantage certain quand on est un homme.

chap20-4

Cela tombe bien, j'adore trouver des failles dans les organisations humaines. Le sujet tourne donc dans un coin de ma tête depuis des semaines. Je projette des centaines de scénarios, en cherchant un truc qui fait mouche dans ma problématique... Et puis, j'ai fini par piger et extraire le bon truc de tout ce que j'ai vu depuis 18 mois.

Ce qui a débouché sur un nouveau défi en perspective à relever...

Mettre dans une position de faiblesse une chiennasse bandante, ahahahaha... le défi est élevé. Mes potes de Bangkok me regardent souriant, genre impossible, mais vas y, relève le défi, sait on jamais que tu y arrives quand même, vu que tu es dingue, tu en serais bien capable finalement... Allez tu as notre soutien. Si on peut profiter après, fonces !

chap20-5

Je parle d'harponner à long terme le truc hyper volatile, peu manoeuvrable et peu ouvert aux débats contradictoires... qu'est la chiennasse bandante harcelée par tous les hommes ! A LONG TERME ! Tenir un engin de guerre à la maison exige d'être bon. Très bon ! Meilleur que 95% des mecs. Sur la durée en plus. Parce qu'un engin de guerre, c'est un engin qui au moindre moment de faiblesse, au moindre choc, à la moindre contrariété, se fait embarquer par un autre. A moins que l'engin soit suffisamment bien harponné pour ne plus bouger...

Je ne parle pas d'une femme normale, issue des 80%. Quelle différence ? Il existe en fait une hyprocrisie dans ce domaine. Les femmes normales n'imaginent pas trop le niveau de harcèlement que subit la femme au physique explosif. Il faut fréquenter le quotidien d'une bombe atomique qui se fait aborder cinq à dix fois par jour, chaque jour de la semaine, chaque mois et chaque année de sa vie, pour piger la différence. Obligatoirement, le jeu se complique car la femme en question devient intenable. D'où le défi...

Résumons !

Comme je le disais au chapitre 17, Ch17.html, et au chapitre 13 Ch13.html il y a environ 10% de classe 4 et 10% de ces 10%, soit 1% qui trouvent le partenaire adéquat, selon les études terrain. Or, nous savons qu'il y a environ 3 milliards de femmes sur terre. Faisons abstraction des 500 millions d'africaines. Je ne suis pas fana ! J'ai donc 30 millions de cobayes potentiels sachant que la victoire est acquise dès le premier exact match. Certes, sur ces 30 millions de femmes target, il y a la composante bandante qui accompagne le mot chiennasse. Imaginons que j'ai une proba de 1% sur la double requête bandante et chiennasse. Cela fait 300.000 femmes sur terre.

Il m'en faut une pour faire mon expérience.

Comment faire pour attirer une femme parmi 300.000 sur 3 milliards au départ de possibilités ?

La question est donc :

Qu'est ce que ces 300.000 femmes peuvent avoir en commun vu leurs caractéristiques chiennasses et bandantes ? J'ai brossé un portrait robot imparfait, mais qui suffit pour les tracer et les attirer.

Car il y a deux composantes. Un, choper et deux, verrouiller !

Ensuite, j'ai renversé la question. Qu'est ce qu'un homme doit absolument avoir pour attirer cette race de femmes et la maîtriser, car obligatoirement ensuite, la problématique est réglée. Quand on est un homme normal, si on fréquente 100 femmes d'une catégorie bien identifiée, il y en a forcément un pourcentage qui sont prêtes à s'engager à fond, surtout si on sait optimiser son propre jeu avec ce qu'il y a de contrôlable.

Une fois qu'on tient ces paramètres, le mécanisme de mise en position de faiblesse est simple ! Ultra simple ! Car oui, les femmes ont une faiblesse majeure dans leur jeu amoureux, qui repose sur leur configuration d'enfance.

La réponse est ici sur mon blog de THAILANDE : http://www.charlesdereeper.com/vivreenthailande/ch7.html

C'est depuis le Costa Rica que je vais préparer et démarrer mon opé, mes deux Antoine en support aérien et quelques autres énervés qui n'ont pas renoncé à se battre !

HAHAHAHAHAHAAH.....

Pour finir, je discutais récemment avec un auteur de 60 ans qui a une longue expérience de la vie internationale. Il me soulignait un point phare : les hommes cherchent, cherchent et cherchent leur petite femme à eux sans trouver. A la fin, ils s'essouflent, craquent et prennent la première du moment de faiblesse en faisant un gros compromis, lequel compromis leur explose à la tronche des années plus tard.

J'en ai vu beaucoup effectivement.

Il y a un autre point qu'on voit sur le terrain, en dehors de la faiblesse de la volonté, c'est l'absence de connaissance. Beaucoup d'hommes ne savent pas bien ce qu'ils veulent ou alors, ils savent exactement ce qu'ils veulent, mais pensent que c'est impossible à avoir et abandonnent dès la ligne de départ le combat, en choisissant autre chose qui leur pète aussi à la gueule des années plus tard.

Je dédie cette page à Franck, français de 23 ans de Bangkok, tombé sur le champs d'honneur de l'amour face à une thaïe bandante à mort (18.000 fans sur sa page facebook, une véritable arme de guerre). Son histoire m'a énormément fait réfléchir. Sans stratégie élaborée ou un gros atout au départ dans son jeu (et il en avait pourtant un), un homme n'a presque aucune chance de gagner ce truc cruel qu'est la relation amoureuse.

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charlesdereeper@yahoo.fr (Charles Dereeper) Blog Fri, 19 Jun 2020 01:28:56 +0000
Chapitre 19: Mi parcours - 40 ans http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-19-mi-parcours-40-ans.html http://www.charlesdereeper.com/blog/chapitre-19-mi-parcours-40-ans.html Chapitre 19: Mi parcours - 40 ans

PHOTOS ET REFLEXIONS.... !

J'ai peu de temps disponible. Les mois défilent. J'ai passé les 40 ans. J'ai coupé les cheveux. 40 ans, c'est un peu la bouée de mi parcours qu'on franchit, le détail gênant étant que la deuxième partie du trajet est plus facile, mais c'est la dernière...

Allez quelques photos pour que je me souviennes plus tard. 40 ans à Bangkok dans mon quartier chouchou, Sukhumvit.

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Ca, la picole, j'ai réduit considérablement. Je bois en moyenne une bouteille et demi de vin rouge par mois. Et encore, je supporte de moins en moins le vin. Je ne tiens plus l'alcool dur. Il me reste le malibu, ce qui forcément, va de paire avec le mot lopette. Mais tant pis, j'assume les moqueries de mes compagnons d'arme, qui finissent en rentrant à 4 pattes chez eux au petit matin, ayant plus de vodka que de sang dans les veines.

L'alcool, d'une manière générale, je ne pense pas que ce soit une bonne chose. Un peu d'ivresse quelques fois par mois, OK. Après, avec plus, il y a trop d'inconvénients, trop d'effets secondaires qui abaissent la rentabilité de l'outil...

L'autre fois, j'ai essayé le Red Bull Thaï. Franchement, je comprends que la France ait fait modifier la recette. C'est une vrai drogue ce truc. J'ai pris 3 Red Bull. J'ai tenu jusqu'à 8h du matin dans une fête à la maison qui restera légendaire (j'ai eu le plaisir de me reveiller au milieu d'une armée de filles dans mon lit). Donc couché 8h du mat, debout à 10h30 après une séance de cardio à multiples combinaisons... et j'ai tenu jusqu'au soir nickel pas fatigué. Dangereux le Red Bull ! Il se dit ici qu'il ne faut jamais dépasser la quantité de 5 canettes même pour un buveur confirmé, car la tremblotte et les accélérations au coeur sont nombreuses au delà. Je ne le croyais qu'à moitié. J'ai expérimenté. J'ai compris. La vérité, c'est que le Red Bull Thaï est une putain de drogue. Appelons le par son nom.

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POGNON

Je suis à bloc de tous les côtés. Je n'ai pas pu m'empêcher de bouger mon cul. Impossible pour moi de stagner au niveau pognon. A vrai dire, j'ai connu mon premier trou d'air de la décennie. Deux mois bien négatifs m'ont sorti de ma torpeur et piqué au vif. Je me suis donc lancé il y a 6 mois dans un come back pro après deux ans d'inertie et de glissade...

Le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai "ça" dans le sang. La loose, je n'y arrive pas longtemps. Il faudra que je rédige un jour une formation pour ceux qui ne savent pas comment avoir la win.

J'ai pété tous mes records hors trading, dans le business. J'ai réussi à tenir la cadence de gagner un peu plus d'un SMIC par jour net dans la poche, pendant 37 jours consécutifs, tous les jours. Cela va permettre de payer Ojochal qui coûte un bras en ce moment avec le chantier de l'électricité et de l'eau.

Bon pour ne rien cacher, j'ai encore fini à l'hosto une énième fois. Ma vie est ereintante. Il est temps pour moi de gonfler mes équipes pour m'appuyer dessus.

Je sais en plus comment monter en puissance et gagner plus. J'ai une vision assez claire désormais de l'avenir, des modes de consommation, de l'internet et des gens. Je vais prendre un an pour tout assembler, créer les nouvelles activités adéquates. A cette issue, si je ne me suis pas trompé, je vais exploser la target des 6 chiffres.

 

OJOCHAL

Ojochal (j'écris actuellement depuis Bangkok) a une place à part dans mon coeur. Ojochal me déchire. En tant que théâtre du plus gros naufrage de ma vie, je souffre chaque instant. Mais Ojochal à force de travail, est devenu aussi un paradis. Ces 5 hectares sont une petite merveille. Les lecteurs de ce blog pensent souvent que j'aime le Costa Rica. Je m'en bats les couilles complet. Très sincèrement, il n'y a que deux peuples pour l'instant au mileu desquels je me sens bien, ce sont les thaïs et les japonais. Les européens, je ne tiens pas une semaine en place. Ils sont imbuvables.

Le pire du pire à mes yeux est ce sens perdu de l'instinct de survie qu'ils ont tous. Rapidement, on a envie de leur dire, vivement que tout s'écroule et que tu te réveilles connard, que tu redécouvres des vraies valeurs, de ce qui compte vraiment au lieu d'exécuter comme un âne la norme sociale de ton pays sans même t'en apercevoir. Les Américains ou les latinos, c'est immédiat. Il se dégage d'eux une ambiance de vie qui est fondamentalement différente de moi. J'accroche pas. Les thaïs au contraire, j'y suis comme un poisson rouge dans son bocal. Quand aux japonais, ils restent un truc à part sur terre. C'est comme un grand cru. Des saveurs fascinantes.

Pour moi, le Costa Rica, c'est juste ce que nous avons créé avec Oscar.

 

OSCAR

Parlons en rapidement de Oscar. Il a regardé en face le diable féminin et il s'est fait mordre. Je ne peux pas écrire ce qu'il m'a dit. Sa femme est partie avec leur fille qu'il aimait tant. Vu que ce blog est lu par des locaux, je ne m'étendrais pas sur le sujet. Pas aujourd'hui. Je n'en pense pas moins. Je me suis tapé peut être 75 femmes en deux ans. Je sais désormais ce que le mot nature féminine veut dire... Sa femme à Oscar ne diffère pas des autres.

Je suis intervenu à deux niveaux pour luicar il n'en menait pas large. Le premier est que j'ai acheté deux téléphones modernes, des Smart phones avec l'application skype. Le 3G marche mieux au Costa Rica. Cela aidera à ce qu'il ne soit pas trop coupée de sa fille.

Le deuxième niveau, c'est que nous avons parlé d'avenir. Oscar quand tout a chié de tous les côtés, est resté d'une fidelité hallucinante. Alors que hors team du business, l'intégralité ou presque de mes relations a fait preuve d'une absence totale d'engagement, Oscar s'est révélé être capable d'un engagement total envers moi. Il ne le sait pas, mais cette notion d'engagement est capital. Il a touché le coeur de mon réacteur.

J'ai assez navigué désormais pour savoir que les humains sont des girouettes sans conviction la plupart du temps, parfaitement incapables de miser durablement et dans l'adversité dans une direction ou une relation.

Je lui ai donc expliqué que je le protègerais comme un frère de sang, sur un plan matériel, définitivement, tant que je serais debout et en état de le faire. Une promesse que je fais très rarement et qui vaut beaucoup. S'il le voulait également, il pourrait me suivre où que j'aille. Pour être franc, à cause des lecteurs locaux, je n'écrirais pas plus, mais je lui ai proposé une vision de l'avenir qu'il a bien sûr acheté... En même temps, qui ne signerait pas à ce que j'ai mis sur la table... J'ai chié ma vie affective en ayant pas assez investi dans ma courbe d'apprentissage (je refais mon retard à toute vitesse depuis un an), mais sur un plan matériel et cadre de vie, je pisse désormais en haut de la chaîne alimentaire.

RDV dans deux ans pour le détail...

Pour finir, disons juste que Oscar et moi même nous nous engageons dans une sorte de team qui ressemble de plus en plus au film les intouchables, à la différence que j'ai toutes mes jambes. C'est une longue aventure qui s'annonce.

Nous finalisons à court terme les 5 hectares à deux. Et il en faut des burnes, car certaines de nos décisions ne sont pas évidentes à prendre. Mais comme je le disais plus haut, un team de deux mecs déterminés, fiables et complémentaires, ca peut faire bouger beaucoup.

 

LES FIOTTES

Je reste toujours effaré par mes rencontres. Les gens fantasment presque tous leur vie. Ils la pensent au lieu de l'expérimenter dans l'action et la concrétisation. Ils sont tellement déconnectés de la réalité qu'ils ne font même plus la différence entre penser et réaliser.

Je me souviens d'un auteur sur un de mes sites qui m'expliquait sans sourciller que faire du conseil fictif réussi ou trader les marchés avec de l'argent qu'on possède, était exactement la même chose, que je chipotais vraiment et que ses approximations ne prêtaient pas à conséquence. Il m'a pris pour un con dans la foulée... A sa grande surprise de mec abstrait, je l'ai très concrètement désactivé en quelques minutes et l'ait fait disparaître intégralement. Il n'avait a priori jamais calculé ma décision et a tout perdu, pensant que je n'aurais pas les burnes de me couper un bras, en perdant son audience, ce qui est ironiquement la base même du trading sur les marchés, lui qui pensait que le conseil ressemblait exactement à la réalité des marchés financiers... la boucle fut bouclée à mon goût. L'expérience doit primer sur les couilles molles.

Concrétiser dans la réalité n'a rien à voir avec réfléchir et fantasmer dans son cerveau. Enfonçons le clou quitte à passer pour un donneur de leçons. Tant pis.

Je déteste par dessus tout que les petits lâches incapables de concrétiser, brassant un moulin à vent années après années, en viennent à se croire équivalents ou (souvent) supérieurs à ceux qui tentent dans le noir de réaliser imparfaitement par l'action et la confrontation avec la réalité. La valorisation de la pensée au détriment de l'action en France est une valeur qui me heurte profondément. Je deviens sanguinaire sans faille quand une de ces lopettes vient s'emmêler les pieds dans mon tapis avec sa logique qui pue.

Bref, ces 5 hectares nous donnent du fil à retordre. Mais tout commence à se modèler à notre goût. Quand je marche ou que je passe du temps au milieu des canards, des poules, du lapin qui me fait une fête pas possible, à croire qu'il a pigé que je suis à l'origine de la décision de le libérer dans la zone protégée des poules), je déconnecte le cerveau complètement. Il n'y avait rien il y a seulement trois ans. Et maintenant, il y a un parfum à respirer qui vaut le détour. Un semblant de nature sauvage à peu près sous contrôle humain. Le jardin produit pas mal de bouffe désormais. Tout pousse en extensif dans un joyeux bazarre acharné. La survie dans le monde tropical est terrible. Il y a une lutte sans merci, à mort de la part des végétaux et des animaux.

 

VIOLENCE ET BRUTALITE DU MONDE TROPICAL

Disons le, je n'aime pas la manière dont le monde a été conçu sur terre. Que la survie de certains, passent obligatoirement par la destruction des autres, dans une sorte d'équilibres géants basés sur des vases communiquants, qui fait que si un excès se créé, il se régule mécaniquement dans le temps par un renforcement de la dureté de la survie, je n'aime pas. Il n'y a pas de cohabitation possible, pacifique. Il faut bouffer l'autre ou se sacrifier. Les animaux qui se nourrissent de végétaux, c'est OK. Mais les animaux qui doivent tuer les autres espèces pour survivre, là, le spectacle devient macabre et me heurte par sa violence. Le pire est que je tue certains de mes concurrents, de manière sournoise et identique dans le monde de l'internet pour me maintenir en vie.

Définitivement, cette vie ne me plaît pas, même si une partie animale de moi aime s'exprimer dans la survie, avec un certain succès d'ailleurs. Ces équilibres ne me plaisent pas. Observer la forêt tropicale en action et tenter d'y cohabiter, fait poser deux ou trois questions sur la nature de la vie sur terre. Voire les tuncans attaquer les nids des petits oiseaux est moche. Savoir qu'Oscar a utilisé son chien pour localiser un renard qui bouffait nos poules et l'a sabré d'un coup de machette, c'est violent mais nécessaire. J'aurais été incapable de prendre la décision. Protéger l'enclos d'un alligator qui s'est fait éclater la tronche, m'a également donné des boutons. Que choisir ? Comment arbitrer ? Sur quels critères ? Pourquoi doit on obligatoirement faire de la souffrance et souffler la mort, quelque soit les options retenues ?

Je n'aime pas et je m'y ferais jamais. Je n'ai jamais pigé ces amoureux de la nature. A mon avis, ils doivent juste regarder les formes comme un dessin animé. J'ai déjà croisé le regard de nombreux animaux qui vont mourir. Quel spectacle ! Comment peut on l'aimer ? La mort est partout dans la nature.

Les poules ont le droit de vivre et nous nourrissent. Le renard et l'alligator ont autant de droit, mais ils menacent. Franchement, cela fait chier ce monde. Pourquoi est ce que tout le monde ne survit pas à partir des végétaux, ce qui éviterait de nous entre dévorer avec brutalité ?

Il faut voir les végétaux se déglinguer la tronche, à la recherche de la lumière du soleil. Ils développent de multiples stratégies pour dominer les autres espèces. Ils tuent comme nous. Il y a des jours où je me passerais bien de ma conscience.

Je vais publier ci-desssous mes dernières photos que je regarde depuis Bangkok. Avec commentaires.

Une photo des deux frères qui continuent de dormir ensemble, malgré quelques combats assez acharnés la nuit pour savoir qui a la plus longue...

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Ok, on pose, mais fais vite parce que là, tu pètes les burnes. C'est l'heure de la sieste bordel !

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Question burnes justement, j'ai lancé l'opération chemin ! On a fait venir un tracto de terrassement, de manière à ce que les voitures puissent enfin passer partout sur les 5 hectares sans souci. On a pété l'entrée pour que les femmes puissent s'aventurer en voiture sans avoir une crise cardiaque... Il faut dire qu'avant, il fallait ne pas avoir peur pour passer en voiture. On a réduit l'angle, doublé la size, la grande classe ! Désormais, il y a une superbe chemin partout capable de gérer le passage de deux voitures.

Emmanuel m'a obtenu une belle autorisation de la part des bureaucrates du coin. On a collé 15 trucks de matériaux. Ca m'a couté une jambe ces conneries. 3 jours de boulot. Cela faisait 3 ans que j'attendais ce moment. Ce fut un bonheur intense que de le voir prendre forme de manière professionnelle. Oui je sais, il m'en faut peu pour m'éclater. Pffff, vous n'imaginez même pas les enjeux, d'où on a démarré et l'adversité que ce chemin a réclamé. C'est toute la logistique derrière et le développement du terrain qui est pourtant conditionné. Je l'ai vécu comme une libération. We did it ! Putain !

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Je raffole des bananes semi séchées. Quand j'arrive de Bangkok, le premier truc que je fais, c'est de choper un régime et de transformer tout ça en délicieux morceaux à déguster...

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La première étape, c'est chiant à faire. Il faut découper et installer sur les différents plateaux.

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On obtient ce truc là après séchage pendant 10 ou 15 heures au déshydrateur.

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J'ai toujours adoré les bananiers. J'adore regarder leurs feuilles quotidiennement. Les couleurs et les formes sont superbes. Ce truc pousse comme de l'herbe qu'il est... Il se multiplie à l'infini, rapidement. Le seul détail ennuyeux, c'est qu'au moindre coup de vent ridicule, il tombe...

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Les leçons de 4 ans et de 3 maisons bois, pin classe 4, en zone tropicale humide. La construction sur pilotis un mètre de hauteur est parfait. L'absence de climatisation (obligatoire dans les maisons en béton qui chauffent toutes en retenant la chaleur) est possible assez facilement à condition d'avoir des arbres qui abritent du soleil entre 10h et 15h. Il existe des espèces qui poussent comme des fusées.

Concernant la question essentielle de l'entretien et de la durée de vie des maisons, franchement, avec quelques bons réflexes au moment de la construction, je pense qu'il y a des agréables surprises à faire dans ce domaine. Ce qui est impératif, c'est de faire des débords de toit très larges. J'ai fait 1m en moyenne puis 1,3m. Cela ne suffit pas. Si vous construisez de manière saine, alors à mon avis, il faut faire 2,5m de débords de manière à ce que la pluie ou le soleil ne touche jamais vos murs. Ci dessous l'exemple d'un peu plus d'un mètre. C'est insuffisant.

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ous les murs qui étaient peu exposés ont très bien résisté à 4 années. Les endroits plus exposés au soleil avait besoin d'une remise en forme. Entre le vernis et la lazur, on a finalement opté pour la lazur après nombreux débats. Tout paraît comme neuf après la première couche. N'allez pas croire que le problème ne se pose pas avec le béton. Il se fissure avec les nombreux tremblements de terre. Des champignons se développent et lui donnent une couleur plus que merdique. L'entretien des matériaux en zone tropical est incontournable. Très franchement, le choix du bois est à mon avis indiscutablement favorable.

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J'ai pris la décision de refaire le deck dans du bon bois (du pin très épais avec une couche de lazur par dessus), bien que je souhaite vendre cette maison dès que l'électricité sera installée convenablement de l'autre côté. On a retouché la piscine qui s'est mangée un tremblement de terre assez dévastateur il y a 18 mois... Tout est maintenant nickel.

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A vendre dans quelques mois, 165.000 euros, 175m² habitables avec superbe vue, jardin fruitier, deck et piscine en pierres de rivières, garage... ahahahahah

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C'était un matin au réveil du soleil. Avec le décalage horaire de 13h entre Bangkok et Ojochal, j'étais debout... Les nuages se sont coincés sur la montagne. Une espèce d'arbre était en fleur jaune orangée sur toute la montagne, les couleurs du soleil rendant le spectacle incroyable. C'est que ceux qui se lèvent à 5h du mat qui peuvent le voir... moi 5h du matin, c'est l'heure à laquelle je me couche à Bangkok au mieux... Je n'y ai le droit au spectacle que quand je suis en jet lag... Du coup, j'ai fait deux photos pour m'en souvenir...
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Une histoire pas banale.

On a deux mamans canards et deux papas. Il y a un souci majeur : ils veulent pas niquer ensemble. Personne ne baise. Du coup, on peut se brosser pour avoir des bébés canards avec cette bande de coincés du zguègue ci-dessous. J'ai bien songé à leur passer des films pornos pour canards, histoire de les exciter devant une maman canard qui se fait prendre par 3 mecs sauvages en même temps, mais à priori, cela ne marche pas pareil. On colle pas la trique à un mec canard aussi facilement... A moins qu'ils aiment des trucs plus dégueulasses ? Bon bref, j'ai mis au placard mon idée.

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Oscar qui n'est jamais à court d'idée pragmatique, a fait un truc super. Il a pris des oeufs de poules. Vous avez bien lu, des oeufs de poule et il les a refilé à une maman canard. Il l'a pisté. Elle se planque assez souvent sous la maison d'Oscar au lieu de rester dans l'enclos.

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La maman canard n'a pas pu résisté à l'invitation d'Oscar. Elle s'est mise à couver 3 oeufs de poule. Et au bout de trois semaines, est né des bébés poules. Magique. Bon à la base, c'était pour lui donner envie de se faire tirer par les papas canards, lui montrer les bienfaits d'un coup de bite, quoi.

Seulement, avec les gonzesses, cela ne marche jamais comme on veut, hein messieurs ? Vous savez de quoi je veux parler, ahhahahah. Faut naviguer à vue...

Donc là, la maman canard en a pris soin de ses rejetons avec tout l'amour maternelle qu'aucune maman humaine ne saurait faire preuve une fois qu'elle a repris son taff, avec la mise en place des nounous, le job, le stress, les transports, la bouffe, le mec qui a envie de baiser et sortir à nouveau après un an de diète, le môme qui chiale toute la nuit de quoi devenir marteau (bref, vous connaissez tous la musique). Rapidement, l'intensité de l'amour maternel baisse dans cette période... entre rêve et réalité...

Et ?

Vous pensez que la maman canard a été voir les papas canards en leur disant : sautez moi, sautez moi. Ca y est, j'ai compris !!!!

Non pas du tout.

La maman canard a pris les bébés poules et les a emmené direct à la rivière pour leur apprendre à nager... ce qui reste à prouver qu'une poule puisse nager... bref, avant d'avoir trois morts de plus sur la conscience, Oscar a repéré le manège et a mis fin à l'opération élevage en toute liberté... Les bébés poules ont atteri dans un carton, la maman canard passant un mois entier autour du carton, nuits et jours pour veiller au grain.

Deal ? Ok deal !

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On s'attend à un léger choc culturel quand les poules vont grandir. Le plus drôle dans cette histoire, c'est que les poules mamans en ont rien à foutre des bébés poules.

Putain ces gonzesses bordel !... C'est compliqué ! D'ailleurs, en observant notre cheptel de poules, j'ai compris d'où venait l'expression poules ou poulettes pour parler des femmes... hahahhaha. Effectivement, en ayant l'expérience des deux, on finit rapidement par trouver des similitudes de comportements, même pour les observateurs peu aguerris, ahahhahahah.

Moi bizarrement, ce n'est pas le mot poule qui me plaît le plus dans l'histoire, mais le mot cheptel... hahahahahahaha. Je vous ai déjà parlé du dernier meuble que j'ai acheté pour ma chambre à bangkok et de son utilisation détournée qui me paraissait tout à fait évidente ?... Une tuerie. Bon, passons à la suite de mes photos...

Chapitre animal toujours, un dangereux pervers, vient exciter TOUS LES JOURS, dans un face à face absolument incompréhensible, mes chats. Cela fait plusieurs trimestres que le manège dure. Vous avez bien lu. Je ne pipote pas. Les protagonistes se font faces pendant une bonne demi heure entre 16h et 17h30. Voici le coupable agitateur sur la voie publique. Un bon procureur socialiste lui intenterait un procès immédiat, vu que les socialos adorent réglementer et contrôler tout ce qui bouge... Tout particulièrement quand c'est idiot et contre productif de réglementer... Ce cas là, se prête particulièrement à une gestion socialiste... hihihihi...

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Mon rouquin, lui, il en a plein le cul de ces conneries. Cette photo est prise alors que l'oiseau est en train de taper sur la fenêtre à moins d'un mètre cinquante de lui... Brave rouquin qui a lu l'art de la guerre de sun tsu. Il a médité le truc et a conclu qu'il était préférable de ne pas combattre.

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Sinon la richesse des papillons continue de me surprendre avec leurs couleurs et leurs dessins.

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Pour finir, un zoom sur ma nouvelle maison. Le team a grave assuré. La finition est superbe. Au moment où j'écris, une pergola et une piscine ont été rajoutées. Les singes viennent bouffer pas loin, visibles à l'oeil nu. J'avoue que j'ai un peu peur de la jungle. Là, pour le coup, j'y suis en plein dedans. Il y a des dizaines d'hectares de jungle sauvage à proximité immédiate. J'ai peur des serpents et surtout des scorpions.

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En terme de mode de vie, ma disposition de chambres bungalows indépendantes reliées par deck à la maison principale qui fait office de pièce commune, c'est ce qu'il y a de plus cool en terme de "privacy".

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Voilà tout ce qu'il y a à dire.

Je ne pourrais finir sans mes pépettes, source de joie, qui me manque terriblement à Bangkok !

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charlesdereeper@yahoo.fr (Charles Dereeper) Blog Fri, 19 Jun 2020 00:03:39 +0000