Ce jour de 2021 où j'ai enfin senti concrètement ma vie passée de sniper commando

Certains voulaient vraiment savoir à qui alors j'avais pensé pendant ma première séance de tir il y a 2 jours. A vrai dire, je me devais de faire une vraie réponse car c'est un sujet ultra sérieux dans mon cas.

Vous trouverez les photos et vidéos ici https://twitter.com/DereeperVivre

ou sur instagram ici https://www.instagram.com/charlesbkkcr/

J'étais avec tonio qui fut témoin. C'était la première fois de ma vie que j'approchais des flingues chargés. J'avais jamais touché non plus de fusil de guerre. Jamais vu en vrai. Quelle surprise d'ailleurs. Le poids. Jamais j'aurais deviné que c'était aussi lourd. Aucun plaisir d'ailleurs sauf les armes de poing. J'ai à la fin de la séance demander à programmer une session sniper. Je sais déjà...un flingue posé par terre, l'attente, le repérage de la cible. C'est déjà en moi. Et j'ai découvert aussi le système du viseur rouge optique. Le confort de la précision. J'aurais jamais deviné que les fusils jouissaient de cet outil.

Avec effroi, alors que presque tout ce qui sortait de mes flingues touchait les cibles, j'ai vu très concrètement ce que j'ai écrit il y a une semaine environ ici https://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/capitalisme/nous-allons-devoir-apprendre-a-nous-tuer-les-uns-les-autres-inevitablement.html

Dans le fond, je sais et je ne sais pas qui je suis. Je découvre à 47 ans que l'âme existe bien, qu'elle est porteuse de on ne sait pas combien de vie, d'expériences et que la frontière avec l'oubli est dans mon cas de plus en plus poreuse. Ce qui signifie que j'accède à des flashs, des compétences et des plaies, des thématiques qui n'ont aucun lien de cause à effet avec ce que j'ai vécu en toute conscience...

Comme je le préssentais il y a quelques jours, j'ai cette case militaire, type commando ou sniper. L'armée régulière ne m'a jamais inspiré ni stimulé. C'est vraiment les forces spéciales, le chirurgical, ultra pointu qui fait écho. Pas le navy seals au contact direct. Depuis toujours, je sens en moi le mec qui organise l'opération. Qui va sur le terrain avant pour structurer, après ou pendant, mais en arrière du contact militaire. Des centaines d'éléments remontés au fil des années à la surface, des reflexes, des process naturels alors que j'ai jamais foutu les pieds dans une quelconque organisme liés à ces activités. Je me repère dans l'espace sans GPS. Ca s'affiche dans mon cerveau. La guérilla est ma religion. Quand j'étais ado, je testais comment appliquer la guérilla sur toutes les situations de conflit. Je lisais des livres sur le Vietnam pour comprendre comment les riquains avaient pris une branlée, où cela avait déconné au niveau stratégique. Si j'avais été général, j'aurais formé 10.000 commandos que j'aurais éparpillé dans la jungle partout. Pour faire régner la terreur inverse au lieu de subir le harcèlement. Me suis longtemps demandé si je n'avais pas claqué dans cette jungle là justement.

L'espionnage et la collecte d'infos ca n'a jamais non plus fait écho.

Qui sait. Environ un tiers de mes vols en avion (y en a eu un gros paquet pendant 10 ans avec 3 passeports remplis) se sont terminés par un endormissement à l'atterrissage autour des 1000 mètres quand on passe dessous. Je suis persuadé si j'interroge ces mémoires dans mon cerveau que j'ai crashé ou pire que j'ai commis une erreur qui a fait crashé un avion avec un team militaire dedans. Du coup, je m'endors encore une fois un atterrissage sur trois quelque soit la durée du vol...

L'instructeur pendant 1h30 m'a demandé à 3 reprises si vraiment c'était la première fois que je shootais.

Quand j'ai shooté, j'ai eu deux mémoires qui sont remontées. Moi en train de scalper les actions US, car il faut aller vite, précis, concentré et rester à l'écoute de son corps, des signaux, des feelings, maitriser son énergie, sa respiration. Des compétences identiques au travail de précision des commandos. Répéter les gestes, préparer les stratégies, les techniques, exécuter sans erreur. J'ai vu que ces deux expériences se superposaient au moment où l'instructeur me lançait le défi de la petite target éloignée. 5 hits sur 5 immédiats. Sans effort !

Et la deuxième mémoire fut... la première scène de mon James Bond préféré, QUANTUM OF SOLACE, quand il conduit à l'opening du film, les yeux imperturbables, exécutant une fuite en faisant hurler l'aston martin alors que c'est le chaos sur la route. C'est une partie de moi cette scène quand je fais la même chose quand je suis dans la R8 en train de me détendre à bloc au milieu du chaos des routes du Panama. Le rallye ne m'intéresse pas. La compétition ne m'intéresse pas non plus. Les circuits m'ennuient. J'ai un besoin vital du réel. Jamais eu d'accident. Rien. C'est dans ces instants ou chaque seconde compte que je trouve le moyen d'exprimer cette compétence bizarre qui est d'exécuter sans trembler en zone chaotique et incertaine des tâches sensibles. Et dieu si j'ai été au contact des limites des systèmes.

Longtemps une ribanbelle de psy véreux ont essayé de me convaincre que je canalisais ma toute puissance. Cela va bien au delà car justement ce n'est pas émotionnelle mais énergétique. Un shamane a changé ma vie il y a quelques mois quand il a eu la présence d'esprit de me demander de jauger si c'était une source émotionnelle ou énergétique dans chaque chose qui arrivait dans ma vie. Ce fut la stupéfaction. En plus, il faut être débile. La toute puissance en plein danger mène direct à l'échec. C'est un sentiment. Dans l'action, la toute puissance aveugle et empêche de savoir jauger quand il faut savoir s'arrêter et ne pas tenter le diable. Sinon, c'est l'accident. Aller à la limite, à la frontière, mais de manière professionnelle et construite, sans jamais se mettre en danger. Et après, cela revient à se mettre au service du supérieur, de laisser les dieux choisir si il doit y avoir un imprévu fatal ou non.

Je pense sincèrement que derrière de nombreuses erreurs et échecs se trouvent la toute puissance chez les humains. A ce jour, je n'ai jamais commis aucune erreur de ma vie. Jamais eu d'accident. Jamais blessé. Rien cassé. Comme me l'a fait comprendre le shamane, il y a bien comme moteur différent les sources émotionnelles et les sources énergétiques. Et cela n'a rien à voir.


Et enfin, pendant cette première séance de tir, j'ai senti au fond de moi un paquet d'émotions. Tonio était là. J'ai du m'arrêter au départ quelques minutes après les 5 premières cartouches tirées de cette vie là. J'ai eu une explosion à l'intérieur. Je pouvais à peine respirer. Les bras tremblaient. J'ai pipoté que c'était le choc du flingue et je me suis isolé au contact des arbres. La vérité n'était pas le choc du flingue. J'étais juste devant l'évidence de l'existence de l'âme, en train de constater que j'ai déjà porté un uniforme avec un drapeau sur l'épaule et j'ai déjà fait une vie à zigouiller des ennemis. J'ai vu mon côté implacable, professionnel de la mort et j'ai paniqué. C'est vraiment horrible la guerre. Très moche. Très sale. Très noir. Très basse fréquence. Du désespoir de tuer aussi. De la haine. De la défense. Et là, c'était très clairement émotionnel et non énergétique... que de regarder avec émotions les sentiments du monde énergétique qui se sont exprimés.

Ca a été un énorme choc. C'est une chose de jacter et d'écrire. De suspecter que... C'en est une autre que de se mettre en situation simulée et de sentir le truc dans ses tripes. De baigner naturellement dans un élément que je n'ai jamais approché. Pas envie d'ailleurs. On ne revient jamais en un seul morceau de la guerre. Le cerveau se casse, se fragmente pour survivre la charge émotionnel. Le trauma protège, mais le trauma handicape et mène presque invariablement au suicide symbolique ou effectif.

L'une des scènes préférées de tous les films que j'ai vu, c'est celle de Gladiator quand il rentre dans l'arêne, que leur mort est programmé et que Maximus demande alors, qui a été à l'armée et explique que s'ils veulent survivre, il faut rester grouper. Les sensations de ce genre d'expériences pour moi sont à la limite du vivable tellement l'énergie me submerge à chaque fois. Grouper pour survivre. La fraternité face au danger, cet amour des hommes entre eux, l'un des sentiments les plus nobles qui existent.

Un très grand film m'a énormément marqué aussi, des frères Wachoski ou soeurs désormais, CLOUD ATLAS.

Toute la mécanique de l'histoire d'un être humain est dedans. La superposition dans les espaces temps des expériences différentes à travers une seule problématique émotionnelle.

Il existe bien trois circuits de mémoire.

Notre vie d'enfant puis d'adulte.

Nos parents introjectés qui véhiculent via l'ADN de générations en générations la culture de nos familles et de notre pays, ces parents introjectés étant précédés des parents biologiques.

Et... les mémoires du circuit énergétique qui elle transportent le karma, les vies antérieures. J'ai nié ce circuit pendant très exactement 47 ans... Cela me fait trop chier d'écrire cet édito d'ailleurs. On naît. On vit puis on découvre que nous sommes un avatar humain dans la matière utilisé par un flux d'énergie immortel qui a déconné et réussi des milliers de fois et dont on devient responsable, qu'on doit soigner et libérer alors qu'on a absolument aucun souvenir de quoique ce soit et encore moins une quelconque responsabilité. Bien évidemment que j'ai chié à la gueule de la spiritualité toute ma vie. Bien évidemment que le satanisme m'a attiré. Envoyer se faire foutre tout ce merdier... ultra tentant...

Plus je vieillis, plus je saisis que ces mémoires énergétiques chapotent l'ensemble de l'expérience de nos vies courantes, à notre insu chez la majorité des humains, comme CLOUD ATLAS tente de le mettre en image. Les problématiques émotionnelles identiques qui se répètent d'incarnation en incarnation à travers des époques et des formes différentes.


Pour parachever ma vie et aussi le GROUPE STRATEGIE DE VIE PRO ET PERSO, je teste actuellement un binôme de spécialiste dans des rendez vous à trois pour accéder à ces circuits énergétiques. Et j'y accède d'ailleurs de plus en plus. Et la cohabitation avec qui je suis se passe très très mal à ce stade. A vrai dire, si vraiment nous voulons savoir qui nous sommes, dans notre globalité, c'est compliqué de ne pas disjoncter. Car les conflits sont énormes. Ce n'est pas pour rien que nous avons tous dans nos vies, nos lubbies et instants où ca déraille... sans piger comment les choses s'enchaînent !

 

La seule responsabilité que nous pouvons avoir, c'est de croire ou ne pas croire au hasard. Ce choix est crucial et capital.

Charles

Lu 4019 fois Dernière modification le dimanche, 18 avril 2021 04:57

Voir tous les articles de